Epilogue ici pour une infrastructure qui mobilise le pays, de part en part, depuis le lancement du projet en question en 2011. Projet totémique des années « grandes réalisations », dont la non-livraison à ce jour et ses coûts non-maîtrisés sont devenus symptomatiques des errances managériales du gouvernement sur la question des grandes infrastructures. Pour financer la suite de ces travaux, le Cameroun espère ainsi contracter un prêt concessionnel auprès d’Eximbank Chine et un prêt commercial auprès d’une autre banque, dont l’identité n’est pas encore connue. Façon de porter encore plus haut la montagne de dettes d’un pays, déjà chiffrée à ce jour à plus de 15 000 milliards de Francs.