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Alors que le port du voile dans le sport enflamme les débats, Charlotte d'Ornellas réagit : «On a criminalisé le fait d'interroger les conséquences de l'immigration».

Transcript

00:00Il faut voir les choix qu'on a faits, parce qu'on n'a pas simplement criminalisé le fait d'interroger les conséquences de l'immigration,

00:05les conséquences culturelles, en l'occurrence, de l'immigration.

00:08Parce que vous disiez, dans les années 80, on avait tous la main jaune.

00:11Non, il y avait vraiment des gens qui prévenaient déjà des conséquences, précisément, du discours de SOS Racisme.

00:17Non, mais c'est vrai.

00:18On ne l'a pas vu arriver comme ça.

00:19Parce que c'était...

00:20Il y a des gens qui l'ont vu arriver.

00:21Je suis désolée.

00:22À l'époque, quand la guerre a commencé, la guerre idéologique a commencé avec SOS Racisme,

00:28la question, c'était de dire, si vous leur demandez de venir comme ils sont,

00:32si vous célébrez un droit à la différence,

00:35vous ne viendrez pas vous plaindre de ne plus avoir la place que vous avez aujourd'hui, culturellement, en France.

00:40Donc, s'il y a des gens qui avaient vu que les causes ont des conséquences,

00:43parce que souvent, les gens qu'on qualifie de cassandres voient simplement que certaines causes ont toujours les mêmes conséquences.

00:48Donc, ce débat-là existait.

00:50Il a été criminalisé.

00:51Donc, évidemment, au bout d'un moment, la deuxième, troisième génération...

00:55Elle n'avait pas cette demande-là.

00:57Moi, l'impression que j'ai, c'est que la demande, elle est...

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