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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Nous sommes mardi 17 décembre et dans une semaine, à cette heure-là, où serez-vous ?
00:10C'est mes Noëls, je serai autour de la bûche peut-être, peut-être pas autour de la bûche déjà, mais bon.
00:16Elisabeth Lévié, là, Gilles-William Golnadel, vous partez demain matin, c'est la dernière fois que vous êtes avec nous de l'année.
00:22Je comprends votre émotion.
00:24Alors, si c'est la dernière fois, d'abord, je voulais vous remercier, vraiment.
00:28Je sais combien cette année a été difficile pour vous et combien nous sommes de tout cœur avec vous, toujours et tout le temps.
00:35Et combien vous êtes...
00:37J'étais bien avec vous.
00:38Est-ce que vous êtes indispensable à cette émission ?
00:41Les gens veulent me faire croire, mais vous savez, personne n'est tiré en pleine vague.
00:46Franchement, je ne voudrais pas faire un exercice de modestie forcée, mais très sincèrement, je pense que vous allez pouvoir tenir 2-3 jours.
00:542-3 jours, c'est...
00:55Yoann Ouzaïe est là également et notre ami Olivier Dartigolle.
00:59Bon, vous partez demain pour Israël.
01:01Je ne serai pas loin de Bethléem le 24.
01:03C'est vrai.
01:04Et tout ce que j'ai...
01:05Tu ne vas jamais ?
01:06Voilà.
01:07Rejoindre votre famille.
01:08Et à travers vous, on salue tous les Français juifs.
01:11On les embrasse tous.
01:12Et même les autres.
01:13Et même les autres.
01:15Mais bien sûr.
01:16Il n'y a pas de raison.
01:17Mais bien sûr.
01:18On va parler de François Bayon, on a beaucoup de...
01:20Merci de ne pas me présenter.
01:21J'ai pas dit Philippe Bidjerer.
01:24J'ai pas dit Goldenal.
01:26J'ai pas dit Philippe Bidjerer.
01:28Si, mais si.
01:29Mais bien sûr que si.
01:30Si, mais si.
01:31Je demande à Benjamin Nouveau...
01:33Si, si.
01:34Je ressens encore une pierre de plume dans mon jardin.
01:38Alors, je vous aime.
01:39Ah oui ?
01:40Enfin là, n'en faites pas trop non plus.
01:41Je vous aime.
01:42Cher Philippe.
01:43Oui, mais vous avez dit beaucoup de bien de Goldenal.
01:46Mais Philippe, vous êtes un des personnages, un des hommes les plus fins, les plus sûrs.
01:50C'est vrai.
01:51Les plus subtils et les plus remarquables de la rhétorique que je connaisse.
01:54Je vais faire du Goldenal.
01:55C'est totalement vrai.
01:56Arrêtez de parler de moi.
01:57Je veux bien qu'on passe l'émission à se balancer des fuites.
02:01Jacques Martin avait inventé ça au Petit Rapporteur il y a 40 ans.
02:04Ça s'appelait une séquence, la brosse à reluire.
02:06Il allait voir des gens et il disait...
02:08Je me souviens par exemple à Maurice Druon.
02:10Je crois que c'était Colaro.
02:12Vous êtes le nouveau Balzac, etc.
02:14Je ne m'exagère pas.
02:16Et c'était une séquence qui s'appelait la brosse à reluire.
02:19On ne va pas recommencer ?
02:20Oui, mais ça marche une fois.
02:21Ou alors il faut tout enregistrer d'un coup.
02:24Est-ce qu'on peut parler politique, s'il vous plaît ?
02:26Sérieusement.
02:27Parce que Marine Le Pen.
02:28Je me prépare à une présidentielle anticipée par précaution compte tenu de la fragilité
02:32d'Emmanuel Macron à confier Marine Le Pen aux Parisiens.
02:35Et ce sera dans le Parisien de demain.
02:37Vous vous préparez à une présidentielle anticipée.
02:39Elle répond, je me prépare à une présidentielle anticipée.
02:44Emmanuel Macron, peu de levier institutionnel qui lui reste.
02:47Sa situation est très fragile.
02:49Les problématiques pourraient même venir de son propre bloc central
02:52qui pourrait être en désaccord avec son Premier ministre ou des marchés financiers.
02:55Il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat.
02:59C'est la première fois qu'elle est sur cette ligne.
03:01C'est la première fois qu'elle le dit publiquement, effectivement, me semble-t-il.
03:05D'abord, elle a raison de se préparer.
03:06Parce que c'est la première fois que nous sommes dans cette configuration.
03:08C'est la première fois qu'une présidentielle peut avoir lieu de manière anticipée.
03:13Cette figure ne s'est jamais produite.
03:15Jean-Luc Mélenchon se prépare également.
03:17Édouard Philippe se prépare à sa manière.
03:19Là, elle le fait savoir.
03:20Pourquoi est-ce qu'elle le fait savoir ?
03:21Moi, j'y vois aussi un message adressé aux magistrats
03:24qui vont devoir se prononcer le 31 mars prochain sur son inéligibilité.
03:29Je crois que c'est un message indirectement qu'elle leur envoie.
03:32C'est-à-dire qu'il y a une course contre la montre.
03:35Bien sûr.
03:36Parce que si on va au bout du mandat, Marine Le Pen fera sans doute appel.
03:41On repartira donc à zéro.
03:43Exécution provisoire, on peut imaginer qu'elle ne soit pas prononcée.
03:46Vous n'en savez rien.
03:47Je n'en sais rien.
03:48Mais par définition, je n'en sais rien.
03:49Mais elle sera peut-être même relaxée.
03:51Mais la jurisprudence a priori...
03:52Relaxée, non.
03:53Bon.
03:54Donc, ça voudrait dire que si elle fait appel au printemps 2025,
03:57ça pourrait arriver à l'automne 2026.
04:00Ça veut dire un appel probablement en pleine campagne présidentielle.
04:02Voilà.
04:03Donc, il y a aussi cela, effectivement, qu'il faut penser.
04:06Je ne sais pas si vous avez...
04:07Philippe Bilger.
04:08Mais si je comprends bien, elle évoque une fragilité
04:12non pas du caractère et du tempérament,
04:14mais les circonstances qui entourent Marine Le Pen
04:18et la crise politique d'aujourd'hui.
04:20Oui, il y a deux raisons, me semble-t-il,
04:22qui la poussent à prendre la parole et à prononcer cette phrase.
04:25Effectivement, une réalité politique existe, naturellement,
04:28mais aussi un message au magistrat.
04:30Attention au verdict que vous allez prononcer contre moi
04:33parce que je suis officiellement candidate à l'élection présidentielle.
04:36Franchement, vous croyez que c'est de nature à impressionner des magistrats
04:40et vous croyez qu'elle peut le penser ?
04:41C'est presque incitatif.
04:43Non, mais vous ne croyez pas que l'entêtement d'Emmanuel Macron
04:47à demeurer lui-même jusqu'à contrevent Vémaré
04:51va dominer largement la prétendue fragilité des crimes Marine Le Pen ?
04:56Philippe Bilger, on peut en parler pendant deux années,
04:58il a été élu pendant cinq ans.
05:00Quand on commence à entrer dans cette idée de vouloir faire partir
05:03le président de la République avant son mandat,
05:05depuis le départ, je pense que ce n'est pas une bonne idée.
05:07Les Français l'ont élu pour 25 ans
05:11parce que tu peux dire ça, tu vas dire ça d'un maire, après d'un maire.
05:14Vous avez raison, mais c'est déjà une bonne idée.
05:18C'est ce que dit Marine Le Pen.
05:21J'ai lu un titre où on entend que François Bayrou
05:24va recevoir Emmanuel Macron.
05:26J'ai eu l'impression qu'on avait changé de monde.
05:29François Bayrou, justement, puisqu'il a été attaqué fortement après son...
05:35Tous les jours, il fait une gaffe.
05:37Hier, il en avait fait une.
05:39Là, il en a fait une deuxième en voulant réparer la première.
05:42Donc je ne sais pas...
05:43De quoi cela aura fait demain.
05:45J'aime quand vous terminez mes phrases.
05:47Stevie Gustave, je ne sais pas si vous le connaissez,
05:49il est député de la France Insoumise.
05:51Il a interpellé Monsieur Bayrou.
05:56Pendant que Mayotte pleure ses morts et Cher s'est disparu,
05:59que tant de citoyens se mobilisent, il nous est incompréhensible
06:03que vous ayez privilégié un conseil municipal,
06:06Monsieur le Premier ministre,
06:09plutôt que de vous rendre sur place.
06:11Ce choix vous engage.
06:13Que doit penser le peuple maorais d'un gouvernement
06:15qui regarde ailleurs pendant qu'il souffre ?
06:17Vous dites que le gouvernement n'était pas à Mayotte.
06:21Ce n'est pas exact.
06:23Il y avait deux ministres.
06:25Le ministre de l'Intérieur et le ministre de l'Outre-mer,
06:28qui étaient hier à Mayotte.
06:30Et le président de la République a annoncé qu'il irait à Mayotte.
06:34Il n'est pas d'usage que le Premier ministre
06:37et le président de la République
06:39quittent en même temps le territoire national.
06:42Surtout que, disons-le humblement,
06:45j'ai la responsabilité de proposer au président de la République
06:48un nouveau gouvernement.
06:51Et je le ferai dans les délais les plus rapides,
06:54comme nous en sommes d'accord avec le président de la République.
07:00La GAF, bien sûr, Mayotte, c'est le territoire national.
07:05Il le sait.
07:07J'espère qu'il le sait, les premiers ministres de la France.
07:11Mais en même temps, le détail n'existe pas.
07:14Ça montre comment il considère Mayotte.
07:17Je ne crois pas.
07:19Bien sûr que si.
07:21Mais c'est évident.
07:23Oui, il considère que Mayotte,
07:25ce n'est pas le territoire national au fond de lui.
07:28Pour des raisons diverses.
07:30Ça s'appelle un lapsus.
07:33Il est vraiment préoccupé par son oralité.
07:36Et il veut qu'elle soit la meilleure possible.
07:39Surtout préoccupé par le fait qu'on posait un gouvernement.
07:42Non, mais bien sûr.
07:44Mais il n'aurait pas dit ça de Nice ou de Bordeaux.
07:48Mais c'est pour ça que je vais vous dire.
07:51Le détail n'existe pas.
07:53Ça montre comment il perçoit Mayotte.
07:56Il n'est pas le seul, d'ailleurs.
07:59Je pense qu'il n'y a pas mal de Français de métropole
08:02C'est pas vrai.
08:04Tous les journaux ont ouvert avec ça, Pascal.
08:07Pourquoi il le dit ?
08:09Je pense que c'est une gaffe.
08:11En revanche, je ne pense pas que c'était une gaffe de ne pas y aller.
08:14Pourquoi il le dit ?
08:16Je vous pose une question simple.
08:18Pourquoi il ne dirait pas que Brest n'est pas dans le territoire national ?
08:21Parce que c'est loin.
08:23Parce qu'on prend un avion pour y aller.
08:25Je suis désolé.
08:27Si ça ne s'appelle pas une bourde,
08:29j'ai vraiment un problème avec le vocabulaire.
08:31Surtout qu'il finasse justement pour répondre
08:34d'une manière presque juridique à son interlocuteur.
08:38Il s'enfonce davantage.
08:40J'ai l'impression que cet homme-là n'est pas très en forme en ce moment.
08:43Je ne le trouve pas très aiguisé.
08:45Maintenant, le lapsus au niveau de l'inconscient,
08:48considérer que Mayotte n'est pas aussi Français que Pau,
08:51on ne peut pas exclure cette...
08:54C'est bien le problème, d'ailleurs.
08:56Écoutez les réactions.
08:59Quelques guirlandes.
09:01Certains en parlaient de naufrage.
09:03Quelques guirlandes.
09:05Le Premier ministre de la France a semblé ignorer
09:07que Mayotte était sur le territoire français,
09:09était un département français.
09:11Qu'il ait des expressions qui soient plus que maladroites
09:14sur le fait que Mayotte,
09:16ce n'était pas véritablement le territoire français
09:19quand il dit que le Président et le Premier ministre
09:22ne doivent pas quitter ensemble le territoire français
09:25alors que Mayotte est le territoire français.
09:27C'était un naufrage.
09:29Moi, je suis extrêmement inquiète d'avoir un Premier ministre
09:32qui, déjà, dans cette réponse-là,
09:34n'a pas conscience que Mayotte, c'est la France.
09:37Que c'est son rôle de Premier ministre
09:39d'être aux côtés de nos compatriotes.
09:41C'est triste. C'est triste.
09:43Ce n'est pas à la hauteur.
09:45Vraiment, ce n'est pas à la hauteur.
09:47Sa place n'était pas à Pau.
09:49Elle était à côté de tous ceux qui souffrent.
09:52Sa place, hier, n'était pas à Pau.
09:55Sa place n'était d'évidence pas
09:57au retour sur le cumul des mandats.
09:59Il n'y a pas une personne en France
10:01qui pense que sa place était à Pau, hier ?
10:03Si. Moi. On est trois, même.
10:05On l'a dit hier.
10:07C'est rare que je ne sois pas d'accord avec vous.
10:10Il y aurait eu un tsunami à Nice, par exemple,
10:12il serait allé à Nice ou pas ?
10:14En fait, vous me reprochez de ne pas faire de com'.
10:17C'est-à-dire, il y avait Bruno Retailleau à Pau.
10:20Je lui reproche. La politique, c'est du symbole.
10:24Je suis désolé de vous le dire.
10:27Quand le roi d'Espagne va à Valence,
10:30c'est du symbole.
10:33Évidemment qu'il ne va pas prendre sa pelle
10:35et aider les sauveteurs.
10:37Ça s'appelle du symbole.
10:39Je suis désolé. C'est du symbole.
10:41Mais quand tu diriges,
10:43et quand tu diriges, quelque soit,
10:45les symboles sont là.
10:47J'aimerais une précision.
10:49Ce que vous lui reprochez
10:51est davantage de ne pas avoir été
10:53physiquement présent
10:55dans la réunion de crise interministérielle
10:57que d'être parti à Mayotte.
10:59Alors en plus, est-ce qu'il est allé jusqu'au bout ?
11:01Visiblement, il dit des choses.
11:03Il dit qu'il est resté jusqu'au bout.
11:05Manifestement, il y a quelque chose qui n'est pas clair.
11:08S'il commence en plus à mentir et raconter des craques...
11:11Je voudrais terminer.
11:13Je suis d'accord sur le fait
11:15que c'est une erreur symbolique,
11:17une erreur de communication,
11:19que de ne pas être resté à Paris.
11:22Il n'aurait pas dû faire sa réunion de crise.
11:24Je peux terminer.
11:26Il aurait pu faire son conseil municipal en vision.
11:28Mais non.
11:30Il n'aurait pas dû faire son conseil municipal.
11:32D'abord, manifestement,
11:34il est parti 20 minutes avant la fin
11:36de la réunion de crise Place Beauvau.
11:38Il n'a pas...
11:40Il y a un journaliste qui dit ça ce soir.
11:42Alors qu'il dit le contraire.
11:44Le service politique de CNews le dit aussi ce soir.
11:46Donc c'est quand même ennuyeux.
11:48Et en plus de dire qu'il est resté jusqu'au bout.
11:50Ça s'appelle raconter des craques.
11:52Mais en plus de ça, Olivier,
11:54il n'aurait pas dû faire ce conseil municipal
11:56pour une raison qui est simple.
11:58Il a passé 4 heures à présider ce conseil municipal.
12:00Il n'aurait pas mieux fait, pendant ces 4 heures,
12:02de gérer la situation à Mayotte,
12:04de continuer à proposer son gouvernement ?
12:06Je suis en désaccord.
12:08Qu'est-ce qui vous a semblé
12:10que la réponse qu'il donne à Gérald Darmanin
12:12aujourd'hui à l'Assemblée nationale...
12:14Est-ce que vous avez eu le sentiment
12:16que vous aviez un Premier ministre
12:18qui a perdu hier à Pau ?
12:20Quand on est Premier ministre
12:22et qu'on a une crise de cette gravité
12:24à gérer à Mayotte, où il y a peut-être
12:26des milliers de morts,
12:28il y a des décisions à prendre...
12:30Très vite, on passe notre temps
12:32à dire que Paris méprise la province.
12:34Il y a une situation particulière,
12:36Elisabeth, très particulière.
12:38Mais encore une fois, vous vous intéressez
12:40trop aux symboles et ça devient de la com'.
12:42Madame Pannot et M. Béroux
12:44ont échangé aujourd'hui
12:47à l'Assemblée nationale.
12:49Écoutons.
12:51À cet instant et avant tout,
12:53la République doit porter secours
12:55par tous les moyens à Mayotte et à ses habitants.
12:57Dans ce contexte, M. le Premier ministre,
12:59vous n'auriez pas dû vous rendre à Pau
13:01pour conserver un mandat,
13:03mais à la réunion de crise de l'Elysée
13:05pour assumer votre nouveau rôle.
13:07J'étais à la réunion de crise avec le Président de la République.
13:09J'y ai participé
13:11de la première à la dernière minute.
13:13Simplement, j'y ai participé
13:15par visio comme
13:17le ministre de l'Intérieur
13:19y a participé par visio
13:21depuis l'île de la Réunion.
13:23Parce que je suis obligé
13:25de vous dire que Pau,
13:27c'est en France.
13:29À Mayotte, il y avait le ministre
13:31de l'Intérieur, c'est le Président
13:33de la République qui dirigeait la réunion
13:35de crise et j'y participais.
13:37Et donc,
13:39et donc,
13:41j'ai présidé
13:43le conseil municipal de ma ville
13:45de 19h à 23h.
13:47Je considère que
13:49ce faisant, j'étais
13:51aussi à ma place de citoyen.
13:53Et j'ai l'intention de défendre
13:55cette idée que la citoyenneté
13:57ne se divise pas
13:59entre être à Paris et occuper
14:01ses responsabilités de citoyen
14:03sur le terrain, ça va être
14:05un très grand sujet pour notre avenir.
14:07Yohann, on va évidemment vérifier
14:09tout ça, vous dites le service politique de CNews,
14:12c'est extrêmement simple à vérifier.
14:14On regarde à quelle heure
14:16a commencé le conseil
14:18municipal de Pau.
14:20Il a commencé à 21h20 ?
14:22Il vient de dire 19h.
14:24Il était
14:26convoqué à...
14:2819h20, pardon Pascal.
14:3019h20.
14:3220.
14:3419h20 et on verra
14:36à quelle heure est terminée
14:38la réunion
14:40de Chris, c'est tout, c'est assez simple.
14:42Et si effectivement,
14:44parce que là il dit je suis resté de la première à la dernière minute.
14:46Moi j'aime pas le mensonge,
14:48bien sûr, j'accuse pas le Premier ministre
14:50d'avoir menti, mais bien sûr
14:52que si ce n'est pas exact, c'est ennuyeux.
14:54C'est ennuyeux.
14:56Monsieur Macron part pour Mayotte.
14:58Écoutez.
15:00Nos compatriotes
15:02vivent
15:04le pire à quelques milliers
15:06de kilomètres et je me rendrai à leur côté
15:08dans quelques heures à Mayotte.
15:10Évidemment, je veux ici
15:12saluer la réactivité de tous les services
15:14de l'Etat et des
15:16forces territoriales
15:18aux côtés de la population
15:20et nous avons déployé beaucoup
15:22de moyens et je vous remercie
15:24ainsi que les Nations Unies
15:26et la capacité
15:28à avoir des soutiens
15:30rapides pour votre solidarité
15:32après le cyclone
15:34que nous avons subi à Mayotte
15:37et ce que vivent nos compatriotes
15:39sur ce territoire de la République
15:41qui nous est si cher.
15:43Le Président de la République ne s'était pas prévu qu'il parte.
15:45Il avait dit dans plusieurs jours
15:47et là il part tout de suite.
15:49Il avance un peu, effectivement, parce qu'il doit aller
15:51à Djibouti pour passer le Noël
15:53avec les soldats français, donc il va
15:55profiter de ce déplacement à Djibouti pour faire un arrêt
15:57avant à Mayotte.
15:59L'échange dont vous parliez tout à l'heure entre M. Darmanin et M. Bayrou,
16:01c'était cet après-midi.
16:03Le magnifique
16:05archipel qu'est Mayotte
16:07pleure
16:09pleure ses morts
16:11pleure la détresse de ses habitants
16:15pleure la pauvreté
16:17et pleure sans doute la désolation.
16:19Comment mettre l'eau,
16:21l'électricité et la sécurité
16:23pour chacun de ses habitants ?
16:25Le bilan n'est pas
16:27encore établi.
16:29Le bilan c'est
16:31aujourd'hui
16:33constaté plus d'une vingtaine
16:35de morts
16:37et puis quelque chose comme
16:39200 blessés graves
16:41et 1500
16:43blessés
16:45qui sont en urgence
16:47relative.
16:49Ce bilan peut s'alourdir,
16:51nous le savons tous.
16:53Et nous sommes tous anxieux
16:55devant le destin
16:57de ceux
16:59qui ont été pris dans la tourmente
17:02alors qu'ils n'étaient pas protégés
17:04contre la tourmente.
17:06Je voudrais vraiment mettre
17:08avec les événements qu'on rencontre
17:10à Mayotte et qui sont épouvantables
17:12je voudrais vraiment
17:14placer une parenthèse là.
17:16Les guerres pico-coloniales,
17:18savoir combien de temps il a passé à Pau
17:20ou à Paris, très sincèrement je m'en fous.
17:22La discussion même sur le fait
17:24sur l'immigration illégale
17:26à Mayotte, je ne veux même pas en parler
17:28parce que le bébé qui est sous les pierres
17:30en ce moment, qu'il soit illégal ou pas illégal, je m'en fous.
17:32Très sincèrement,
17:34je pense que c'est un moment
17:36de communion et de compassion
17:38qui laisse peu de place
17:40à mon avis à la discussion.
17:42Et on ne ressent absolument pas ce climat.
17:44Sauf M. Mélenchon
17:46qui quelques minutes
17:48après le drame
17:50s'est permis avec sa manière
17:52épouvantable de tenter
17:54d'instrumentaliser l'événement.
17:56Il y a que M. Mélenchon qui a fait ça en France.
17:59C'est tout.
18:01Il a fait un tweet
18:03immonde
18:05accusant les gouvernements, accusant l'Etat
18:07quelques heures après le drame.
18:09Il n'y a que lui
18:11qui s'est illustré
18:13de cette triste manière.
18:15Je vais vous dire exactement
18:17ce qu'a décrit M. Mélenchon,
18:19ça va être plus simple.
18:21Je vais vous dire
18:23et retrouver
18:25puisque...
18:27Ah, voilà.
18:29Le cyclone frappe Mayotte de plein fouet.
18:31Une population rendue vulnérable et abandonnée
18:33est soumise à une terrible épreuve.
18:35Le pouvoir méprisant et incapable, occupé par son nombril,
18:37n'a rien prévu ni organisé.
18:39Quand ils ont essayé de détruire les bidonvilles
18:41il y a quelques mois, je me rappelle que les insommiers étaient bandeux.
18:43Mais ce qui est vrai,
18:45c'est que
18:47il n'y a pas en métropole
18:49un climat de très vive préoccupation
18:51sur la situation faite au territoire ultramarin.
18:53Ça ne date pas d'aujourd'hui.
18:55C'est pas vrai.
18:57C'est pas vrai du tout.
18:59C'est pas vrai.
19:01Je ne ressens pas du tout ça.
19:03Je ne ressens pas du tout
19:05une indifférence
19:07métropolitaine
19:09par rapport à quelque chose
19:11de lointain de la métropole.
19:13Plus au contraire.
19:15Et le seul qui se soit tristement
19:17distingué
19:19s'appelle M. Mélenchon-Jean-Luc.
19:21Pourquoi ce n'est pas réglé ?
19:24Pourquoi ce n'est pas réglé ?
19:26Désastreusement pas réglé
19:28depuis des décennies.
19:30On recommence.
19:32Si on se lance dans une polémique,
19:34alors j'aurai des choses à dire
19:36et à répondre que je ne veux pas dire
19:38sur la manière dont des gens
19:40sont rentrés que je ne veux pas en parler.
19:42C'est tout.
19:44Bien sûr que la crise migratoire est une crise très importante
19:46mais il n'y a pas que ça.
19:48Tu as une personne sur deux qui n'est pas reliée à l'eau potable.
19:50Et puis on peut dire les deux.
19:52Il n'y a rien à faire.
19:54Il n'y a décidément rien à faire.
19:56Une pause M. Bilger.
20:18C'était la première séance de questions au gouvernement.
20:20Question au Premier ministre.
20:22Il était tout seul.
20:24C'est un rôle qu'il aime bien.
20:26M. Bayrou.
20:28Il a été interrogé par Laure Lavallette
20:30par exemple.
20:32Il l'a interrogé sur l'aspect économique
20:34et un peu une question de politique générale.
20:36Écoutons.
20:38Aussi nous espérons sincèrement
20:40parce que c'est l'intérêt fondamental d'un peuple
20:42qui ne vous a pas choisi
20:44que votre action soit malgré tout salutaire
20:46face aux urgences qui s'amoncèlent.
20:49Dans cet Himalaya de défis,
20:51pouvez-vous décliner devant la représentation nationale
20:53les priorités qui seront les vôtres ?
20:55Vous connaissez nos positions et nos lignes rouges.
20:57Vous nous trouverez ouvert au compromis,
20:59hermétique au chantage,
21:01vigie inépuisable de l'intérêt général.
21:03Le 7 juillet dernier,
21:05un pouvoir déclinant a créé tant de désespérance.
21:07Tâchons un minima
21:09de rendre les prochains mois utiles à la France.
21:11Je suis partisan
21:13acharné
21:15du pluralisme
21:17en politique.
21:19Je pense que ce n'est pas parce que nous avons
21:21des opinions différentes,
21:23parfois des opinions opposées,
21:25que nous ne pouvons pas
21:27débattre
21:29et dialoguer ensemble.
21:31Je ne dissimulerai
21:33rien.
21:35Je ne laisserai rien
21:37sans traitement et sans réponse.
21:39Bon, je me tourne vers vous
21:41parce qu'évidemment ce qui nous intéresse
21:43c'est ce qui va se passer
21:45dans ce gouvernement.
21:47Les LR sont très réticents
21:49à entrer désormais.
21:51Laurent Wauquiez
21:53demande à avoir
21:55un nouveau rendez-vous avec François Bayrou.
21:57Il y a des inquiétudes
21:59notamment sur la politique migratoire
22:01qui sera conduite par la France.
22:03Le PS demande à François Bayrou
22:05pour ne pas le censurer
22:07d'abandonner la loi immigration voulue
22:09par Bruno Retailleau.
22:11Les Républicains veulent cette loi coûte que coûte.
22:14C'est pas les Républicains
22:16qui veulent cette loi.
22:18C'est les Français qui veulent cette loi.
22:20Dans le cadre de l'Assemblée nationale
22:22les Républicains sont évidemment très attachés.
22:24Vous avez raison de dire qu'une très grande majorité
22:26de Français pense qu'il y a un problème
22:28migratoire dans ce pays et qu'il faut le régler.
22:30On parle des socialistes,
22:32même parfois
22:34d'écologistes dans ce gouvernement
22:36et des Républicains.
22:38Je ne vois pas comment il peut mettre tout cela.
22:40Il y a une volonté de faire entrer
22:42toutes les chefs à plumes.
22:44Mme Darmanin serait ministre des armées.
22:46Mme Dattier le serait.
22:48Éventuellement,
22:50ça ne pose pas de problème
22:52puisqu'ils font partie du socle commun.
22:54Mais aller chercher des poids lourds politiques
22:56qui siègeraient aujourd'hui à l'Assemblée
22:58au PS, ça me semble très compliqué.
23:00Des personnes extérieures comme Bernard Cazeneuve
23:02qui n'a plus de responsabilité aujourd'hui,
23:04je n'en sais rien.
23:06Des personnes au PS
23:08qui siègeraient aujourd'hui à l'Assemblée
23:11et qui voudraient entrer dans un gouvernement,
23:13ça me semble compliqué.
23:15On va parler tout à l'heure de ce qui s'est passé
23:17ce matin, notamment au lycée Rodin.
23:19Je voulais juste faire une parenthèse
23:21parce qu'il y a un papier assez important
23:23sur Le Monde.
23:25Ce soir, c'est l'article du Figaro
23:27de notre excellente consœur
23:29Eugénie Bastier.
23:31Les gens ont peur, c'est l'OMERTA,
23:33dit-elle.
23:35Sur le traitement
23:37dans le journal Le Monde
23:39de ce qui se passe en Israël.
23:41Une frange de la rédaction prend ouvertement le parti des Palestiniens.
23:43Ce qui n'est pas nouveau dans un journal
23:45pro-palestinien depuis toujours.
23:47Ce qui est plus problématique est l'indulgence
23:49manifestée entre les bourreaux du Hamas
23:51et la haine affichée de l'État hébreu.
23:53Au cœur de ces bureaux, aseptisés de verre et d'acier,
23:55dans le service Société du journal,
23:57un mur entier surmonté
23:59d'un autocollant « Stop, génocide »
24:01est consacré à Gaza,
24:03était décrit dans cette enquête.
24:05En aucun cas, cet engagement individuel n'est celui
24:07de la rédaction dans son ensemble.
24:09Nous répond la direction du journal.
24:11C'est un sujet sur lequel
24:13on a beaucoup parlé.
24:15Entre l'AFP, France Inter et Le Monde,
24:17ces trois organes de presse
24:19ont choisi leur camp.
24:21Et à grand trait, je vais dire qu'ils sont
24:23pro-palestiniens.
24:25Pourquoi pas ? Mais surtout pro-Hamas.
24:27Non, non, non.
24:29L'AFP n'est pas pro-Hamas.
24:31C'est pour ça que j'ai dit « parfois ».
24:33C'est pour ça que j'ai dit « parfois ».
24:36Quand France Inter reprend
24:38les chiffres du Hamas,
24:40comment vous qualifiez ça ?
24:42Ils donnent chaque fois chiffres donnés.
24:44Ils précisent que c'est une source du Hamas.
24:46Sauf que Zine William l'aura demandé.
24:48Avant, il ne le faisait pas.
24:50C'est l'ARCOM
24:52qui, sur Massézine, l'aura demandé.
24:54Parce qu'il faudrait que le gouvernement israélien
24:56permette l'entrée de journalistes à la bande de Gaza.
24:58Si on pouvait revenir sur l'article du Figaro,
25:00ça m'intéresse davantage.
25:02Parce que, sans être hyperbolique,
25:04c'est un moment assez historique
25:06et qui me tient à cœur.
25:08C'est une enquête très fouillée de Ginny Bastier
25:10qui n'est pas une fan de Benjamin Netanyahou.
25:12Et qui, non seulement,
25:14effectivement,
25:16montre l'aspect
25:18complètement anti-israélien
25:20assez fanatique
25:22du monde,
25:24elle parle effectivement du mur de Gaza
25:26avec des affiches
25:28très anti-israéliennes.
25:30Il n'y a pas de mur du pogrom
25:32du 7 octobre.
25:34Elle donne des exemples
25:36même de ce qui ressemble
25:38à de l'antisémitisme.
25:40Quand il y a un journaliste
25:42qui dit à une autre journaliste juive
25:44après le 7 octobre
25:46c'est mal parti pour ton alia.
25:48C'est quand même pas terrible
25:50pour un...
25:52Il faut que vous expliquiez ce qu'est un alia.
25:54L'alia c'est l'immigration.
25:56Je pense que nos auditeurs peuvent comprendre.
25:58Même parfois il y a des téléspectateurs.
26:01Au coeur de l'enquête
26:03il y a quelque chose dont elle parle
26:05et dont je n'ai cessé de parler
26:07depuis un an.
26:09C'est Benjamin Barthes
26:11l'un des rédacteurs
26:13chargés du Proche-Orient
26:15d'un anti-israélisme
26:17d'une radicalité inouïe
26:19qui est lui-même marié
26:21avec une activiste palestinienne
26:23qui a chanté
26:25le 7 octobre
26:27et qui a pleuré le jour de la mort
26:29du chef du Hamas en recommandant son âme à Dieu.
26:31Elle montre également
26:33ce qui est très intéressant dans son enquête
26:35d'une part
26:37qu'il y a une partie des journalistes
26:39qui se taisent
26:41mais qui n'approuvent pas
26:43et aussi le fossé générationnel
26:45d'une jeunesse journalistique
26:47que l'on ne retrouve pas dans le monde
26:49mais qu'on retrouve à France Inter et ailleurs
26:51qui ressemble un peu à la jeunesse des campus
26:53à la jeunesse insoumise.
26:55Et que le Figaro
26:57se permette
26:59de brocarder aujourd'hui
27:01l'ex-journal de référence
27:03ça en dit long maintenant
27:05sur l'état
27:07de prestige
27:09de l'extrême-gauche médiatique.
27:11Ça parle au-delà même
27:13du problème du monde.
27:15Mais ça parle également
27:17des écoles de journalisme
27:19des jeunes confrères que je connais
27:21qui sont effectivement aujourd'hui
27:23tous engagés à gauche, voire très à gauche.
27:26C'était déjà le cas à l'époque.
27:28C'était déjà le cas à l'époque
27:30mais ce qui était différent
27:32c'est que les journalistes
27:34étaient des notables
27:36dans les années 70 ou 80.
27:38Moi j'étais à Nantes
27:40un journaliste de presse océanale
27:42c'était un notable
27:44un journaliste de Ouest France
27:46c'était un notable
27:48il gagnait bien sa vie
27:50c'était un cadre supérieur
27:52aujourd'hui c'est quelqu'un de déclassé
27:54moins au monde quand même
27:56parce que le journaliste au monde
27:58a des conditions de travail quand même tout désacceptable
28:00Il y a trois catégories de gens
28:02qui se ressemblent d'ailleurs
28:04qui sont déclassés, les profs, les journalistes
28:06et les magistrats
28:08et vous avez des points communs avec ces gens là
28:10c'est des gens souvent cultivés
28:12qui ont fait des études et qui sont pas contents
28:14de la société d'aujourd'hui
28:16parce qu'effectivement ils sont déclassés
28:18sur le plan financier
28:20Le drame du monde par exemple
28:22sur les autres sujets c'est pareil
28:24je trouve
28:26c'est que c'est un journal à la fois très contestable
28:28tout le temps
28:30mais irremplaçable
28:32Parfaitement remplaçable
28:34Elisabeth Lévy et puis après on va changer de sujet
28:36Le Figaro d'abord là, parfaitement remplacé
28:38Il a raison
28:40il y a une qualité parfois de reportage
28:42Philippe, pardonnez-moi
28:44je n'ai pas la même opinion que vous
28:46je trouve que le monde est parfaitement remplaçable
28:48que le Figaro l'a parfaitement remplacé
28:51Le fossé générationnel
28:53que vous indiquez
28:55il existe aussi sur MeToo par exemple
28:57où les vieux journalistes se planquent
28:59parce qu'ils ont très peur
29:01d'être accusés
29:03de ne pas assez soutenir la cause
29:05il existe sur beaucoup de sujets
29:07mais ce qui est intéressant pour aller juste compléter
29:09ce que disait William
29:11il y a quand Philippe Cohen et Pierre Péan ont écrit
29:13La face cachée du monde
29:15à l'époque Jean-Marie Colombani
29:17était très fière de dire le monde fait peur
29:19l'arrivée du monde dans les ministères
29:21était un moment d'angoisse
29:23qu'est-ce qu'ils vont nous sortir, est-ce qu'on va tomber
29:25est-ce qu'on va avoir une affaire
29:27aujourd'hui le monde, je suis désolé
29:29ne fait plus peur à personne
29:31et c'est très bien
29:33on peut très bien s'endormir sur un mauvais article
29:35et quant à la culture des jeunes journalistes
29:37je vous laisse cette responsabilité Pascal
29:39je la vois, je la mesure
29:41et même dans des journaux de sport
29:43comme l'équipe
29:45il y a un fossé générationnel
29:48les anciens et les jeunes
29:50parce que tu retrouves cet état d'esprit là
29:52chez les jeunes
29:54vous trouvez qu'ils sont cultivés
29:56si on veut
29:58s'informer aujourd'hui
30:00sur la situation à Gaza
30:02sur la situation pour la population civile
30:04sur la manière
30:06dont ça se passe en Cisjordanie
30:08comment fait-on pour s'informer
30:10l'IA arrête son anglais
30:12mais est-ce que vous savez
30:14qu'avant une attaque de Tsaïl
30:16tout le monde est prévenu à Gaza
30:18et tout le monde peut évacuer
30:20et que le Hamas se sert
30:22des enfants et de la population
30:24Gaza comme d'un bouclier
30:26est-ce que c'est possible de dire
30:28qu'Israël avant
30:30c'est une guerre, alors évidemment c'était horrible une guerre
30:32mais effectivement pour les civils
30:34Israël annonce
30:36prévient et demande
30:38est-ce que ce que je dis est vrai
30:40ou pas ?
30:42je suis en désaccord avec une partie
30:44mais c'est abominable
30:46je suis en désaccord dans le sens où
30:48il me semble que le droit
30:50à la défense pour Israël
30:52que le fait d'aller taper le Hamas
30:54qui en effet de manière horrible se sert
30:56de la population civile comme bouclier
30:58a quand même amené
31:00mais ça c'est le droit international qui le dira
31:02à des situations faites
31:04à des civils palestiniens
31:06qui auraient pu être évitées
31:08et que le coup humain
31:10est terrifiant
31:13ton esprit est plus aiguisé
31:15en ce qui concerne Israël agressé
31:17qu'envers monsieur Assad qui a agressé
31:19pendant 30 ans tout le monde
31:21c'est un mauvais procès
31:23tu sais que c'est pas le cas
31:25tu n'es pas le seul dans ce cas-là
31:27les policiers de Nice
31:29les policiers de Nice
31:31parce que ça c'est une affaire évidemment
31:33que j'ai trouvé passionnante
31:353 des 5 agresseurs
31:37ont été incarcérés quand même
31:39dans l'affaire des policiers
31:41en dehors du service dans la nuit de 12 au 13
31:43il paraissait aujourd'hui
31:45en comparaison immédiate
31:47vous connaissez cette affaire
31:49c'est-à-dire que c'était dans le centre-ville
31:51de Nice jeudi 12 vendredi 13
31:53est-ce qu'on peut voir les images ?
31:55on les a vues et revues régulièrement
31:57on les a ou pas les images ?
31:59on n'a pas les images donc c'est dommage
32:01mais les 2 policiers avaient été transportés
32:03à l'hôpital pour plusieurs blessures
32:05certains à la tête
32:07et ils se sont vus presque 4 jours d'ITT
32:09parce qu'aujourd'hui il y avait
32:11comparaison immédiate
32:13ils ont comparu libres
32:15que n'étaient-ils pas en prison ?
32:17bon
32:19et aujourd'hui
32:215 des personnes quand même
32:23le procès a été reporté
32:25parce qu'en fait comparaison immédiate ça n'existe jamais
32:27jamais
32:29si on accepte
32:31bien sûr
32:33si on accepte d'être jugé
32:35on accepte pas
32:38en fait ça sert à rien
32:40c'est une fausse comparaison immédiate
32:42donc 5 personnes
32:44avaient été interpellées
32:46quand même il y en a 3 qui ont été
32:48en prison et les 2 policiers
32:50avaient été transportés à l'hôpital
32:52ils sont âgés de 27 à 34 ans
32:54certains sont défavorablement
32:56connus des services de police
32:58et dans l'attente de leur comparution devant le tribunal correctionnel
33:00ce mardi 17 décembre
33:02ils avaient été remis en liberté
33:04là 3 des 5 agresseurs
33:06ils le seront jusqu'au 14 février
33:08la justice a fait son job
33:10Philippe Bidjer
33:12très bien mais déjà
33:14je trouve miraculeux
33:16qu'ayant été placé sous contrôle judiciaire
33:18il se soit représenté
33:20comme il convenait
33:22parce que
33:24dans les 5 qui ont été interpellés
33:26qu'est-ce qu'on
33:28je veux dire
33:30ils ont été placés
33:32ils n'ont pas été placés sous contrôle judiciaire
33:34lorsqu'on les a interpellés
33:36ils avaient été remis en liberté
33:38sous contrôle judiciaire
33:40déjà lorsqu'ils ont
33:42vous trouvez bien qu'ils soient revenus au tribunal
33:44c'est ce que vous dites
33:46vous êtes contents
33:48parce qu'ils auraient pu partir
33:50c'est ce que vous nous dites
33:52on se contente de peu
33:54je trouve qu'on a pris des risques considérables
33:56en les mettant en interrogation
33:58alors je vous propose d'écouter l'avocat
34:00l'avocat
34:03qui s'appelle l'avocat de Valérie
34:05Fouattac est l'avocat d'un policier
34:07écoutons et après je donne la parole à Gérudia
34:09non
34:11c'est un délai raisonnable
34:13tant que chaque parti
34:15aussi bien les avocats
34:17des prévenus que celui de la partie
34:19civile puissent prendre connaissance
34:21du dossier qui est déjà
34:23très volumineux
34:25et des nouveaux éléments sont rentrés
34:27ce matin dans le dossier notamment
34:29des vidéos pour permettre à tout le monde
34:31d'en prendre connaissance dans le cadre
34:33d'une bonne administration de la justice
34:35Gilles Louis-Diame
34:37d'abord la scène était épouvantable
34:39c'était un véritable carnage
34:41il y en a un qui lui dit laisse le il est mort
34:43oui
34:45c'est déjà un miracle
34:47que les policiers soient vivants
34:49ensuite
34:51monsieur l'avocat général Bilger a parfaitement raison
34:53compte tenu de ce laxisme
34:55les deux auraient pu parfaitement
34:57partir
35:00ils ne doivent pas avoir une situation très établie
35:02qui les oblige à rester
35:04sur leur lieu de travail
35:06et enfin pardon de le dire aussi
35:08l'avocat qui vous parle
35:10et qui fait du droit pénal
35:12financier ne constate pas
35:14ce laxisme là
35:16en matière financière
35:18je peux vous dire que lorsque quelqu'un qui n'a pas versé
35:20peut-être suis-je
35:22trop indulgent envers la délinquance financière
35:24mais je fais la différence avec le sang versé
35:26je peux vous dire que quand un juge
35:28a entre les mains quelqu'un qui a fait un bilan
35:30je crois que c'était monsieur Guéant qui n'avait pas payé
35:32et il avait été incarcéré
35:34votre exemple est extraordinaire
35:36parce qu'en plus il avait payé Guéant
35:38mais ça encore c'est un autre problème
35:40la manière dont on s'est déchaîné
35:42sur monsieur Guéant
35:44est très emblématique de la différence
35:46de traitement entre ce qu'on reproche
35:48en matière de délinquance
35:50de finances et la délinquance de sang
35:52et ça c'est un paradoxe
35:54qui m'est assez insupportable
35:56en tant qu'avocat comme en tant que citoyen
35:58parce que chez les juges
36:00que vous le vouliez ou non
36:02la dimension psychologique elle peut exister
36:04je suis désolé de vous le dire
36:06le ressentiment, l'aigreur, la volonté
36:08parfois de tenir
36:10l'intelligence parfois mon cher Pascal
36:12j'ai pas terminé ma phrase
36:14je n'ai cru que vous alliez si vite
36:16vous voyez ça peut exister
36:18on se paye Guéant
36:20mais si ça peut exister
36:22il y a des gens qui ne sont pas bien intentionnés
36:25rappelez-vous Eva Jolie
36:27il n'y a pas que des gens gentils
36:29mais bien sûr
36:31bien sûr qu'il en faut des juges
36:33et tant mieux
36:35mais convenez que
36:37c'est une psychologie
36:39convenez mais il en faut
36:41je n'ai trop aimé la formule
36:43on se paye Guéant
36:45et tant mieux
36:47vous pourriez aussi
36:49répondre à Gilles William
36:51que parfois il y a une magistrature
36:53intelligente dont on peut
36:55discuter les décisions
36:57mais qui considère que
36:59les prévenus qui ont eu des avantages
37:01des privilèges
37:03sont plus
37:05coupables que
37:07la personne qui n'a pas
37:09connu des situations
37:11aussi confortables
37:13c'est tout
37:15il n'y a pas que ça
37:17il y a aussi des dossiers qui sont médiatiques et d'autres qui ne le sont pas
37:19vous le savez bien
37:21c'est très drôle ce qu'il vient de dire
37:23pardon
37:25c'est exactement ce qui se passe à l'école
37:27même monsieur Bilger est atteint
37:29de ce biais idéologique
37:31et ça n'est pas le pire
37:33non pas du tout
37:35je réponds à votre argument
37:37on peut concevoir
37:39que la délinquance financière
37:41parfois soit plus
37:43sévèrement traitée
37:45parce qu'elle émane de prévenus
37:47qui ont eu toutes les chances de la vie
37:50c'est pour ça qu'on traite même les bons élèves à l'école
37:52c'est au nom du même principe
37:54autre sujet qui nous intéresse aujourd'hui
37:56un mineur est décédé
37:58ce mardi
38:0017 décembre 2024
38:02à proximité du lycée
38:04Rodin
38:06absolument invraisemblable
38:08et c'est un assassinat
38:10c'est qualifié d'assassinat
38:12vous voyez le sujet de Mickaël Dos Santos
38:14quand le concierge
38:16du lycée Rodin porte secours à la victime
38:18elle est déjà en arrêt cardio-respiratoire
38:20donc mon épouse est sortie
38:22elle a vu
38:24elle est venue me rappeler moi
38:26il y avait une infirmière qui était là
38:28qui était en train de lui faire le massage cardiaque
38:30moi j'ai pris le relais
38:32et on s'est reliés jusqu'à l'arrivée des pompiers
38:34c'est des jeunes
38:36je suis papa moi aussi
38:38je sais ce que...
38:40c'est un enfant
38:42malgré son intervention et l'arrivée du SAMU
38:44l'adolescent de 16 ans blessé à la tête avec une arme blanche
38:46décède quelques minutes plus tard
38:48un couteau est retrouvé près du corps
38:50cet élève a assisté à une partie de la RICS
38:52il décrit une scène ultra violente
38:54il y a un élève
38:56qui a sorti un couteau
38:58et qui a commencé à poursuivre
39:00les deux élèves qui avaient la lacrymo
39:02la victime était scolarisée dans un autre établissement
39:04un lycée professionnel d'ivry-sur-Seine
39:06dans le Val-de-Marne
39:08pour le maire du 13e arrondissement
39:10l'incompréhension prédomine
39:12on ne comprend pas la localisation
39:15de ce drame
39:17il n'y avait pas de signes avant-coureurs
39:19dans les établissements du secteur
39:21qui auraient pu nous mettre en éveil
39:23sur place un suspect
39:25né en 2008
39:27a été interpellé par les policiers
39:29son rôle reste à déterminer
39:31l'enquête a été requalifiée
39:33elle porte désormais sur le soupçon d'un assassinat
39:35et le mineur
39:37décédé ce 17 décembre 2024
39:39à proximité du lycée
39:41avait déjà été blessé
39:43par une arme blanche
39:45il y a pile 8 jours
39:47le 10 décembre à proximité
39:49du lycée René-Cassin
39:51dans le 16e arrondissement
39:53et je vous propose d'écouter
39:55l'incroyable réaction
39:57de Sandrine Rousseau
39:59ce que vous allez écouter est sidérant
40:01et elle est avec monsieur Rodrigo Arenas
40:03qui sont tous les deux
40:05qu'on a entendu ce soir à la radio
40:07qui sont tous les deux
40:09députés de l'Europe Écologie et des Verts
40:11monsieur Arenas
40:13et un homme intelligent
40:15en tout cas il va le prouver
40:17avec ce qu'il va dire
40:19nous voudrions aussi
40:21apporter non seulement
40:23un message de gravité sur ce qui s'est passé
40:25mais aussi un message
40:27de raison pour ne pas
40:29imaginer que nous sommes là dans
40:31un phénomène de guérilla urbaine
40:33mais que nous sommes dans
40:35une rixe qui a mal tourné
40:37et de la vie
40:40d'un enfant qui a été
40:42arrêté de manière
40:44scandaleuse
40:46ça nécessite des sanctions, ça nécessite une enquête
40:48il n'y a pas de tolérance à avoir
40:50sur ce qui s'est passé d'aucune manière
40:52mais il n'y a pas non plus d'enflammement
40:54du débat public à poser là-dessus
40:56nous ne sommes pas ici dans une guerre civile
40:58comme j'entends certaines
41:00que nos collègues feront mettre en avant
41:02et surtout dans le climat
41:04dans lequel nous sommes
41:06de pointer une partie de nos compatriotes
41:08une dégueulasserie suprême
41:10parce que là nous avons un jeune qui est mort
41:12quelle que soit la raison
41:14donc maintenant il faut laisser aussi la police faire son investigation
41:16pour ne pas que ça se reproduise
41:18et nous ne sommes pas ici, comme l'a dit Sandrine, très justement
41:20dans une scène de guerre, ce n'est pas la réalité
41:22nous sommes ici dans le 13ème arrondissement
41:24qui n'est pas habituel de ce type de fait
41:26et c'est aussi pour ça que c'est extrêmement choquant
41:28Ce qui est fascinant, ça a été fait ce matin comme interview
41:30c'est qu'avant même que l'enquête
41:32soit déclarée, madame Rousseau
41:34a les résultats de l'enquête
41:37c'est peut-être aujourd'hui
41:39une vengeance
41:41ça avait commencé peut-être il y a 8 jours
41:43c'est quelqu'un qui est revenu
41:45et peut-être qui a voulu se venger de ce qui s'était passé il y a 8 jours
41:47et c'est pour ça que l'homicide d'assassinat
41:49peut être là
41:51donc c'est ça qui est sidérant
41:53il est 11h du matin, elle ne sait rien
41:55mais elle sait surtout ce qu'il ne faut pas qu'il y ait
41:57c'est pas sidérant, c'est habituel
41:59c'est toujours le même procédé
42:01à l'extrême gauche, il n'y a rien de sidérant
42:03donc elle donne sa vérité
42:05elle ne sait rien
42:07et vous trouvez que c'est intelligent ?
42:09non, non
42:11et vous trouvez que ce monsieur Arenas
42:13ce qu'il dit est intelligent ?
42:15lorsque je l'ai écouté tout à l'heure sur une radio
42:17il n'était pas à côté de Sandrine Rousseau
42:19et probablement
42:21il y avait une influence
42:23qui ne s'exerçait pas
42:25mais entendre
42:27Sandrine Rousseau dire
42:29il n'y a pas de guérira urbaine
42:31mais c'est une rite qui a mal tourné
42:33il y a une nuance qui m'échappe un peu
42:35mais il y a un besoin de minoration
42:37bien sûr il y a un besoin de minoration
42:39mais si c'était
42:41un garçon d'extrême droite
42:43qui était allé à la sortie
42:45d'un lycée
42:47et qui avec son couteau
42:49avait tué
42:51les deux sont condamnables
42:53ça ne serait pas du tout la même réaction
42:55on soulignerait
42:57que ce jeune homme
42:59est influencé
43:02par toutes les antennes
43:04possibles et inimaginables du pays
43:06par le climat nauséabond
43:08que les chemises brunes sont de retour
43:10je vous l'affirme
43:12et par vous surtout Pascal
43:14il est possible même que je sois adonné
43:16tout le monde choisit ses victimes
43:18c'est minable
43:20tout le monde choisit ses victimes
43:22non pas tout le monde
43:24c'est pas parce que l'extrême gauche
43:26se conduit n'importe comment que tout le monde
43:28ça c'est trop facile
43:30sur l'autoroute et que tout le monde
43:32roule à 160 à l'heure
43:34tout le monde ne roule pas à 160 à l'heure
43:36selon le côté de l'hémicycle politique
43:38les personnes parlent plus ou moins
43:40de certaines victimes
43:42c'est plutôt flagrant l'extrême gauche
43:44je trouve que c'est plus flagrant
43:46Jean-Luc Mélenchon
43:48Jean-Luc Mélenchon
43:50les victimes disons qu'il y a beaucoup moins
43:52disons de
43:54je dirais que Sandrine fait du rousseau
43:56et que c'est la société qui perverse
43:58pas mal ça
44:00on les entend pas ailleurs
44:02Jean-Luc Mélenchon
44:04une enquête a été ouverte à la suite de dégradations commises
44:06dans la résidence secondaire Jean-Luc Mélenchon
44:08d'après une source proche du dossier
44:10sur la propriété du leader
44:12de la France Insoumise
44:14en découpant une partie du grillage
44:16ce qui est absolument fascinant
44:18je vois toujours
44:20lorsqu'il y a des tags
44:22c'est des gens
44:24qui ne savent ni lire
44:27ni écrire
44:29il y a toujours des fautes
44:31en fait
44:33on t'a trouvé une faute
44:35et vous voyez ce qu'il y a derrière
44:37c'est à dire que t'écris trois mots
44:39t'as une faute par mot
44:41parce qu'il y en a plus
44:43il y a quatre fautes
44:45et la thématique est assez sommaire en même temps
44:47et il y a des tags
44:49qui sont en bon français
44:51donc Jean-Luc Mélenchon a dit merci
44:53aux camarades qui regardent la télé de m'avoir prévenu
44:55Madame Le Pen a été
44:57s'est montrée solidaire
44:59de Jean-Luc Mélenchon
45:01et Olivier Faure aussi
45:03nous ne pouvons être que solidaires
45:05et apporter effectivement
45:07vraiment toute notre compassion
45:09sur le dossier à Monsieur Mélenchon
45:11oui
45:13mais l'impatience
45:15je suis pas d'accord avec ce que vous dites
45:17mais Yoann
45:19en guerre civile
45:21on peut condamner
45:23il faut faire attention
45:25mais la compassion
45:27oui il y a une compassion
45:29mais je veux dire il y a une compassion
45:31je veux dire il y a une compassion
45:33parce qu'effectivement il a une belle bibliothèque dit-il
45:35il a pas envie de voir
45:37il y a peut-être des livres anciens
45:39donc je
45:41ce genre de choses
45:43je ne rentrerai pas là-dedans
45:45il a demandé à la police d'intervenir
45:47et aurait-il eu la même réaction
45:49si Madame Le Pen avait été elle-même
45:52il y a un mai derrière
45:54je demande s'il a demandé à la police d'intervenir
45:56je salue Laure Parra
45:58qui est l'esprit de qualité
46:00et qui en plus apporte de la drôlerie
46:02dans notre débat puisqu'elle demande
46:04à Sandrine Rousseau comment appelle-t-on une Rix
46:06qui tourne bien
46:08elle a parfaitement raison
46:10bonjour à Marseille et à nos amis Marseillais
46:12Laure Parra, le conseil de Paris
46:14nouvelle passe d'armes entre la maire de Paris
46:16Anne Hidalgo
46:18qui dit en gros n'importe quoi
46:20elle s'aime pas beaucoup
46:22oui mais la réponse
46:24de Madame
46:26moins de 2% à l'élection présidentielle
46:28Madame Hidalgo
46:30je vous jure
46:32ça vaut son pesant
46:34de voiture électrique
46:36alors à la lecture
46:38de ce budget primitif
46:40pour 2025
46:42une remarque s'impose
46:44comme chacun des budgets que vous avez présenté en tant que maire
46:46vous ne vous engagez à réaliser
46:49aucune économie
46:51jamais, ça c'est le premier constat
46:53vous en aviez pourtant fait la promesse
46:55en septembre 2022 devant ce même conseil
46:57mais là encore
46:59encore un engagement non tenu
47:01c'est du reste ce qui
47:03caractérisera votre mandat
47:05ne pas tenir les promesses faites aux parisiens
47:07130 000 parisiens d'entre eux
47:09ont fui
47:11ils ont fui le cadre de vie dégradé
47:13ils ont fui l'insécurité
47:15ils ont fui la saleté
47:17ils ont fui aussi le chaos dans l'espace public
47:19souvent fatal
47:21avec vous, qu'est-ce qui se serait passé ?
47:23et bien je vais vous dire
47:25dans quel Paris vivrions-nous aujourd'hui ?
47:27un Paris où nous aurions
47:29une voie George Pompidou
47:31sur laquelle roulerait des véhicules
47:33à 90 km heure
47:35ça serait votre Paris
47:37un Paris dans lequel
47:39forcément
47:41forcément nous aurions
47:43sans doute plusieurs fois par an
47:45des masques
47:47des masques sur le nez
47:49pour éviter de respirer
47:51la pollution qui serait
47:53intenable vraisemblablement
47:55nous serions
47:57aussi dans une ville
47:59où il n'y aurait pas de logements sociaux
48:01où il n'y aurait pas
48:03de gratuité dans
48:05les services publics
48:07où on paierait pour rentrer à Notre-Dame
48:09c'est ça votre Paris
48:11la voie Pompidou à 90 km
48:14il faut se pincer
48:16pour entendre des choses
48:18oui absolument
48:20moi j'aurais signé dès demain
48:22pour le Paris apocalyptique
48:24sans logements sociaux
48:26c'est ça qui nous tient
48:28non parce que
48:30d'abord il ne serait jamais arrivé
48:32d'avoir des masques parce que la pollution serait insupportable
48:34ça n'a pas de sens
48:36surtout que la pollution a augmenté
48:38vous savez que les voitures berges on nous a raconté un peu des craques
48:40la pollution n'a pas baissé
48:42vous trouvez que c'est très désagréable
48:44de vivre à Paris
48:46alors je suis peut-être un provincial
48:48qui à chaque fois régulièrement
48:50ah non moi j'aime beaucoup vivre à Paris
48:52ça dépend dans quel arrondissement
48:54et dans quel quartier
48:56pardon c'est devenu beaucoup plus pénible
48:58moi j'aimais beaucoup mieux vivre à Paris
49:00il y a 15 ans
49:02franchement
49:04quand je suis arrivé en 26 c'était beaucoup mieux
49:06moi Gérald tout était mieux
49:08largement
49:10le fil du temps
49:12même j'ai absolument pas progressé
49:14la vie était plus douce à Paris il y a 15 ans
49:16non c'est vrai effectivement
49:18c'est que la circulation était quand même plus agréable
49:20convenez-en
49:22et puis la sécurité était plus
49:24certaine
49:26aujourd'hui il y a des villes
49:28et puis la propreté de la ville était plus grande
49:30est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
49:32j'aime beaucoup Paris
49:34sur les questions que vous avez données
49:36en effet il y a eu une dégradation
49:39dans les mégapoles et les métropoles
49:41c'est souvent
49:43à Nice c'est mieux qu'il y a 20 ans
49:45pardonnez-moi de le dire comme ça
49:47ah oui
49:49à Nice c'est mieux qu'il y a 20 ans
49:51il y a des villes où les maires bossent
49:53Bézier aussi
49:55c'est mieux qu'avant
49:57et Pau
49:59c'est beaucoup mieux qu'avant
50:01pardonnez-moi
50:03François Bayrou tout le monde s'accorde à dire
50:05qu'il a pris la ville il y a 10 ans
50:07mais répondez
50:09est-ce que c'est mieux ?
50:11l'endettement de la ville
50:13est-ce que la ville est plus belle ?
50:15oui ou non ?
50:17l'endettement de la ville a été multiplié par deux
50:19il a fait de l'investissement
50:21qui en effet se voit
50:23et donc dans certains quartiers ça va mieux
50:25dans d'autres non
50:27dans d'autres quartiers ça va moins mieux qu'il y a 10 ans
50:29dans les quartiers privés de la ville c'est dur oui
50:31le centre-ville est très beau
50:33c'est des hommages à monsieur Bayrou
50:35euh
50:37c'est bien
50:39la boucle est bouclée
50:41mais non écoutez
50:43il faut être à l'objectivité
50:45le netteté intellectuellement
50:47mais c'est la carrière nationale dont j'ai parlé
50:49de monsieur Bayrou, je l'ai dit d'ailleurs
50:51vous n'écoutez pas tout, je n'ai pas parlé de la carrière
50:53pas loin
50:55comment ?
50:57c'était plus propre avant Paris
50:59oui c'est ce qu'on disait
51:01mesdames messieurs je vous propose d'accueillir
51:04je vous propose d'accueillir
51:06je vous propose d'accueillir Julien Pasquet
51:08c'est un témoignage
51:10il était mieux il y a 15 ans
51:12non c'était plus ça l'avant
51:14j'ai dit une bêtise
51:16moi je suis né à Paris mesdames
51:18non vous vous étiez plus ça
51:20vous n'obligez pas à vous répondre Pascal
51:22bref
51:24ça à mon avis n'intéresse personne
51:26vous êtes né dans quel quartier de Paris ?
51:28je suis né dans le 13ème mais j'ai grandi dans le 20ème
51:30et le 20ème je peux vous dire
51:32que quand j'étais gamin le 20ème était moins sûr
51:34et plus sale qu'il ne l'est aujourd'hui
51:36je suis né dans le Faubourg Saint-Denis
51:38vous connaissez cette chanson ?
51:40je suis né vers le Père Lachaise, Gambetta,
51:42Ménilmontant, Belleville, le Paris qu'on aime
51:44le Paris des titis, le Paris des mouélias
51:46oui mais alors ça pardonnez-moi
51:48ce Paris il a beaucoup changé
51:50le 18ème a beaucoup changé
51:52moi je parle du 20ème
51:54le 18ème c'est boboisé
51:56vous étiez dans le 18ème ?
51:58entre 88 et 93, 1900
52:00j'étais bien sûr
52:02et c'était formidable au pied de la butte Montmartre
52:04près de la rue Ramay
52:06il y a une plaque d'ailleurs
52:08je blague bien sûr
52:10Chevalier de la Barre
52:12c'était formidable
52:14mais ça a beaucoup changé
52:16Château Rouge a beaucoup changé
52:18ça a toujours été compliqué
52:20il y a du deal
52:22il y a de la drogue
52:24vous alliez dans les cabarets ?
52:26j'ai pas connu Toulouse-Lautrec non plus
52:29au Lapin à Gilles
52:31au Lapin à Gilles
52:33et Picasso ?
52:35j'ai connu Jean-Roger Caussimont
52:37Pascal vous voulez savoir ce que je propose tout à l'heure ?
52:39le juge et l'assassin
52:41le juge et l'assassin
52:43dans le juge et l'assassin
52:45c'est lui qui chante la complainte
52:47Jean-Roger Caussimont et qui joue Lord MacRachelet
52:49c'est le célèbre Lord MacRachelet
52:51dans le commissaire Gilles
52:53Lord MacRachelet est tourné dans ma chambre
52:55c'est Jean-Roger Caussimont
52:57avec Françoise Christophe
52:59qui fait tourner les tables
53:01c'est à vous
53:03rendez-vous dans 3 minutes
53:05chers amis
53:07avec des sujets très sérieux
53:09puisqu'on va ouvrir l'émission avec ce sujet
53:11que vous avez traité il y a un instant
53:13cette rixe dans le 13ème arrondissement
53:15qui a conduit au décès
53:17de ce gamin de 16 ans
53:19l'ultra-violence des jeunes qui continue
53:21de polluer notre pays
53:23on sera avec Eva Tardy en plateau
53:26qui nous donnera son avis
53:28François Bayrou
53:30très chahuté par la représentation nationale
53:32sur ce déplacement au conseil municipal
53:34de Pau
53:36ça continue d'alimenter les débats
53:38et on fera vivre ce débat également
53:40Mayotte, on sera sur place
53:42un habitant de Mayotte sera avec nous en direct
53:44aux alentours de 21h30
53:46ce sera précieux de l'entendre
53:48et puis cette info de dernière minute
53:50qui sera apparaître demain dans les colonnes du Parisien
53:52Marine Le Pen se présente à une présidentielle anticipée
53:54et il y aura également cette interview politique
53:56Merci à vous Julien
53:58Jean-Luc Lombard était à la réalisation
54:00David Cotonelli était au son
54:02merci à Marc Fontaine, Benjamin Nau
54:04Lucas Busutil bien sûr, Félix Pérola
54:06merci une nouvelle fois
54:08vraiment parce qu'on est le 17 décembre
54:10on ne vous voit pas à Paris avant le 2 ou 3 janvier
54:126 janvier plutôt
54:14prenez 3 semaines de vacances
54:16c'est un minimum
54:18il n'y a rien de trop
54:20bonnes vacances à vous
54:22l'amitié est plus que ça que nous avons pour vous
54:24même si nous échangeons
54:26parfois
54:28c'est le plaisir
54:30c'est le plaisir
54:32vous savez la tendresse que nous avons
54:34passez de bonnes vacances
54:36évidemment
54:38Julien Pasquet à demain matin

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