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  • 20/02/2025
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 18/02/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Vous avez ? Linda D'Souza.
00:09Là vous avez perdu toute la génération.
00:12Pour ceux qui ne la connaissent pas, grande chanteuse de variétés françaises d'origine
00:16portugaise, la valise en carton, le portugais, parce que oui on va parler de Portugal et
00:20du lien entre la Ligue 1 et le Portugal en ce soir de Benfica-Monaco, un petit peu nostalgique
00:25notre pourquoi du jour, Ligue 1 et Portugal, pourquoi ? C'est une histoire d'amour qui
00:31dure.
00:32Bon, je ne vous cache pas, j'ai commencé à le dire tout à l'heure, c'est mon petit
00:34passé bordelais, mais pour moi le Portugal et la Ligue 1, ça m'évoque tout de suite
00:38Fernando Chalana.
00:39Parce que vous aussi vous êtes un nostalgique ou vous aimez la moustache, je ne sais pas,
00:43mais Fernando Chalana effectivement, star à l'euro 84 qui débarque en D1 à Bordeaux
00:47pour 18 millions de francs, c'est un record à l'époque, autre somme record, celle déboursée
00:52par l'OM pour Paolo Foutré qui signera 10 ans plus tard pour 30 millions de francs,
00:56malheureusement il sera revendu 3 mois plus tard à cause de l'affaire VA-OM et puis
00:59pour le nostalgique Rui Barrios, aussi passé par Monaco et l'OM, il a laissé très bon
01:03souvenir aux supporters monégasques, Coupe de France 91, finale de Coupe des Coupes en
01:071992.
01:08Puisqu'on est dans la nostalgie, l'équipe type des portugais passée par la Ligue 1
01:12et franchement ça a de la gueule, Anthony Lopez au cage, gardien de l'UFC Nantes,
01:17légende à Lyon, Carvalho, Danilo Fontes en défense, Moutinho, Costinha, on a un duel
01:22de monégasques au milieu de terrain, Thiago, Guerrero à gauche, Bernardo Silva à droite,
01:28Pedro Miguel Paoletta devant, évidemment l'immense Paoletta associé à Rui Barrios,
01:32c'est pas mal.
01:33Il y aura d'autres noms donnés par Vincent Deluc parce qu'il donne l'une de la tête,
01:35on l'a raconté tout à l'heure.
01:36C'est l'équipe du XXIe siècle.
01:37Oui, oui, c'est pour ça.
01:38Je sais qu'il veut voir Vincent.
01:40Depuis quand ça dure puisqu'on parle du XXIe siècle ?
01:42Depuis le mi-temps des années 70, à en croire notre journaliste Régis Dupont, spécialiste
01:47foot portugais pour le journal, il est très gentil, il était sur la route du retour des
01:51vacances.
01:52Il s'est arrêté à 14h sur une heure d'autoroute pour nous répondre justement.
01:55Le point de départ, c'est quand même cette forte communauté portugaise qui existe en
02:00France, qui est fan de foot, notamment en région parisienne.
02:02S'il y avait un point de départ à trouver, ce serait peut-être Huberto Coelho qui a
02:05laissé un souvenir aux supporters parisiens.
02:08On est au milieu des années 70, c'est la révolution des œillets, le Portugal qui se
02:12libère et des joueurs portugais qui arrivent en France et qui créent ce lien entre la
02:16communauté portugaise fan de foot en France et les joueurs portugais.
02:19Il y avait à l'époque aussi ces fameux matchs de Benfica qui venaient tous les ans en région
02:23parisienne faire un match amical.
02:25C'est quand même de là que vient ce lien.
02:28Et progressivement, ça a pris une très grosse ampleur.
02:31Aujourd'hui, le Portugal, tout simplement, c'est la deuxième nation européenne qui
02:36a placé le plus de joueurs dans notre championnat de France devant l'Autriche et derrière l'Espagne.
02:42Sauf qu'on parle quand même d'un autre temps quand on parle de l'Autriche et quand on parle
02:45de l'Espagne.
02:46C'est le phénomène le plus récent, le Portugal, début des années 70.
02:49On le disait, si on regarde au XXIe siècle par exemple, c'est de loin cette fois-ci la
02:53nationalité européenne qui est la plus représentée.
02:56La troisième, c'est la Serbie avec 62 joueurs, à 56 pardon, la deuxième, c'est la Belgique
03:00avec 62 joueurs et devant, largement devant, le Portugal avec 82 joueurs au XXIe siècle.
03:06C'est quand même assez énorme.
03:07Et certains ont considérablement marqué l'histoire de notre Ligue 1.
03:10Le top 5 des joueurs portugais qui ont le plus foulé les terrains en Ligue 1 par exemple,
03:16c'est Tony Lopez.
03:17On va en parler.
03:18C'est un cas un peu particulier de Tony Lopez parce que c'est un binational mais c'est quand
03:20même 385 matchs.
03:21Paoleta qui a marqué tout le monde dans les années 2000, 266 matchs.
03:25Rony Lopez a un peu moins marqué la Ligue 1 mais mine de rien, 185 matchs, José Fonte
03:29ou encore João Moutinho.
03:30Justement, ce dernier, João Moutinho à Monaco, c'est l'exemple parfait pour expliquer l'intérêt
03:34de la Ligue 1 envers le joueur portugais.
03:36Je dirais que la caricature du joueur portugais formé au Portugal, c'est peut-être João
03:41Moutinho qu'on a vu à Monaco.
03:43C'est un joueur qu'on ne s'est pas forcément formé en France, un joueur très fort techniquement,
03:48très fin tactiquement aussi, qui sait exactement rendre service à l'équipe presque à n'importe
03:53quel poste.
03:54En 2015, Hugo Léal, vous vous souvenez d'Hugo Léal qui revient du Paris Saint-Germain,
03:57une sélection avec le Portugal déclarait cela à propos des joueurs portugais à Eurosport.
04:02Les Portugais ont une volonté de se sublimer, une capacité d'adaptation intéressante,
04:06une facilité à apprendre les langues, à s'accoutumer.
04:08Il faut aussi prendre en compte, c'est important la réalité économique, le joueur portugais
04:13est bon marché, moins cher si on compare à ceux d'autres championnats et ça peut
04:17parfois apporter gros.
04:18Top 3 des plus grosses ventes, vous avez fait un jeu sur les plus grosses achats, les plus
04:22grosses ventes des joueurs portugais de la Ligue 1 vers l'étranger, Bernardo Silva par
04:25exemple a apporté 50 millions à Monaco, Raphaël Léo 49 millions à Lille et Gonzalo
04:31Guedes a apporté 40 millions au Paris Saint-Germain.
04:33Plus largement, Julien Fournier déclarait toujours à Eurosport en 2015, ancien directeur
04:38général de Nice, disait ça sur le championnat portugais, les Portugais ont un temps d'avance
04:41en termes de recrutement, le Portugal compte de nombreux joueurs qui possèdent des caractéristiques
04:45techniques que nous recherchons et financièrement, c'est un championnat qui est encore accessible.
04:49C'est vrai qu'ils sont en avance en termes de recrutement et ce depuis longtemps.
04:52Il y a leur travail à l'école portugaise en termes de formation, il l'a dit Régis,
04:55il y a aussi l'école des entraîneurs, l'école tactique, l'école technique mais il y a autre
04:59chose aussi avec le Portugal.
05:01Le foot portugais ce sont d'abord des réseaux, les Portugais au cours des 20 dernières années
05:05se sont implantés partout.
05:06L'agent le plus actif, le plus influent sur la durée c'est clairement Jorge Mendes.
05:10Autour de Jorge Mendes évidemment on a eu Luis Campos par exemple qui est aujourd'hui au PSG.
05:15On a eu en Thierry Henryqué aujourd'hui qui a été un dirigeant important du PSG.
05:19Les Portugais sont très bien implantés dans les clubs, dans les circuits d'entraîneurs.
05:24Aujourd'hui un entraîneur portugais c'est une école, tout s'est agrégé finalement
05:28pour qu'aujourd'hui les Portugais se diffusent un peu partout et notamment en France qui
05:33historiquement est un pays très lié au Portugal.
05:35Il a parlé des entraîneurs, l'histoire d'amour Ligue 1 Portugal ne serait pas une histoire
05:40d'amour sans les entraîneurs portugais depuis 1990.
05:43C'est la nationalité étrangère la plus représentée sur les bancs de Ligue 1.
05:47On pense évidemment en premier lieu au regretté Arthur Jorge, Paris Saint-Germain, champion
05:52de France en 1994 qui a aussi entraîné de nouveau le Paris Saint-Germain à la fin des années 90.
05:56Léo Jardim qui a amené Monaco en 2000 Ligue des Champions, champion de France, celui qui
06:00a jamais à lancer.
06:01Kylian Mbappé, André Villas-Boas entraîneur pendant deux saisons à l'OM et puis Paolo
06:05Fonseca ancien du LOSC aujourd'hui à Lyon qui a amené notamment Lille en Ligue des Champions.
06:09Ce sont des noms marquants qui font partie intégrante d'une belle longue et riche histoire
06:13d'amour entre la Ligue 1 et le football portugais.
06:15Est-ce que cette histoire d'amour est réciproque ?
06:18Oui et non parce que la France n'est pas la destination préférentielle des joueurs
06:24portugais.
06:25C'est intéressant aussi de voir cela.
06:26Les joueurs portugais sur les 15 dernières années par exemple, ils préfèrent aller
06:29dans d'autres championnats.
06:30La Ligue 1 n'est que le quatrième championnat étranger le plus visité par les joueurs
06:34portugais.
06:36Loin derrière aussi plus surprenant le championnat turc et la première Ligue.
06:39Mais là où il y a un réciproque, là où on a un véritable lien, c'est notamment
06:44avec un club en particulier, c'est le Paris Saint-Germain.
06:47De plus en plus suivi là-bas comme nous l'a expliqué João Pedro Oca, journaliste sportif
06:52pour CNN Portugal.
07:05Voilà pourquoi c'est parti pour durer cette histoire d'amour.
07:14D'abord elle est ancienne et elle est entretenue par le Paris Saint-Germain notamment qui est
07:17visiblement en train de devenir un club très suivi au Portugal.
07:20Et parmi les clubs qui ont fourni la Ligue 1, il y a Benfica.
07:23Benfica où seront ce soir Monaco ? C'est de notre pas de côté.
07:26On continue d'en parler dans un instant.
07:27Ces joueurs portugais que vous avez forcément tant aimés dans vos clubs ou que vous aimez
07:31actuellement, quel que soit le supporter que vous êtes, c'est le débat de l'EDG.
07:35On ira également donc du côté de Benfica pour Benfica-Monaco et puis on aura Antoine
07:41Pinault pour le petit filet et le foot aura tout de suite.
07:43Retour sur le plateau de la chaîne L'Équipe dans l'équipe de Greg, merci d'être avec
07:52nous avec ce pourquoi puisque ce soir il y a Benfica-Monaco.
07:55Pourquoi entre les joueurs portugais et la Ligue 1 c'est une histoire d'amour qui dure
08:00et c'est vrai.
08:01Bon Vincent je viens vous voir, ne vous vaissez pas.
08:02C'est pour l'expérience.
08:03Non mais c'est pour l'expérience Vincent.
08:05Vous êtes le plus expérimenté du plateau.
08:07Mais moi je vais vous parler de Mario Coluna, le grand ancien de Benfica qui est arrivé
08:11à Lyon.
08:12Je vais vous rappeler d'Alves, le joueur élégant aux gants noirs qui joue au PSG.
08:16Il est portugais de mon enfance.
08:18Et depuis ça n'a cessé de croître.
08:21Chacun a son début d'histoire.
08:23Moi je le disais c'était avec Xanana.
08:24Vous c'est avec ces joueurs là évidemment.
08:25Mais c'est vrai quand même, quand on voit le 11, il y a des noms des joueurs qui étaient
08:30très forts dans notre championnat et qui sont devenus aussi très forts ailleurs.
08:33Ce qui est surprenant c'est que longtemps ça a été lié à l'immigration, la présence
08:38des joueurs d'origine étrangère.
08:40Mais là ce n'est pas le cas.
08:41C'est effectivement comme l'a expliqué Adrien.
08:43Au PSG c'est le réseau.
08:45C'est pour plaire à la diaspora portugaise.
08:50Parce qu'à l'époque le PSG ne remplissait pas le parc.
08:54Et c'était la volonté de Daniel Echter puis de Francis Borelli.
08:57Et Benfica le remplissait par contre le parc.
08:59Exactement.
09:00Benfica a notamment joué un match célèbre de Coupe d'Europe, de match d'appui contre
09:03l'Ajax de Cruyff en 69 à Colombe qui avait fait 65 000 personnes.
09:07Tout le monde était assis sur les toits partout.
09:09Mais aujourd'hui c'est une question de réseau.
09:13On sait très bien aujourd'hui avec la mécanique des transferts que si vous avez un entraîneur
09:17et un directeur sportif quelque part, c'est partout.
09:20S'il y avait eu, je ne sais pas, peut-être pas des Slovènes parce qu'il n'y a pas assez
09:24de joueurs slovènes.
09:25Mais voilà, c'est clairement la multiplication des mouvements de joueurs qui enrichit souvent
09:32certains clubs et certains dirigeants.
09:34C'est favorisé par le réseau évidemment.
09:35Alors après il y a l'Ouskampos au PSG.
09:37Il y a actuellement Georges Mendes à ses entrées.
09:39Ou Enrique Avant.
09:40Et Enrique Avant puisqu'on parle là du PSG et des directeurs sportifs.
09:43Par exemple Loic et vous suivez, vous aussi comme Vincent, le PSG au quotidien encore plus
09:46sur les transferts.
09:47Le fait est quand même que même si certains sont des fours à différents endroits ou
09:52des échecs, pardon, des fours ce n'est pas très joli.
09:54Là les quatre qui sont au PSG sont des joueurs, au moins trois d'entre eux, absolument titulaires
09:59indiscutables au PSG, majeurs.
10:00Que ce soit Neves, Vitinha, Nuno Mendes et à un degré moins Gonzalo Ramos sont des joueurs
10:06importants de la sélection et du club.
10:08Ils ne sont pas là pour faire des transferts et des plus-values facilement.
10:11Pour le coup c'est un entraîneur espagnol qui les fait jouer.
10:13On ne peut même pas dire que c'est un portugais qui fait jouer les portugais.
10:16Mais la première raison de voir autant de portugais c'est l'économique.
10:19Les joueurs, alors ils coûtent très cher pour le PSG par exemple.
10:23Mais en termes de salaire, Nuno Mendes qui vient de prolonger n'était pas dans le top
10:2820 des salaires du PSG avant sa prolongation.
10:30C'est-à-dire quand ils arrivent les joueurs portugais, ils ont un salaire qui est, je
10:34ne sais pas, cinq fois inférieur au moins à un autre joueur européen au Paris Saint-Germain.
10:39Et c'était comme ça à Monaco quand ils ont fait venir Bahrain do Silva qui arrivait
10:42de la réserve de Benfica.
10:43Et donc les clubs, le PSG est attiré par ça aussi.
10:47Ils répondent en plus.
10:48Que Neves ou Silva ou même Vitignac ils arrivent, ils sont jeunes, ils n'ont pas fait leurs armes.
10:52C'est des joueurs qui arrivent à exploser dans des clubs à grosse pression.
10:55Et c'est des joueurs qui veulent aussi.
10:56Parce que là on parle beaucoup à quel point la Ligue 1 et les clubs français veulent
10:58recruter les joueurs portugais.
10:59Mais les joueurs portugais, aujourd'hui pour eux la Ligue 1 est un terrain de jeu de référence
11:03pour ce contingent-là.
11:04Et on parle beaucoup du Paris Saint-Germain.
11:06Je me rappelle quand il a signé Gonzalo Ramos, j'étais là.
11:09Et une des premières raisons pour lesquelles il m'a dit d'avoir signé, c'est cette histoire
11:13de filiation entre le Portugal ou les Lusitaniens en tout cas pour élargir un petit peu avec
11:18le Paris Saint-Germain.
11:19Et il me citait évidemment Paoletta qui est une référence pour tous les joueurs portugais.
11:22Et quand ils l'ont vu, ils ont suivi l'éclosion.
11:24On voit aujourd'hui les droits télé.
11:26Là-bas du coup au Portugal ils suivent la Ligue 1.
11:28Évidemment que ça donne envie aux joueurs portugais aussi de venir investir ce terrain de jeu.
11:32Alors on va parler des plus gros transferts.
11:33Il y en a quelques-uns.
11:34Les plus gros arrivés parce qu'il en parlait Loic, le fait que les Portugais coûtaient
11:38plus cher depuis quelques années.
11:40En tout cas le Paris Saint-Germain a déboursé de l'argent pour recruter des Vitya, des
11:44João Neves, des Gonzalo Ramos.
11:45Ça fait partie de ce circuit-là effectivement.
11:47Des joueurs qui privilégient aussi le Paris Saint-Germain mais ce sont des joueurs qui
11:50sont de plus en plus coûteux.
11:51Ça c'est clair.
11:52De toute façon le talent se paye.
11:53Il y a un moment Benoît, vous avez joué avec de nombreux joueurs portugais internationaux
11:57ou pas d'ailleurs dans votre carrière dans différents clubs.
11:59Il y avait une caractéristique technique parce que c'était marrant ce que vous dirigez
12:03en disant que le portrait de type ce serait un Moutinho par exemple, même très fort
12:08techniquement, très fort tactiquement.
12:09Et quand on entend une interview d'un joueur, d'un entraîneur, c'est ce qu'il réclame
12:12en premier de toute façon.
12:13Oui et puis surtout moi les Portugais que j'ai vus petits, par exemple des Paoleta,
12:18des Marco Canera, c'était des joueurs quand même assez rigoureux dans le travail, à
12:26l'entraînement.
12:27Lorsque j'étais à Séville aussi, j'ai joué avec Daniel Carriço, Beto le gardien
12:31qui était aussi international.
12:33Et pareil, c'était des gens très rigoureux à l'entraînement, des leaders aussi.
12:40Et pareil, techniquement, cette petite touche aussi technique qu'ont les Portugais.
12:45Une affiliation brésilienne.
12:46Mais clairement et puis c'est vrai, même quand on était petits, je me souviens qu'avec
12:50Bordeaux, lorsqu'on avait 8-9 ans, qu'on faisait les tournois, Benfica, Porto, c'était
12:55toujours des clubs qui étaient au-dessus de nous parce que techniquement, ils étaient
12:59beaucoup plus forts.
13:01Il y a une autre histoire d'amour, ce sont aussi les binationaux, Camille, ces joueurs
13:07qui auraient pu choisir une sélection ou une autre.
13:09Oui, ils représentent un joli vivier, on en a vu quelques-uns dans la compo 11 type
13:13d'Adrien.
13:14Ils ont finalement opté pour la sélection portugaise après être nés en France.
13:20Sur le sol français, évidemment, on pense à Anthony Lopez, né à Givor, qu'on ne
13:24présente plus, l'ex-gardien de l'OL à Nantes, qui a fait ce choix de la sélection
13:29portugaise après la convocation de son coéquipier de l'Olympique Lyonnais, Mathieu Gorgelin,
13:33en équipe de France Espoir.
13:35Il s'était dit que ça serait un petit peu compliqué, hop, il est parti du côté
13:38du Portugal.
13:39Autre cas, passé par Monaco lors de la saison 2019-2020, Adrien Silva.
13:46Non, parce que j'ai buggé avec Adrien en face.
13:52Donc lui aussi, il met en France à Angoulême, qui a finalement choisi la patrie de Cristiano
13:56Ronaldo et Raphaël Guerreiro, né au Blanc-Ménin, qui a été formé à Caen, qui a mis du temps
14:01à trancher pour la sélection, lui, en novembre 2012.
14:05Il est présélectionné pour les deux équipes Espoir, France et Portugal, puis finalement
14:09il décline les deux invitations avant de choisir en 2013 le Portugal.
14:14Et on rappelle, ils sont tous les trois champions d'Europe en 2016 et surtout, le Portugal
14:19veut continuer absolument à entretenir cet attrait des enfants des migrants pour justement
14:25avoir un vivier encore un peu plus important.
14:28C'est vrai qu'ils nous ont fait du mal à l'Euro 2016, on n'était pas très heureux là-dessus.
14:32Il y a un joueur comme ça, si vous deviez retenir, parce qu'on est dans un pourquoi
14:36technique, footballistique, et puis en avant-match de Benfica-Monaco, mais comme ça, une Madeleine
14:41de Proust, un joueur paninique, vous avez envie de retenir, Ambre ?
14:44Paoletta, comme je l'ai dit.
14:45Paoletta, bien sûr, ça dépend des âges aussi.
14:48Benoît ?
14:49Moi aussi, Paoletta.
14:50Paoletta.
14:51Loic ?
14:52C'est un joueur qui est très fort.
14:53C'est Amonaco, celui qui était tellement fort en 2017, l'année du titre et demi-finale
14:57des champions, qu'avec un bapé, c'était génial.
14:59Et Vincent ?
15:00Moi, parce que je suivais Lyon à l'époque, j'ai adoré Thiago, parce qu'avec le milieu
15:03de terrain Juninho et Diarra, c'était un des meilleurs milieu de terrain de l'Europe.
15:06C'était fantastique.
15:07C'est un joueur doux, soyeux, fantastique.
15:09Je suis obligé de poser la question à celui qui nous a proposé ce pourquoi ce soir.
15:12Adrien ?
15:13C'est le cœur qui va parler, mais Ricardo Pereira.
15:16Niçois, évidemment.
15:17Très très bon joueur aussi, qui aurait pu être dans cette équipe type, mais j'ai
15:20été rigoureux.

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