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La chronique éco du 19/12/2024
CNEWS
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19/12/2024
L'éclairage économique d'Éric de Riedmatten sur un sujet d'actualité.
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00:00
On va revenir sur ce mariage probable avec vous, Eric de Ritmatel,
00:04
entre les géants japonais Nissan et Honda.
00:06
Et pour les Français, ça aurait un gros impact.
00:09
Expliquez-nous.
00:10
Oui, parce que vous vous souvenez de Renault-Nissan.
00:13
On ne peut pas oublier, pendant 25 ans, on en a parlé.
00:15
C'était un mécano considérable, alors qu'il est toujours en place,
00:18
mais qui fonctionne mal.
00:19
Carlos Ghosn, qui était le président de Renault-Nissan pendant un temps,
00:23
est aujourd'hui en fuite, on peut le dire, au Liban.
00:25
Donc voilà, parce que les Japonais, bien sûr,
00:29
se sont un peu retournés contre cette alliance.
00:32
Ils voulaient reprendre leur indépendance.
00:33
Sauf que Nissan va mal, Nissan perd de l'argent,
00:36
veut sortir de Renault et se marier avec un Japonais.
00:40
Et c'est le projet d'aller rejoindre Honda.
00:42
Ce serait d'ailleurs au grand bénéfice de Renault.
00:44
D'ailleurs, hier, on a vu le cours de bourse de Renault monter en flèche.
00:48
Et ça, c'était une surprise.
00:49
Eric, en quoi l'État français est-il concerné ?
00:53
Parce que l'État possède toujours 15 % de Renault et bien sûr avec Nissan.
00:58
Donc il a intérêt à voir Renault remonter en bourse.
01:01
Parce que je vais vous dire, si Renault vendait sa participation dans Nissan,
01:04
il récupérait 14 milliards.
01:06
Vous vous rendez compte ?
01:07
Et bien sûr, Renault aurait de l'argent qui rentrera dans ses caisses
01:10
et l'État aurait sa part.
01:11
Et convenez-en, franchement, est-ce que le rôle de l'État français,
01:15
c'est d'avoir une part dans Renault-Nissan ?
01:17
C'est fini tout cela.
01:18
Ça n'a pas un grand intérêt, surtout que maintenant, la part est plutôt infime.
01:21
Donc ce serait plutôt bénéfique pour Renault et pour l'État français.
01:25
Et c'est aussi le début des grandes manœuvres dans tout le secteur automobile.
01:28
Et c'est ce qui est inquiétant, parce que les grands groupes,
01:30
tels qu'on les a connus, sont en train d'évoluer.
01:33
Ils vont devoir grossir, ils vont devoir grandir encore plus.
01:36
Alors Renault, le problème, c'est qu'ils pourraient se retrouver tout seuls.
01:39
Ça, ce n'est pas bien.
01:40
Pendant que les marques chinoises sont en train de monter en flèche.
01:43
Elles sont en train de créer des véritables réseaux de vente dans toute l'Europe
01:46
et surtout en France.
01:48
BYD, par exemple, que je vais rencontrer cet après-midi,
01:51
m'expliquait qu'ils sont déjà désormais devant Tesla,
01:55
l'Américain numéro un mondial.
01:57
Les Chinois prennent le devant.
01:58
Et si les ventes électriques sont mauvaises aujourd'hui en France,
02:01
c'est parce que les voitures européennes électriques sont devenues trop chères.
02:05
Pour être fort, il faut se regrouper et puis être plus productif.
02:09
Alors ça va se faire.
02:10
Vous avez bien vu Stellantis, qui est l'ancien Peugeot Citroën,
02:12
qui maintenant a une dizaine de marques comme Jeep, comme Chrysler, comme Fiat.
02:16
Eh bien, ils essayent de grossir pour justement vendre des voitures électriques
02:19
moins chères ou en tout cas avec une productivité meilleure.
02:22
Mais il y a une condition derrière tout ça.
02:24
Il y aura moins d'usines.
02:25
Il y aura moins d'emplois et les salaires vont baisser.
02:27
Vous vous rendez compte ?
02:28
Volkswagen l'a annoncé.
02:29
Volkswagen, le géant allemand, va devoir baisser les salaires.
02:32
Ce qu'on retient de tout cela, c'est que c'est très clair.
02:35
L'offensive asiatique est très forte.
02:37
Elle déferle sur l'Europe pendant que nous, eh bien Français, Européens,
02:41
on est en pleine tourmente et incapables de se réformer.
02:49
C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
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