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Guerre Israël-Hamas : retour à la case départ ?
Europe 1
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11/02/2025
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🗞
News
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00:00
Benjamin Netanyahou dit qu'on reprendra les combats dans la bande de Gaza si jamais les otages ne sont pas libérés.
00:08
17 libérables, 9 sont encore en vie.
00:11
Gilles William, Goldenadel, en fait c'est un retour à la case départ.
00:15
C'est-à-dire qu'on pensait, on avait une lueur d'espoir avec cette trêve.
00:18
On s'était dit, bah tiens, on se dirige quand même peut-être vers quelque chose de meilleur.
00:21
Alors, au moins les choses sont clarifiées parce qu'il n'était pas clair dans l'esprit du public
00:29
que si jamais les otages n'étaient pas libérés, eh bien la guerre se poursuivrait.
00:36
C'est ça.
00:37
Bah, attend, les choses sont clarifiées, au moins, il n'y aura pas d'ambiguïté.
00:42
Je voudrais quand même revenir sur ce que je vous disais à propos de la passivité,
00:49
l'indifférence de l'audiovisuel de service public.
00:52
Vous le savez peut-être, j'ai adressé une lettre ouverte à la directrice de Radio France
00:57
il y a trois jours pour me plaindre d'escaliter de président d'Avocats sans frontières
01:02
de la manière dont la question israélo-palestinienne était traitée.
01:06
Mais de manière documentée.
01:07
Avocats sans frontières avait obtenu par deux fois une sévère mise en garde de France Inter
01:15
pour donner les bilans du Hamas sans le conditionnel,
01:21
comme s'il s'agissait du journal officiel, mais sans même les sourcer Hamas.
01:26
Eh bien, je peux vous dire que le samedi à 11h, France Inter récidivait.
01:32
Ça veut dire simplement qu'il n'y a aucune crainte véritable de l'ARCOM.
01:39
D'abord, l'ARCOM n'a sorti pas sa d'amende, donc il y a peu de chance que France Inter s'amende.
01:47
Ça, c'est la première chose.
01:48
Et deuxièmement, ce qui est incroyable, c'est que dans le journal de 19h de France Inter,
01:53
je vous assure que c'est vrai, sinon qu'on me poursuive pour diffamation,
01:57
on expliquait tranquillement que les Israéliens en voulaient,
02:03
à cause de la manière dont se passait la restitution des otages,
02:09
mais ils en voulaient à qui ?
02:10
Pas au Hamas, au premier ministre israélien.
02:13
Je veux dire, à ce degré de la désinformation,
02:16
au-delà de la question israélo-palestinienne,
02:20
l'emprise de l'idéologie sur l'audiovisuel de service public,
02:24
moi, ça me fait peur.
02:26
Jules Thérèse ?
02:27
Sur cette question du décompte du ministère de la Santé,
02:29
il y a eu un grand débat dans toutes, je pense, les rédactions de France
02:33
pour savoir si, oui ou non, on les donnait.
02:35
Je crois que sur Europe 1, CNews et au JDD, on ne les donne pas,
02:39
puisqu'on estime que ce sont des chiffres qui ne sont pas fiables.
02:42
Dans toutes les autres rédactions de France, on les utilise.
02:45
Gilles William, la question, ce n'est pas seulement France Inter.
02:48
Le vrai débat, il devrait se poser sur l'agence France Presse,
02:50
qui est notre agence que tous les journalistes possèdent.
02:54
On reçoit toutes leurs dépêches, et bien moi, tous les jours,
02:56
qui est payante absolument pour les journalistes,
02:58
ça coûte très très cher.
03:01
Il faut savoir que moi, tous les jours, j'ai une alerte de l'AFP
03:05
qui me dit qu'il y a 40 000 morts à Gaza
03:08
selon le ministère de Santé du Hamas.
03:11
Donc la question, ce n'est pas France Inter,
03:12
c'est toutes les rédactions de France, et on ne l'a pas vue.
03:15
On n'a pas vu que France Inter.
03:16
Il y a eu une légende dans un article de Libération
03:19
qui parlait des otages palestiniens.
03:25
Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
03:27
Donc, ce n'est pas que France Inter, ce n'est pas que le service public.
03:30
En effet, le facteur aggravant pour le service public,
03:33
c'est que c'est vos impôts, Gilles William, qui les financent.
03:35
Non mais il y a ça, il y a deux degrés de désinformation.
03:39
Au premier degré, je suis d'accord que l'AFP est coupable de bien des choses,
03:42
y compris de ne jamais avoir voulu nommer le Hamas terroriste,
03:48
alors même qu'il est classé terroriste, notamment par la France.
03:51
Mais là, c'est encore plus grave.
03:52
Ce n'est pas qu'on se contente de donner les bilans du Hamas,
03:56
c'est qu'on ne les source pas.
03:58
On vous dit, à 11 heures, il y a eu 48 000 morts à Gaza.
04:01
Si, ils les sourcent, ministère de Santé du Hamas.
04:05
On ne sait pas ce que c'est.
04:05
Même pas.
04:06
Si, je vous jure, quand je le reçois, c'est le problème.
04:09
Je vous parle de France Inter.
04:11
Mais France Inter, quand ils disent le journal oralement,
04:13
ils ne disent pas forcément ce long.
04:17
C'est un dégré supplémentaire qui a été condamné par l'ARCOM.
04:23
Moi, le journal de 19 heures de France Inter,
04:26
je ne peux pas l'écouter pour des raisons que vous comprenez.
04:28
Mais quand bien vous fassent.
04:28
Je ne sais pas encore.
04:32
C'est la solution de facilité.
04:34
Pour ceux qui connaissent, comme les vieux messieurs comme moi,
04:37
Jacques Mélic qui avait le don d'ubiquité,
04:38
vous vous souvenez bien sûr de Jacques Mélic qui se retrouvait à Paris,
04:41
je ne sais plus de quelle ville, en même temps.
04:43
À Dunkerque, il me semble.
04:44
Au même moment, bien sûr.
04:46
L'affaire Jacques Mélic.
04:47
Je voudrais qu'on écoute Linda Kebab, secrétaire nationale du syndicat de police,
04:50
unité SGP Police Force Ouvrière.
04:53
Elle était chez Sonia Mabrouk ce matin sur Europe 1 Essay News.
04:57
Dans la mort de la petite Louise, 11 ans,
05:01
elle dit que c'est une faillite collective de tous les services de l'État.
05:04
Quand on entend des politiques, ils seront lourdement sanctionnés.
05:07
Nous ne les laisserons pas s'en sortir.
05:09
En fait, déjà un, il y a l'indépendance de la justice,
05:11
donc le politique là-dessus n'a absolument pas son mot à dire.
05:13
La seule chose sur laquelle le politique peut agir, c'est la prévention.
05:16
Éviter que les événements arrivent.
05:17
Et donc, à chaque fois qu'un événement de ce type arrive,
05:19
la seule chose que le politique devrait dire, c'est
05:21
nous avons failli et nous devons travailler à faire en sorte que ça n'arrive plus.
05:24
Nous avons failli.
05:25
Oui, bien sûr.
05:26
Donc faillite collective.
05:27
Bien sûr, c'est une faillite.
05:27
Vous savez, quand des faits qui portent atteinte à des enfants dans un pays aussi pacifié,
05:32
aussi riche, aussi développé que le nôtre arrivent,
05:35
c'est qu'il y a une faillite collective.
05:36
Mais comment est-ce que des individus qui sont connus des services de police et de justice
05:39
parviennent à commettre des faits pareils
05:41
sans qu'ils n'aient été sérieusement pris en charge,
05:43
sans que les moyens n'aient été mis en oeuvre ?
05:46
Qu'est-ce qu'on fait ?
05:47
D'habitude, on met une cellule d'écoute psychologique.
05:51
C'est le premier réflexe.
05:53
Et après, est-ce qu'il se passe vraiment des choses à la raison, la Nina Kébab ?
05:56
Elle pose la question.
05:57
Est-ce qu'on réfléchit, on se met autour d'une table,
05:59
est-ce qu'on dit qu'est-ce qu'on peut faire de plus ?
06:00
Le problème, c'est que le politique ne fait plus rien.
06:04
Ça fait huit ans, et si j'étais un petit peu mesquin,
06:07
je dirais même une quinzaine d'années,
06:08
que les homicides, les tentatives d'homicides augmentent,
06:12
que les violences avec armes augmentent,
06:14
que les violences sans armes augmentent,
06:15
que les combriolages augmentent.
06:17
Que fait le politique pour répondre à cela ?
06:19
Dès qu'il y a un fait divers,
06:20
qui ne sont plus malheureusement des faits divers,
06:22
mais qui sont des faits de société,
06:23
on a une partie de l'échiquier politique qui nous dit
06:25
attention, c'est de la récupération,
06:27
vous n'avez pas le droit de parler de ce sujet.
06:29
On a une autre partie de la classe politique
06:32
qui nous dit qu'ils font des lois,
06:33
que ça avance, qu'il va y avoir des propositions de loi
06:36
qui vont être déposées,
06:36
qu'il y a trois ans, nous avons fait une loi
06:39
qui a fait beaucoup avancer les choses,
06:40
alors que sur le terrain, on ne constate rien.
06:42
On a une autre partie de l'échiquier politique
06:44
qui n'est pas en responsabilité
06:45
et qui bien souvent propose des choses
06:48
qui ne collent pas réellement à la réalité.
06:50
Le problème, c'est que la faillite est collective
06:53
dans la classe politique,
06:54
c'est qu'ils n'ont rien fait depuis quinze ans
06:56
et qu'Emmanuel Macron portera un bilan migratoire,
07:00
certes, mais surtout sécuritaire,
07:01
qui sera l'un des plus chaotiques
07:03
parce qu'en huit ans, la crise,
07:06
et en tout cas les personnes qui se disent en insécurité
07:09
dans notre pays, a été de manière croissante.
07:12
C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
07:13
on le voit bien depuis qu'il y a cette affaire,
07:16
cette mort de Louise,
07:18
on a des témoignages de parents
07:19
qui nous disent qu'ils ne veulent plus
07:21
que leur enfant sorte seul,
07:22
ils achètent des téléphones
07:24
à des enfants de plus en plus jeunes
07:25
pour la simple utilisation de...
07:27
ils appellent leurs parents sur leur trajet.
07:30
En France, aujourd'hui, on n'est plus en sécurité
07:32
et ça, ça n'incombe pas que à la justice.
07:35
Ils ont des airtags, ils se sont tracés.
07:37
Je veux bien qu'on mette tout sur le dos
07:39
des juges et des magistrats,
07:40
mais en un moment donné, il y a des hommes politiques
07:42
et là où Linda Kebab, je pense, a tort,
07:44
c'est qu'elle nous dit qu'il y a en France
07:46
l'indépendance de la justice.
07:47
Si la justice ne convient pas à nos politiques,
07:50
eh bien, ils peuvent la changer.
07:51
Ils peuvent faire d'autres lois,
07:53
des lois beaucoup plus dures.
07:54
L'inertie de l'administration,
07:55
ils peuvent y mettre fin.
07:56
Gérald Darmanin est en train de commencer,
07:58
mais il y a encore tellement, tellement,
07:59
tellement de choses à faire
08:01
que notre classe politique,
08:02
elle doit se réveiller parce que des Louise,
08:04
des Philippines, des Thomas, des Lola,
08:07
eh bien, honnêtement, moi, j'en ai assez.
08:08
J'en ai assez de connaître ces prénoms par cœur.
08:10
J'en ai assez de les répéter
08:11
à longueur d'émission
08:12
et j'en ai assez de les commencer.
08:13
J.L.W.G.
08:14
Vous les oubliez, même.
08:15
Vous avez oublié Elias.
08:17
Pour un téléphone.
08:18
Et tout cela, c'est dans un espace...
08:21
De 15 jours.
08:21
De 15 jours, pour un téléphone.
08:24
Bon, c'est la barbarie à visage urbain
08:27
avec la sortie des couteaux
08:30
et pour des multifactoriels,
08:32
si j'ose dire.
08:34
Je constate une seule chose.
08:37
Jules Torres parle de la responsabilité
08:39
d'Emmanuel Macron.
08:41
Je m'associe à lui.
08:43
Je vois un Emmanuel Macron
08:45
qui avait prononcé des paroles
08:48
très fortes,
08:49
très fortes,
08:50
qui parlaient de la douleur
08:51
du peuple français
08:53
lorsqu'il s'agissait de Nahel
08:55
dans le cadre d'un refus d'obtempérer.
08:57
Il ne faut pas l'oublier.
08:58
Mais voilà.
08:59
Et là, pour la petite Louise,
09:02
rien.
09:03
Rien.
09:04
Pour Nahel, le jour même,
09:05
il est à Marseille.
09:07
Il est à Marseille
09:08
et il dit
09:09
c'est inexcusable.
09:10
Inexcusable.
09:10
Souvenez-vous.
09:11
Après, il avait rétropédalé.
09:12
La différence de comportement,
09:16
si j'ose dire,
09:17
le silence est parlant.
09:20
On va marquer une pause
09:22
dans cette Europe un soir.
09:23
Je vous annonce que tous les matins
09:25
à 9h moins 20.
09:27
Dans Europe un matin,
09:28
vous retrouvez Olivier Delagarde
09:30
qui lit, analyse, commence
09:32
tout ce qui fait la une de la presse
09:33
parce qu'il y a tout dans les journaux.
09:35
Tout pour nous informer,
09:36
nous faire réfléchir,
09:37
nous indigner ou nous faire rire.
09:39
La revue de presse d'Olivier Delagarde,
09:40
signature Europe un,
09:41
tous les matins,
09:42
9h moins 20.
09:43
Et quand vous voulez, bien sûr,
09:44
en replay ou sur l'appli Europe un.
09:46
A tout de suite
09:47
dans Europe un soir.
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