Un rendez-vous jugé "tardif". C'est le constat de Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, exprimé ce samedi sur franceinfo. La Coordination rurale partage cette inquiétude et maintient son appel à des manifestations "à Paris" ainsi que dans "toute la France" à partir du dimanche 5 janvier, considérant que la date fixée pour la rencontre est trop éloignée.
## Les agriculteurs inquiets face aux promesses La porte-parole de la Confédération paysanne reste prudente quant aux engagements potentiels du gouvernement et fait part de ses doutes : "Les annonces de la ministre de l'Agriculture ne répondent pas aux réelles difficultés rencontrées par les agriculteurs". Elle attend des décisions concrètes qui sauraient faire face aux enjeux pressants des agriculteurs, soulignant que ce qui est proposé actuellement ne suffit pas.
## La Confédération paysanne exige des actions tangibles Pour commencer, la Confédération réclame des "mesures concrètes pour améliorer le revenu des agriculteurs", notamment en garantissant des prix rémunérateurs supérieurs aux coûts de production. Laurence Marandola avertit : "Sans cela, nous travaillons à perte et cela peut nous mener à la faillite". Elle insiste aussi sur la nécessité d'un "accompagnement clair" et de protections face aux aléas climatiques.
## Demande de changement dans les relations gouvernementales Il est également crucial pour elle que cesse "l'immobilisme historique" entre le gouvernement et la FNSEA, syndicat majoritaire. "Des changements sont nécessaires", déclare-t-elle. "Nous ferons part de ce troisième besoin à François Bayrou la semaine prochaine, en appelant au respect du pluralisme syndical et à la représentation de chaque agriculteur et agricultrice, pas seulement de ceux qui suivent le modèle industriel".