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Alors que le droit du sol fait débat au sein du gouvernement, le journaliste Arthur de Watrigant réagit : «Ce n'est pas parce que vous supprimez le droit du sol que plus personne ne peut devenir Français. [...] On peut épouser la France à partir du moment où on la désire»

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Transcription
00:00On n'a pas vu la transformation quand on est passé du droit du sang en droit du sol.
00:04Le droit du sang, c'est recevoir une terre en héritage et donc on est débiteur.
00:08Le droit du sol, on nous explique que la France est une idée.
00:11Donc en fait, on refile une idée comme ça vite fait.
00:13Forcément, ça ne peut pas marcher.
00:15Mais ce qui est encore plus effrayant, c'est la différence entre le peuple français et leurs représentants.
00:22Sur le droit du sol, sur l'immigration, la majorité fait consensus.
00:26C'est-à-dire que nos responsables politiques ont oublié que leur légitimité venait des Français.
00:32C'est-à-dire que c'était une charge qu'ils avaient et non pas une dot.
00:36Et là, ils ne veulent pas d'un débat dont la majorité des Français non seulement veulent le débat,
00:39mais ils savent à quelle réponse ils vont donner.
00:43Et ensuite, ce n'est pas parce que vous supprimez le droit du sol que plus personne ne peut devenir Français.
00:48Sauf que la différence, c'est qu'en supprimant le droit du sol,
00:52on va devoir rappeler ou les gens vont devoir se rendre compte
00:55qu'on peut épouser la France à partir du moment où on la désire du plus profond de son âme et du plus profond de son cœur.
01:00C'est simplement ça.
01:02Et à partir de là, ça va se déployer d'un point de vue technique, d'un point de vue politique, d'un point de vue administratif.
01:08Mais la philosophie de départ n'est pas bonne.

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