- 05/06/2025
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 05/06/2025.
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SportTranscription
00:00Rinaud, elle va se ruise.
00:05Bienvenue, Georges Opeu, applaudir.
00:10Mais oui, parce que je ne sais pas pourquoi la nouvelle musique du Pourquoi se colle pas au jingle.
00:13Il va falloir qu'on arrive à...
00:14Donc du coup, vous couvrez ça par les applaudissements.
00:16Je vous remercie vraiment.
00:17Oui, parce que c'est sûr qu'après, ça ne va pas être...
00:19De toute façon, le Pourquoi est fini et il a donné la propos.
00:21On sait pourquoi c'est la meilleure quête du monde.
00:23Allez, on se voit, allez, on se voit.
00:25C'est pas grave, c'est un peu.
00:27Eh bien, c'était bien, on ne prendrait pas de piche.
00:30Mince !
00:31Bon, allez, on va quand même le faire.
00:32Alors, c'est Didier Deschamps, figurez-vous, qui nous a inspiré notre Pourquoi du soir.
00:36Alors, on affronte, donc, depuis qu'on sait qu'on va affronter l'Espagne en demi-finale de Ligue des Nations.
00:40Notre sélectionneur a répété plusieurs fois ceci quand on lui demandait quel discours allait être le sien avant cette revanche du dernier an.
00:48Je n'ai pas besoin de les motiver.
00:50Ils savent très bien ce qu'on aura en face de nous.
00:52C'est certainement la meilleure équipe européenne, voire mondiale.
00:57Il avait des joueurs qui sont très performants.
01:00Voilà, cette équipe d'Espagne est une équipe complète.
01:04Évidemment, il y a Lamin Yamal qui fait des choses hors du commun, mais il n'y a pas que lui à devoir surveiller.
01:10On sait très bien qu'on a en face de nous l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure équipe au niveau international.
01:17L'Espagne, la meilleure équipe européenne et même mondiale, peut-être, nous dit Deschamps.
01:23Alors, quand il insiste sur quelque chose, en général, c'est qu'il le pense vraiment, quand même, notre sélectionneur.
01:28Ce soir, on va donc le prendre au mot et on va vous proposer ceci.
01:32Pourquoi l'Espagne est redevenue la meilleure sélection du monde ?
01:35Et tiens, hop, il est peut-être pour quelque chose, celui qui vient d'apparaître.
01:38Ah, vous êtes malin, vous.
01:39Alors, ce qui est certain, c'est que depuis son sacre dernier euro, l'Espagne s'est clairement replacée au sommet de l'échiquier mondial.
01:44Oui, alors, les données brutes, tout d'abord, il y a deux ans, les Espagnols étaient dixièmes au classement FIFA,
01:49huitièmes l'année dernière, alors là, depuis la victoire à l'euro, ça a été la remontada.
01:54Regardez, ils sont désormais donc deuxième juste derrière l'Argentine, championne du monde.
01:59La France-Unitaire et le Brésil sont derrière, mais ils se sont vraiment bien remplacés depuis le début du dernier euro,
02:05remportés d'une main de fer par les joueurs espagnols.
02:07Ce n'est plus la Roja, mais c'est carrément la FURIA Roja.
02:10On ne les arrête plus, regardez.
02:1111 victoires, 4 nuls, 0 défaite, 33 buts inscrits sur ces 15 matchs.
02:17On va y revenir tout à l'heure, il y a assez peu de buts hockés.
02:20C'est notre envoyé spécial à Stuttgart.
02:21Jérémy Janningro a rencontré des confrères espagnols pour savoir ce qu'ils pensent de leur sélection.
02:26Cette équipe de l'autre côté des Pyrénées, il l'adore.
02:29Je dirais qu'ils sont un équipe, qu'ils n'ont pas une estrella qui est la figure de l'équipe.
02:35Par exemple, c'est vrai qu'il y a d'autres sélectionnes qui dépendent plus d'un joueur.
02:39Mais en ce cas, pese à avoir la main, Jamal, Nico Williams, grands joueurs en attaque,
02:43médio campo, aussi Rodri, Pedri, grands joueurs.
02:45C'est vrai que je le vois plus cohésion comme équipe, comme groupe d'entro et d'entro et d'entro et d'entro.
02:49Les Espagnols, si j'ai bien compris, ont l'impression de revoir l'âge d'or de leur équipe dominante des années 2010.
03:01Une vraie équipe, spectaculaire et efficace.
03:04C'était l'une des grandes critiques.
03:05Je pense qu'on l'a eue aussi ici, il y a encore quelques temps.
03:08Trop de passes, trop de tiki-tac, tiki-tac, tiki-tac.
03:11Pas assez de verticalité, une équipe un peu de handball.
03:14Le logiciel de la Roja, il a un petit peu changé.
03:17Ils empilent les buts à nouveau.
03:19Vous vous souvenez du top 5 du classement de la FIFA qu'on a montré il y a quelques instants.
03:22Regardez, l'Espagne, aujourd'hui, parmi ces 5 nations-là, c'est l'équipe qui a la meilleure moyenne de but par match depuis le début de l'euro.
03:30Ça veut dire quelque chose pour cette équipe, alors qu'il n'a pas un buteur attitré, mais une menace protéifère.
03:36On le verra tout à l'heure avec Rafou.
03:38L'Espagne offensive, c'est un régal.
03:41Regardez, on peut vous le montrer parce qu'on a les droits en plus.
03:44Face à la Serbie, regardez le but du 2-0.
03:46Oujar Zabal, Morata, Fabian Ruiz, hop, la passe cachée, Morata.
03:50Ça, c'est une chiquitaka verticale.
03:54Et Fabian Ruiz du PSG, donc on peut le garder.
03:56Exactement.
03:57À l'époque où il n'y avait pas tout à fait la même implantation capillaire,
04:00mais la même capacité à trouver des passes cachées.
04:04Face aux Pays-Bas, regardez le but du 1-0.
04:06Atto, Pedri, Nico Williams, contre-orienté, pied droit, finition, pied gauche.
04:15Pas mal que ça, c'est un peu plus vertuviable, un peu plus à 5 ans qu'avant peut-être.
04:18Je vous propose une pépite.
04:19Le goal à Sodiama contre les Pays-Bas en quart retour, en version originale.
04:23Le goal à Sodiama contre les Pays-Bas en quartier.
04:53C'est-à-dire que cette frappe du gauche qu'il met dans le petit filet ou dans la lucarne opposée,
04:58il nous l'a fait à l'Euro, il l'a fait là, il l'a fait toute la saison au Real.
05:00Il faut qu'on le surveille ce soir.
05:01Il l'a fait contre le mois dernier.
05:02Contre le Real.
05:03Réal.
05:03Contre le Réal, j'ai dit quoi ?
05:04Pas au Réal.
05:05Non, oui, contre le don, ça va mettre à pied l'Euro, vous avez raison.
05:08L'influence de Yamal sur le jeu est donc indéniable.
05:11Et cette semaine, on a aussi beaucoup parlé de l'influence de Louis Sainriquet.
05:14Oui, alors certains vont me dire où est-ce qu'il veut en venir, il veut toujours amener au PSG.
05:17Mais oui, mais Louis Sainriquet n'est plus sélectionneur effectivement depuis la fin de la dernière Coupe du Monde.
05:21Mais ce sont les joueurs actuels de la Roja qui en ont parlé cette semaine, de l'importance du coach du PSG.
05:26Regardez, c'est dans votre journal L'Équipe, notamment dans la réussite actuelle de l'Espagne.
05:30Daniel Mo avait dit ceci.
05:31Ses idées de jeu sont très claires, il sait les transmettre à la perfection.
05:34Avec nous, il avait créé une base, une idée de jeu incroyable.
05:37Grâce à lui, on a gagné tout ce que nous avons gagné.
05:40Donc il pense qu'il est encore présent tout de même, en tout cas dans l'idée de jeu.
05:45On n'avait pas eu le résultat, mais on méritait mieux.
05:46Le jeu produit et la manière dont on dominait l'adversaire étaient clairement financés
05:49par l'attitude et la confiance qu'il nous transmettait.
05:53Encore la patte et la reconnaissance pour Louis Sainriquet dans la construction de cette équipe.
05:57On pose la question.
05:58Gavi, milieu de terrain, aujourd'hui dans Mundo Deportio.
06:00Bon, tout ça c'est pas grâce à Lucien.
06:28Au moins, lui, ils ne sont pas titulaires ce soir.
06:34Vous voulez dire que c'est pour ça qu'ils ont bien Louis Sainriquet ?
06:36Il doit l'avoir là.
06:39Il voit le mal partout.
06:41Non, non, je vois les faits.
06:42Je vois les faits, les mecs qui disent que leur entraîneur avant, il était bien, il leur a fait ci et ça.
06:48Celui qui en passe, c'est peut-être pour ça qu'ils ne sont pas titulaires.
06:52Parce qu'ils ont parlé cette scène, effectivement.
06:54Alors, est-ce que c'est grâce à Louis Sainriquet ?
06:56Non, quand même pas.
06:57On a parlé de tous les succès à Louis Sainriquet.
06:58On a parlé avec un confrère, Javier Herraes Barroso, journaliste à la Cadena Serre.
07:02Il nous a dit ceci.
07:04La influencia, si, una influencia buena.
07:06Es un gran entrenador.
07:08Hombre, tiene alguna laguna.
07:09Por ejemplo, Rodri, balón de oro, mejor medio centro del mundo.
07:13Jugó de defensa central en Qatar.
07:16Pero con España tuvo luces y sombras, empezó bien y acabó mal.
07:21Y Luis de la Fuente ha empezado bien y de momento continuó bien.
07:24Oui, parce qu'il faut parler quand même de Luis de la Fuente, ancien entraîneur des espoirs,
07:28qui a pris les rênes après le Mondial et mené cette équipe en partie construite par Luis Sainriquet.
07:33Oui, sur le chemin des succès.
07:36Regardez les deux mandats.
07:38Ça a commencé depuis 2023 pour Luis de la Fuente, qui, oui, à la différence de Luis Sainriquet, vous le voyez,
07:41lui a déjà gagné deux fois l'euro et la Ligue des Nations.
07:45Ils sont tenant du titre.
07:46Sur le bilan des matchs, regardez, il y avait 54% de victoire pour Luis Sainriquet.
07:51Luis de la Fuente, c'est 83% de victoire et avec plus de buts pour son équipe.
07:58Donc, on est vraiment sur un sélectionneur qui a réussi à mettre sa patte.
08:01Deux sélectionneurs, oui.
08:02Deux rôles majeurs dans la reconquête espagnole, tout de même.
08:06Impossible de choisir entre les deux.
08:08Vous allez voir, Raymond, pour le milieu de terrain.
08:10Pedri, hier en conférence de presse.
08:12Bon, je crois que ce sont deux entraînateurs différents de la Fuente
08:17et maintenant, il est apporté pour moi en l'absolute.
08:20Et, bueno, Luis Sainriquet, aussi, je crois que c'est un entraînateur spectaculaire
08:24qui a mis à débuter dans la sélection absolue, avec toute confiance.
08:28Et, bueno, je ne peux pas choisir.
08:30C'est comment choisir entre papa et maman.
08:32Voilà, il a choisi pas choisir.
08:33Et lui, il est titulé.
08:34Il est titulé, c'est sûr.
08:36J'aurais envie de faire toutes les chroniques avec Raymond.
08:38C'est un vrai complément.
08:39Pas besoin de choisir, non, pour Pedri.
08:42Alors, oui, Luis Sainriquet n'a pas gagné.
08:44Mais il a participé, les joueurs le disent, à la reconstruction de cette équipe
08:47qui a trouvé son identité suprême.
08:49Donc, grâce à Luis de la Fuente, un sélectionneur qui a redonné à la Roja
08:52sa force collective, sûr et en dehors du terrain.
08:54Une magie, une efficacité redoutable et terriblement jeune
08:57pour refaire de l'Espagne
08:58la plus grande menace de la planète foot.
09:01Merci, Georges, pour ce pour quoi ?
09:03Qui était avec vous ?
09:04Arthur, aujourd'hui ?
09:05Arthur Girand, toujours, bien sûr.
09:06Évidemment.
09:08Voilà, Raymond, vous avez commencé, donc on va poursuivre avec vous.
09:11Non, mais c'est vrai que cette équipe d'Espagne,
09:13elle a dominé le monde au début de ce siècle.
09:18Les euros, les Coupes du Monde,
09:19on se demandait même comment on arriverait à aller vaincre,
09:20comment on n'y arrivait pas,
09:21jusqu'à ce qu'ils s'épuisent et qu'ils changent de génération.
09:23Il n'y a eu un creux.
09:24Ils ont su retrouver à la fois du spectacle et de l'efficacité.
09:28C'est quand même très impressionnant.
09:29Ils ont surtout retrouvé, par rapport au creux qu'ils avaient,
09:32ils ont retrouvé avec Yamal et Nico Williams,
09:35des joueurs qui vont dans la profondeur,
09:37qui changent leur jeu.
09:39Avant, ils tournaient en rond,
09:40mais ils n'avaient pas cette capacité de changement de rythme, d'accélération.
09:45Là, tout d'un coup, ils ont retrouvé des mecs qui vont...
09:48Ils peuvent jouer long, ils peuvent changer de jeu.
09:50Avant, ils ne pouvaient pas changer de jeu.
09:52Ils voulaient tous le ballon dans les pieds.
09:55C'est pour ça qu'ils sont redevenus avec ces joueurs
09:58qui sont des joueurs de très, très haut niveau.
10:00Une équipe redoutable, c'est évident.
10:02Oui, il y a un... Pardon, Raymond.
10:04Vous parliez de Nico Williams.
10:06Je ne sais pas.
10:07Oui.
10:08Non, mais je voulais vous tutoyer.
10:10C'est vrai que l'Aminiamal prend toute la lumière.
10:14Et c'est important de parler de Nico Williams,
10:16qui a explosé lors de l'Euro 2024.
10:19C'est lui qui avait inscrit le premier but de la finale contre les Anglais.
10:22C'est ce duo qu'il formait avec l'Aminiamal,
10:25qui a marché sur l'Europe et où il a pris une nouvelle dimension.
10:29Nico Williams, il a failli d'ailleurs rejoindre son coéquipier au Barça l'été dernier.
10:33Mais finalement, il est resté à Bilbao.
10:35Et il a mis du temps à digérer sa nouvelle notoriété.
10:39Lui qui a notamment déclaré dans une interview pour GQ,
10:41« Je ne sais pas être célèbre ».
10:43Oui, il n'est pas Greg Hachard qui veut.
10:45Il a découvert tout ça.
10:50C'est gratuit.
10:50C'est gratuit.
10:51Première saison à deux matchs par semaine.
10:53Je ne veux pas, ça m'est arrivé.
10:54C'est un destin.
10:55C'est inné chez vous.
10:57Bien sûr.
10:57Je disais première saison à deux matchs par semaine.
11:00Le nouveau traitement des défenses adverses.
11:02Mais il n'a rien lâché.
11:03Nico Williams, il a toujours ce jeu spectaculaire, ses dribbles.
11:06D'ailleurs, quatrième joueur des cinq grands championnats
11:09à avoir tenté le plus de dribbles cette saison.
11:11Mais pas seulement, puisqu'il est en train d'étoffer sa palette
11:13pour le plus grand bonheur de son entraîneur, Ernesto Valverde,
11:17qui a déclaré « Nico est un joueur de très, très haut niveau.
11:20Il possède une vitesse et une capacité à déborder comme personne.
11:24C'est un trésor. »
11:25Il avait terminé d'ailleurs 15e du dernier ballon d'or.
11:28Il est estimé à 58 millions d'euros environ.
11:30Donc, je pense qu'il peut animer le prochain Mercato.
11:33Et vous savez, sa coupe de cheveux, c'est en hommage à quel joueur ?
11:37Wilfried Zaha.
11:38Voilà, l'une de ses idoles.
11:38Ça, c'est cadeau.
11:40Là, vraiment, on ne l'aurait pas vu.
11:41Je vais vous donner des cours de « Pourquoi on peut exceller ? »
11:45Faites des quiz, mais on a les réponses.
11:47L'invite Sacha Distel, j'aurais presque suivi.
11:49On aurait perdu les jeunes.
11:50Mais là, bravo à Wilfried.
11:53Mais c'était super.
11:54Est-ce que je peux parler gré ?
11:55Oui, et l'autre.
11:56Ah ben non, je vais parler avant.
11:58Là, on est vraiment dans un camoulox.
12:00Il y a de la bouillard, je vais parler avant.
12:01Est-ce que je peux parler ?
12:01Eh ben non, Johan.
12:02Eh ben non.
12:03Il y a quelqu'un qui va enfin vous dire de ne pas parler.
12:05Surtout si c'est pour parler de coupe de cheveux.
12:07Moi, j'avais un truc à dire.
12:09Allez-y, Karim.
12:10Bien sûr, grillez la politesse à Johan.
12:13Non, mais ça va être court, contrairement à toi.
12:17Non, mais ce que je veux dire, c'est que la différence…
12:19Vous parlerez quand vous remettrez des vachettes.
12:20Oui, entre cette génération dont vous parliez à l'instant,
12:22la génération 2008, 2010, 2012,
12:25qui gagne Euro, Coupe du Monde d'Euro,
12:27qui était extraordinaire,
12:29avec Chavi, Iniesta, Villa,
12:31et tous ces joueurs-là, Ramos et Consor,
12:32c'est que j'ai l'impression que cette équipe-là
12:35maîtrise tout aussi bien la balle,
12:39mais j'ai aussi l'impression que dans cette équipe-là,
12:41la différence, c'est qu'aujourd'hui,
12:42ils ont Lionel Messi avec eux.
12:43Et ce qu'ils n'avaient pas à l'époque.
12:44Alors, ils avaient le génie au milieu du terrain,
12:46avec Bousquet, Iniesta, Chavi.
12:47Ça déroulait, c'était superbe avoir joué
12:49le ticket à 4.
12:50Ils n'ont tenu pas l'heure 9.
12:51Mais là, ils ont un joueur de rupture,
12:53un joueur capable de créer le danger
12:55à n'importe quel endroit du terrain,
12:56à n'importe quel moment du terrain,
12:58et ils vont l'avoir pendant 15 ans.
13:00Donc, en fait, c'est la vraie différence.
13:02C'est tout va bien, mais aujourd'hui,
13:04ils jouent ce que d'ailleurs l'Espagne
13:06aurait rêvé faire à l'époque,
13:07jouer avec Lionel Messi dans la sélection,
13:09dans la Rora, comme tu dis.
13:11Là, il y a mis de la malle.
13:12Et dans cette équipe-là,
13:14franchement, c'est ce qui fait vraiment la différence.
13:15Ils ont le joueur Factor X
13:17et ils vont l'avoir pendant 15 ans.
13:18Laissons le doute,
13:19parce qu'il y avait Ansu Fati
13:21qui en parlait de la même manière il y a quelques années.
13:23Il s'est blessé très vite.
13:27Juste pour revenir sur la génération 2008 à 2012,
13:31il y a eu aussi à faire le deuil quelque part
13:33de deux des très grands buteurs
13:35de l'histoire de l'équipe d'Espagne.
13:36Parce que David Villa,
13:38c'est le meilleur buteur actuellement de l'histoire.
13:40Il a marqué 59 buts en sélection
13:41et il jouait en même temps.
13:42Il jouait sur le côté gauche.
13:43Il y avait Fernando Torres
13:44qui est le troisième meilleur buteur
13:46de l'histoire de cette sélection.
13:48Donc, il a fallu accepter quelque part.
13:50Et justement, Raymond a parlé
13:52des deux joueurs de rupture,
13:53Nico Williams et Yamin Lehamal.
13:54Mais maintenant, le danger,
13:55il vient de partout.
13:56Parce que Morata,
13:57qui a souvent été décrié en sélection,
13:59marque de plus en plus.
14:00Et ça s'est partagé.
14:01Ferran Torres marque beaucoup de buts.
14:03On joue avec un faux neuf.
14:04Ce soir, d'ailleurs, c'est le cas.
14:05Oriar Zabal marque beaucoup mieux en sélection.
14:08Et Dani Olmo également.
14:09C'est-à-dire qu'on a accepté désormais
14:10de ne plus avoir un véritable buteur
14:12et qu'on a remplacé cela par collectif.
14:14Ça fait penser à qui ?
14:16Au Paris, ça ne sert à pas.
14:17Tu vois les chiffres que tu montres ?
14:19Torres, 36 buts ?
14:2137 buts.
14:21Troisième meilleur buteur de la sélection, 36 buts.
14:23Mais David Villa, il a 59 buts.
14:25C'est énorme.
14:25Ils ont fait des compétitions
14:26avec David Guiza en pointe.
14:27Si, Villa, c'est beaucoup.
14:28Parce que Giroud, il n'est pas beaucoup plus haut.
14:29Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui,
14:31même à l'époque,
14:32sur cette fin de génération,
14:33ils jouaient avec Fabregas en faux neuf.
14:35Et ils gagnent derrière l'euro 2.0 et tout ce comme ça.
14:38Oui.
14:39Moi, je voulais vraiment parler de...
14:40Pour moi, qui est très important,
14:41c'est l'huile de la Fuente
14:42parce que le choix extraordinaire de le prendre.
14:44C'était un homme que, par exemple,
14:44on ne connaissait pas beaucoup.
14:46Il y a comme quand on a pris Raymond
14:46après les espoirs.
14:47Mais un extraordinaire formateur.
14:49Et n'oublions pas,
14:50c'est pour ça que ce choix,
14:50il est fondamental.
14:51Donc, il y a 10 ans,
14:53ils gagnent l'euro U19.
14:54Avec qui ?
14:54Unai Simon, Rodri, Merino.
14:56Ils jouent aujourd'hui.
14:57Beaucoup ont gagné l'euro.
14:58Après, avec l'euro espoir 2019,
15:01ils gagnent cet euro.
15:02Avec qui ?
15:03Ruiz, Dani Olmo, Oya Zabal.
15:04Après, on continue encore.
15:05L'argent aux Jeux Olympiques en 2021,
15:07Tokyo.
15:07Avec qui ?
15:08Pedri, Zubi Mendi, Marc Cucurella.
15:09Unai Simon aussi.
15:10Unai Simon.
15:11Ça veut dire...
15:11Parce qu'eux, ils vont faire les JO.
15:13Oui.
15:14C'est vrai.
15:14C'est pour vous dire l'intelligence,
15:16le choix d'aller avec quelqu'un
15:18qui les a formés,
15:19qui les connaissait par cœur,
15:20qui les a ses libres courts
15:21à leur fantaisie,
15:21à leur créativité,
15:22à leur création.
15:23Et c'est ça aussi.
15:24Il y a un moment donné,
15:25comme vous Raymond,
15:25parce que vous,
15:26un tir au but sur la barre transversale,
15:27vous étiez champion du monde aussi.
15:28C'est gentil de le rappeler.
15:29Le choix de prendre des formateurs,
15:32des gens peut-être qu'on ne connaît pas,
15:33plutôt que de prendre quelqu'un de clinquant.
15:35Et franchement, lui,
15:36de la FNT,
15:36c'est absolument énorme ce qu'il fait.
15:38Mon petit Swan.
15:39Oui.
15:39Est-ce que cette équipe d'Espagne,
15:41c'est une sélection
15:42pour laquelle vous allumez la télé,
15:43quel que soit l'adversaire ?
15:44Quel que soit l'adversaire,
15:47je pense que je dois aux spectateurs
15:49peut-être une forme d'honnêteté.
15:51Je pense que s'il y a un Espagne-Vatican demain,
15:52peut-être que j'irai au resto.
15:54Mais par contre,
15:55c'est vrai qu'elle donne...
15:56Le latéral droit du Vatican.
15:57Mais par contre,
15:58c'est vrai qu'elle donne envie de regarder.
15:59Et par rapport au tableau
16:00qu'a montré Raph un petit peu plus tôt
16:01sur la diversité des émetteurs,
16:03pour moi,
16:04l'équipe de De La Fuente aujourd'hui
16:05a moins besoin encore d'un neuf
16:07que cette génération d'avant
16:08pour une raison tactique extrêmement simple.
16:10C'est que la présence
16:11de Nico Williams et de Yamal,
16:13ce sont deux joueurs
16:14qui sont obligés
16:15de faire défendre les adversaires
16:17à deux contre un.
16:18C'est obligé.
16:19Et en fait,
16:19quand vous avez des joueurs
16:20pour s'infiltrer au milieu de terrain,
16:21on a vu Olmo,
16:22on a vu Pedric,
16:23il fait de mieux en mieux,
16:24vous allez avoir
16:24une diversité de buteurs immense
16:26parce que ces deux gars-là,
16:27Williams et Yamal,
16:28sont capables de faire la différence
16:29sur les deux contre un.
16:30Et quand derrière,
16:31vous avez des latéraux
16:32comme Poro
16:32qui se débrouillent très bien
16:33à Tottenham cette année
16:34et Koukera là de l'autre côté,
16:36c'est extraordinaire comme Roissette.
16:38Bon, ben voilà pour cette équipe d'Espagne.
16:39Merci Jean-Pierre de Chalette.
16:41On a hâte de les voir
16:42mais on va prendre la direction
16:43de Stuttgart.
16:44Giovanni, vous êtes avec nous,
16:45vous avez la compo des Bleus.
16:46Y a-t-il une évolution
16:47par rapport à ce qu'on avait annoncé,
16:49ce que le journal avait annoncé ?
16:50Dites-nous tout.
16:53Non, la mise en place effectuée
16:55hier à Stuttgart
16:56lors de la dernière entraînement des Bleus
16:58s'est confirmée.
16:59Dans les cages,
16:59Mike Meignan sur le côté droit,
17:01Pierre Caloulou
17:01qui va donc connaître
17:02sa première sélection à gauche,
17:03Théo Hernandez.
17:04Chalère centrale avec Clément Langlais
17:06et Ibu Conaté.
17:07Deux milieux de terrain récupérateurs,
17:09Adrien Rabiot et Manu Connet.
17:10Et puis les quatre joueurs
17:11à vocation offensive.
17:13Sur le côté gauche,
17:13Désir Edoué.
17:14Sur le côté droit,
17:15Ousmane Dembélé.
17:16En numéro 10,
17:17Michael Olizé.
17:18Et en position d'attaquant,
17:19le capitaine Kylian Mbappé.
17:21Et puis on va en parler
17:22de cette compo
17:22et on a reçu le push là.
17:23Lucas Chevalier,
17:24gardien numéro 2 des Bleus.
17:26Beaucoup de choses à vous dire.
17:27Vous restez avec nous,
17:28Marc, une courte pause.
17:29Et puis on revient
17:29pour parler de cette composition offensive
17:31avec des jeunes
17:32et des anciens
17:33et également Lucas Chevalier.
17:34Sous-titrage Société Radio-Canada
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