Abdou Mbow répond à El Malick Ndiaye et tire sur Guy Marius Sagna...

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00:00Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,

00:04Monsieur le Ministre des Finances,

00:06Monsieur le Ministre chargé des Relations avec les Institutions,

00:08mes chers collègues.

00:10Monsieur le Président,

00:12je voudrais faire mienne certaines observations

00:16de mes collègues Thérèse et Thierno Alassane,

00:20surtout par rapport à la microfinance pour Thérèse,

00:22mais aussi ce que Thierno a dit

00:25des dispositions communautaires

00:27qu'on intègre un peu dans notre corpus juridique.

00:30Donc nous allons voter ces projets de loi,

00:34bien que le Président a dit qu'il n'y a pas d'opposition dans ce pays,

00:38mais nous ne sommes pas une opposition mécanique,

00:41nous sommes une opposition responsable.

00:43Et c'est pourquoi, Monsieur le Président,

00:45je voudrais aussi faire cette observation,

00:48parce que l'Assemblée Nationale est rejue par des textes et des lois.

00:53Quand la conférence des Présidents décide de nos travaux,

00:58on ne doit pas déprogrammer comme ça des réunions

01:02parce que l'Assemblée Nationale n'est pas le bureau politique du passif.

01:05Il ne faut pas que des députés,

01:09des jeunes, qui doivent travailler ici,

01:11nous envoyer un message et nous rapporter.

01:14C'est l'asséance, c'est inacceptable.

01:17Il faut qu'on respecte l'Assemblée Nationale

01:20parce que nous sommes rejus par des textes.

01:24Et en ce moment, Monsieur le Ministre,

01:27je voudrais interpeller le gouverneur que vous représentez

01:30de régler le problème des étudiants.

01:33En ce moment, à Thies,

01:35les étudiants sont en train d'être martyrisés

01:40par les forces de l'ordre,

01:42parce qu'il y a des difficultés,

01:44comme l'ont fait les étudiants ici à Dakar.

01:46Et je pense que ça doit être réglé, ces difficultés.

01:50Monsieur le Ministre, maintenant pour en revenir

01:52au problème de banque,

01:55il faut faire attention.

01:59Aujourd'hui, nous sommes dans la réglementation bancaire

02:01et la réglementation micro-finances.

02:03Mais il y a beaucoup de choses qui sont en train de se passer.

02:06Vous parlez de BIDC

02:09et d'un scandale de 8 milliards.

02:14Avant, il y avait l'affaire Azer.

02:17Et vous n'étiez pas là.

02:21Nous avons commencé à parler

02:23parce que ceux qui donnaient l'information,

02:26quand nous l'avons écoutée,

02:31nous l'avons laissée partir.

02:33C'est ce qu'ils ont donné.

02:35Des documents, des lettres.

02:37Donc le Premier ministre doit s'expliquer

02:40parce qu'on a incriminé un ministre de son gouvernement.

02:43Et la BIDC n'est pas une banque commerciale.

02:47C'est une banque d'investissement.

02:49C'est un ministre des Finances

02:51détenu à 70% de capital par les états.

02:5415 états du Sénégal.

02:56Il y en a 7 et quelques pourcents.

02:58Il y a 3 pays de l'AIS qui sont sortis.

03:00On va résumer les trucs.

03:02C'est 7% pour les 3.

03:04Nigeria, Ghana, Côte d'Ivoire.

03:07Nous, on a 7%.

03:09Mais une banque d'investissement

03:11qui n'est pas commerciale,

03:15qui transfère 8 milliards

03:18entre un homme d'affaires et un ministre du gouvernement,

03:21c'est un scandale.

03:23Je pense que les Sénégalais...

03:25Tout à l'heure, j'ai entendu un de mes collègues

03:27parler de 7 milliards.

03:29Vous n'avez même pas l'air d'en parler.

03:31Vous n'avez même pas l'air d'en parler.

03:34Donc, quand on est courtois, on laisse les gens parler.

03:38Donc, je pense que

03:40M. le ministre, c'est des...

03:43C'est des gens qu'on doit soutenir.

03:47Parce que, quand même,

03:49je pense que les Sénégalais,

03:51quand ils se sont réunis,

03:53ils se sont rendus compte

03:55qu'ils n'ont rien à perdre.

03:57Et aujourd'hui,

03:59on voit que

04:01beaucoup de choses

04:03qu'on a dit par rapport

04:05aux finances publiques, il n'y a rien.

04:07J'avais dénoncé à son époque

04:09le vote du budget sans débat.

04:11Et aujourd'hui, toutes les situations

04:13que nous vivons, les problèmes des étudiants,

04:15les difficultés qu'il y a

04:17dans les syndicats,

04:19avec énormément de difficultés,

04:21viennent de la transparence

04:23dont on sait exactement

04:25où on va avec les finances publiques.

04:27Donc, je voudrais que

04:29vous nous éclairez sur ça.

04:31Ce qui reste, c'est que

04:33les réformes majeures qu'il y a

04:35dans la disposition par rapport

04:37aux règlements bancaires et microfinances,

04:39je voudrais que vous nous en faites cas

04:41pour nous montrer. Je vous remercie.

04:43Merci honorable Abdoumbaw.

04:45Honorable Tafsir Khaï,

04:47vous avez la parole.

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