Relations franco-algériennes : «Si demain, la droite arrive au pouvoir, on abolira les accords de 1968», lance Bruno Retailleau

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00:00Lors de ce comité interministériel, il y a eu une réponse graduée.

00:03Je n'ai jamais dit que, brutalement, il fallait dénoncer les accords de 68.

00:08On n'est pas au pouvoir.

00:09Alors dites-nous ce que vous faites de gradués, M. le Médecin de Calais.

00:11Je vais vous faire une confidence.

00:12Si demain, la droite arrive au pouvoir, bien sûr qu'on les abolira.

00:16D'ailleurs, la droite est le centre.

00:18Que ce soit Édouard Philippe, Gabriel Attal et tant d'autres.

00:20C'est aujourd'hui que vous êtes aux responsabilités.

00:21Bien sûr.

00:22Mais justement, parce que je suis aux responsabilités,

00:24les Français savent parfaitement que je ne suis pas seul.

00:27Les Français savent parfaitement que je ne suis pas président de la République.

00:30Les Français savent que je fais un maximum d'efforts pour avancer.

00:34J'ai réussi à mettre le gouvernement sur une ligne d'une réponse de gradués.

00:38Une réponse qui a commencé déjà.

00:40On a une liste de la nomenclatura de plus de 800 personnes.

00:43Et sur les passeports officiels, désormais, ça ne suffit plus.

00:46Il ne faut montrer pas de blanche sur un certain nombre d'autres pièces.

00:50Et ça nous a fait renvoyer, si j'ose dire, en Algérie, un certain nombre de personnalités.

00:56La réponse de graduels, elle va se mettre en place.

00:58Il y a deux objectifs.

01:01Il faut libérer Boilems-en-Salle.

01:03Mais surtout, en matière de sécurité, il faut que l'Algérie accepte, notamment...

01:09Ce n'est pas le cas.

01:10Non, non, non, mais accepte ses ressortissants, conformément à l'accord de 1984.

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