A en croire les autorités fiscales camerounaises, un glissement progressif devrait donc s’opérer entre un taux de pression fiscale de 13,6% du PIB en 2024, à 14% en 2025, pour atteindre les coups de 14,5% en 2027. De quoi sérieusement inquiéter tous ceux qui, comme le Président du Patronat, s’en indigne, alors que le Ministre en charge du secteur, pour sa part, n’a pas eu de cesse sur les derniers, de rappeler que le Cameroun n’en fait même pas assez en termes de collecte. Il reste que, selon les Responsables même du Ministère des Finances, c’est un peu le saut vers l’inconnu. Car, avouent-ils, le taux de pression fiscale ainsi annoncé sera, de toute façon, le plus élevé de tout ce que le pays ait pu jamais connaître. Impossible donc de savoir comment réagiront entreprises et ménages, une fois que leur perception sera celle d’une pression devenue insoutenable.