ED 20 dec TOPO sapiniere

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Transcript

00:00Cette exploitation qui se trouve à Notre-Dame-de-Lourdes a pratiquement écoulé tous ces sapins, soit près de 5000 arbres.

00:07C'est pas mal dans le pic de notre récolte pour nous autres.

00:10La plus grosse année, c'est le pluie d'un dur labeur, donc ça fait du bien.

00:15Je pense qu'il y a beaucoup d'investissement.

00:17Dans la province, il est difficile de cultiver plusieurs variétés.

00:21Le sapin baumier demeure le plus vendu.

00:24L'arbre emblématique du Beaubondouc, c'est le sapin baumier.

00:27Ça fait qu'il pousse très bien ici.

00:29Il y a aussi une grande demande pour le sapin frasier,

00:33mais il est vraiment plus difficile à cultiver ici au Nouveau-Brandevuc, surtout dans le nord.

00:37C'est un sapin qui ne tolère pas le froid ou l'eau.

00:41Sophie Michel-Cyr doit surtout approvisionner les États-Unis.

00:44J'ai l'impression qu'on va probablement se frapper un plafond.

00:47L'aspect du taux d'échange avec le dollar américain qui est en faveur pour nous en ce moment.

00:54Elle craint toutefois les tarifs douaniers de 25 % que pourrait imposer Donald Trump.

00:58C'est des produits bruts. Oui, ça m'inquiète parce que le sapin, c'est vraiment un produit qui est brut.

01:04En effet, le marché local serait insuffisant pour permettre à l'exploitation de continuer.

01:09Nous, on ne peut vraiment pas nous dépendre du marché local pour vendre et couler tous nos sapins.

01:16Donc, on est vraiment influencés par le marché international.

01:20Il faut compter en moyenne plus de 70 $ pour un sapin de près de 2 mètres.

01:24Moi, je m'attends que ça plafonne et que ça peut-être se descende même un petit peu.

01:29On peut vraiment aujourd'hui commercialiser tous les types de sapins.

01:33L'arbre de Noël naturel semble en tout cas gagner le cœur de plusieurs.

01:37C'est une tradition et c'est quelque chose qui est réconfortant.

01:41Mylène Thomas, CIMT TVA, Notre-Dame-de-Lourdes.