Bruno Retailleau : «Mes convictions ne sont pas à vendre»

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À quelques heures d'un nouveau gouvernement, certains ministres souhaitent à n'importe quel prix rester en poste. Mais pour Bruno Retailleau, les conditions ne sont pas négociables.

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00:00Rester en poste, oui, mais à ces conditions.

00:04Bruno Retailleau n'est pas pris au sacrifice depuis la nomination du premier ministre.

00:08Selon lui, le choix de participer au gouvernement de François Bayrou, pour les Républicains,

00:13n'a rien d'évident.

00:14François Bayrou, contrairement à Michel Barnier, n'appartient pas à notre famille

00:18politique.

00:19Ses choix, par le passé, n'ont pas toujours été les nôtres.

00:21Un climat politique tendu, instable, qui complique la tâche du gouvernement.

00:27Rejoindre le gouvernement aujourd'hui est tout sauf confortable.

00:31Rien n'est stable.

00:32L'arithmétique au Parlement est toujours aussi désespérante.

00:35Pour cela, Bruno Retailleau compte maintenir la politique de fermeté engagée sous l'autorité

00:41de Michel Barnier, notamment sur la question sécuritaire et migratoire.

00:45Autre point important, le budget et le pouvoir d'achat.

00:49Que l'on baisse les dépenses plutôt que d'augmenter les impôts, que le travail

00:53que l'effort de ceux qui ont travaillé toute leur vie soit reconnu et que l'assistanat

00:57cesse.

00:58Dernière condition non négociable, un gouvernement sans la participation de la gauche, membre

01:04du Nouveau Front Populaire, qu'il juge otage de Jean-Luc Mélenchon.

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