Dans la ville de Bouilladisse où réside la famille d'Émile, c'est la stupéfaction, les habitants peine à croire que la famille est impliquée dans la mort du petit Émile, âgé à l'époque de 2 ans et demi, son grand-père est connu par les riverains.
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00:00Dans cette commune d'à peine 15.000 habitants, c'est long de chocs.
00:03« Les bras de ma maman sont tombés ce matin quand j'ai entendu ce qu'il se passait.
00:08Ça me semble impossible une chose pareille, on verra. »
00:13« Ça reste un choc, oui, ne sachant pas.
00:17Et puis les gens se posent beaucoup de questions.
00:21Mais voilà, c'est comme ça, et puis on laisse la justice faire son travail
00:24et on espère qu'elle trouvera le véritable coupable. »
00:27Beaucoup de riverains connaissent la famille.
00:29Le grand-père d'Émile est l'un des kinés de la Bouilladis.
00:33Une personne décrite comme sévère par certains.
00:36« Quelqu'un d'un peu dur, un peu trop dur pour les autres. »
00:40« Ah, il est strict, il est carré.
00:43Il est carré. Eh bien, c'est bien aussi.
00:45Je ne sais pas quoi penser.
00:47Je ne sais pas quoi penser de cette histoire.
00:50Ça va être comme le petit Grégory, je crois. »
00:53Son avocate tient à rappeler qu'une garde à vue n'est pas synonyme de culpabilité.
00:58« Quand vous vous référez à des affaires récentes
01:00où la presse, les médias s'étaient emballés sur certaines gardes à vue,
01:03je pense notamment à l'affaire Lina,
01:05on s'est aperçu que les premières gardes à vue n'avaient absolument rien donné.
01:08On peut aussi imaginer, et je reprends l'inexpression du procureur de la République,
01:12qu'on ferme des portes ou des fenêtres. »
01:14Jean-Luc Blanchon, le procureur de la République d'Aix-en-Provence,
01:17a d'ailleurs annoncé qu'il s'exprimerait à l'issue des gardes à vue.