Kosovo : l'approche agressive de l'administration Trump bouscule la campagne électorale

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L'ancien envoyé américain pour le Kosovo et la Serbie, Richard Grenell, récemment nommé envoyé spécial de Donald Trump pour les missions spéciales, a critiqué le Premier ministre kosovar Albin Kurti, provoquant la perplexité au Kosovo juste avant le vote de dimanche.

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00:00Le premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, n'a pas reçu le soutien qu'il espérait

00:05de la part de Washington, alors qu'il fait actuellement campagne en vue d'un second

00:08mandat.

00:09Vendredi, Albin Kurti a déclaré à la presse albanaise que les relations du Kosovo avec

00:13Washington étaient actuellement à leur meilleur niveau.

00:15Un point de vue que ne partage visiblement pas Richard Grenell, l'envoyé spécial de

00:20Donald Trump.

00:21Celui-ci a en effet répondu sèchement à Albin Kurti sur X, qualifiant sa déclaration

00:25de fantasme.

00:27Richard Grenell affirme au contraire que les relations diplomatiques entre les deux pays

00:30sont au plus bas.

00:31Cette approche agressive étonne le rédacteur politique Geraldine Fazliou.

00:56En revanche, dans la partie serbe de Mitrovica, nombreux sont ceux qui espèrent une période

01:07de bonnes relations entre les serbes et l'administration de Donald Trump, comme l'explique le responsable

01:11du ONG local.

01:26La perspective d'une normalisation des liens entre serbes et albanais du Kosovo a perdu

01:41du terrain ces dernières années.

01:43Pristina a considéré Washington comme un pilier de sa sécurité depuis des décennies.

01:47Mais l'imprévisibilité de Donald Trump pourrait changer la donne dans les Balkans.

01:51La Serbie ne reconnaît toujours pas l'indépendance du Kosovo et les tensions restent vives entre

01:56Pristina et Belgrade.

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