Le président du Sénat a déclaré n'avoir pas été informé de cet achat, qui a été mis en lumière par "Le Canard enchaîné", et a indiqué avoir demandé l'ouverture d'une enquête.
## Une reconnaissance de faute Dans une interview accordée au Parisien, Gérard Larcher a reconnu que l'achat de nouveaux sièges pour la présidence de séance, coûtant plusieurs dizaines de milliers d'euros, constituait une "erreur". Selon les révélations de mardi, le Sénat avait commandé un siège présidentiel pour un montant de 40 000 euros hors taxe.
## Précision sur le coût En réponse aux interrogations, le sénateur membre des Républicains a corrigé le montant, précisant que le coût exact s'élevait à "34 000 euros pour deux fauteuils et un prototype". Gérard Larcher a également souligné que le mobilier avait une certaine valeur historique, justifiant ainsi le prix, tout en admettant qu'il aurait fallu être plus vigilant concernant le coût final de ces acquisitions.
## La nécessité de la rigueur budgétaire "Il est impératif de prôner la réduction des dépenses publiques et d'appliquer cette règle à soi-même", a-t-il ajouté. Au cours de cette même interview, il a exprimé son souhait que le nouveau gouvernement de François Bayrou, qui doit s'exprimer mardi sur sa déclaration de politique générale devant le Parlement, s'engage vers une politique de réduction du déficit et de contrôle des dépenses publiques, avec des mesures concrètes.