Selon le Groupement des entreprises du Cameroun, de même que le ministère des Finances qui en partage l’opinion, malgré les réformes qui ont permis une augmentation significative des recettes fiscales au Cameroun au cours de la dernière décennie, la contribution des particuliers demeure très faible. Non seulement au regard du potentiel existant, mais aussi en comparaison avec la part des mêmes contribuables dans les recettes fiscales dans les pays de même niveau de développement que le Cameroun. D'où la décision prise depuis l'année fiscale 2024, d'accélérer la pression sur le rythme de prélèvement de l'Impôt sur le revenu des personnes physiques.