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Gérard Larcher, Pierre Moscovici, Yaël Baun-Pivet… François Bayrou poursuit ses consultations pour constituer son gouvernement
Europe 1
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14/12/2024
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News
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00:00
Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Pascal Delatorre Dupin.
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Il est 19h32 donc, et nous parlons de François Bayrou, de ses consultations qui ont commencé,
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cher Rachel, peut-être.
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Déjà, on a le sentiment qu'il essaie de dresser un portrait de la France, puisqu'il
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a reçu notamment le président de la Cour des Comptes, Bruno Retailleau, ça c'était
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hier.
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Peut-être Pierre Movuscovici, mais peut-être dans le but de former son gouvernement, mais
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ce matin, il était plutôt avec Gérard Larcher, peut-être pour voir un peu dans
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quel état était la France, avant de dresser un plan, c'est-à-dire qu'en fait...
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Je ne comprends pas, moi, lors de son discours de passation de pouvoir, il nous a dit que
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c'était celui qui connaissait le mieux les problèmes de la France.
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Ah oui, Gilles Thauvin c'est taquin ! Non mais je ne suis pas taquin, je suis attaché
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à la rigueur et aux faits, et voilà, on ne peut pas penser qu'il fait des consultations
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pour, voilà, apprendre à connaître la France.
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J'espère quand même qu'à 73 ans, après avoir été ministre à de nombreuses reprises,
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maire de Pau et président du MoDem, j'espère quand même qu'il connaît un minimum la France.
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Oui, oui, dans mes bras veaux, oui ! Je ne suis pas sûr que requérir l'avis de M.
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Moscovici, qui est à la Cour des comptes depuis des années, soit le meilleur conseiller pour
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savoir ce qui se passe aujourd'hui dans le pays français.
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Ah oui, moi j'en ai assez.
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Arrachez les cannes ! Vous en avez assez, dites-nous ! Non, j'en ai assez parce que François
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Bayrou, c'est l'homme politique que l'on connaît, c'est aussi l'agrégé de lettres
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que l'on connaît, qui a un sens politique affûté, une culture remarquable, notamment
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il défend la langue française depuis des années, notamment la francophonie, et moi
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effectivement avec mes origines, les Senghors, etc., ça me parle énormément et je trouve
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que c'est la première pierre déjà à sa pensée politique.
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Il est dans ce moment-là où il assure la continuité de l'État, non seulement en
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termes de temps, mais aussi avec Mayotte en termes d'espace, notre continuité de cet
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État français.
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Par ailleurs, oui, il a une idée de la France qui est de dépasser les clivages, qui est
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sur la réconciliation et qui est justement sur la formation d'un gouvernement uni, fort
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et debout.
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Il y a tant d'enjeux et de défis au niveau national et international que nous, en tant
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que citoyens, je trouve que ce n'est pas une bonne chose de déjà critiquer l'ensemble
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de François Bayrou, ce qu'il pourrait faire, alors même que ça fait à peine 24 heures
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qu'il a été nommé.
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Oui, c'est très français ça, Rachel Khan, vous vous dites Rachel Khan, ce soir, on attend
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de voir.
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Plus que ça, on attend de voir, certes, mais sur la pensée, justement le dépassement
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des clivages.
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On le critique assez sur le milieu, etc., moi je pense qu'aujourd'hui, et d'ailleurs
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François-Xavier Bellamy le disait, dépasser la question des partis pour avoir un focus
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sur le pays, et bien c'est très précisément la pensée de François Bayrou.
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Alors, Gilles Torres, vous n'êtes pas d'accord ?
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Non, si je suis complètement d'accord, j'aurais envie qu'on dépasse les partis, sauf que
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le problème c'est qu'avec cette Assemblée Nationale, on est en pleine quatrième république,
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et donc c'est le régime des partis.
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On parle d'un Premier ministre qui a 36 députés, donc évidemment déjà qu'on est dans cette
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république des partis, Michel Barnier avait 47 députés, il était Premier ministre,
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c'est une situation qu'on n'a jamais vécue, donc sortir du clivage partisan, ça va être
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impossible parce qu'il y a trop d'enjeux, tout le monde pense soit à 2027, soit à
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leur petit siège de député, on voit bien en ce moment tout ce qui se passe autour par
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exemple du Parti Socialiste qui dit on pourrait rentrer au gouvernement ou non, faire un pacte
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non-censure ou non, et bien ça c'est pour une chose, c'est parce qu'ils veulent soit
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se débarrasser de la France Insoumise, soit trouver un espace politique en ce moment
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pour faire entendre une voix un petit peu dissonante à gauche, mais on voit bien que
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tout le monde aujourd'hui est mue par les réflexes partisans et la prochaine élection
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présidentielle.
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Et ça, ce n'est pas responsable, la responsabilité de nos élus, de nos représentants, le mot
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responsabilité d'un point de vue des racines latines, c'est apporter des réponses, moi
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j'en ai assez que nous ayons des députés à l'Assemblée Nationale qui n'arrivent
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pas à se parler, quand on est dans le monde de l'entreprise, admettons qu'on a un projet
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en commun tous les trois, et bien on n'a pas les mêmes idées politiques, on va réussir
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à se parler pour mener à bien ce projet, c'est ce qu'on attend de l'Assemblée Nationale.
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Oui, alors ça, Rachel Kahn, je crois que c'est un vœu pieux, si vous me permettez.
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Oui, mais on peut continuer d'y croire et d'avoir la foi quand même.
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Mais oui, vous avez raison Rachel Kahn, mais c'est vrai, va-t-il pouvoir aller jusqu'au
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bout François Bayrou, a-t-il les leviers nécessaires, Jules Torres, pour mener à
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bien son projet ?
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Je ne sais pas, ça dépend où est le bout, si le bout c'est 2027, François Bayrou, il
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pourrait connaître le même sort que Michel Barnier s'il ne respecte pas un certain nombre
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de conditions.
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Quels sont ses atouts ? Si on compare Michel Barnier et François Bayrou face à la situation
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que nous connaissons aujourd'hui, quels sont les atouts de François Bayrou par rapport
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à son prédécesseur ?
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Alors, ils ont tous les deux été président de conseil départemental, il y en a un qui
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est Pyrénéen, l'autre Savoyard, sans doute, est-il plus flexible François Bayrou ? C'est-à-dire
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que c'est quelqu'un qui est très souvent mesuré avec les oppositions, qui n'utilise
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pas d'anathème, je ne dis pas que c'est ce que faisait Michel Barnier, mais en tout
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cas, Michel Barnier, dès le début, on lui a donné des consignes claires, il avait deux
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solutions.
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Soit il se débarrassait du RN, mais dans ce cas, il avait besoin du PS, il a bien vu
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dès le début que le PS était dans une situation où il ne pouvait faire autre chose que de
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voter cette censure, donc il devait prendre les voix du RN et les accepter.
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Il ne l'a pas fait, il a été censuré, il a été combattu par une majorité de députés
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331.
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Aujourd'hui, François Bayrou, il a la même équation que Michel Barnier, on voit bien
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qu'aujourd'hui, peut-être que le PS est en train de bouger, peut-être que finalement
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ils ne bougeront pas, alors à ce moment-là, il devra accepter les voix du RN.
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Juste un mot sur le PS, si vous le permettez, et vous allez réagir.
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Le premier secrétaire du PS, qui a posé ses conditions, un accord de non-censure avec
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le gouvernement, il prévient une nouvelle loi immigration, mènerait les socialistes
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à voter une nouvelle motion de censure, Olivier Faure qui dit également dans les colonnes
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du Parisien qu'il a une divergence stratégique profonde avec Jean-Luc Mélenchon.
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C'est ce que je disais, François Bayrou...
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Mais il n'a pas reçu de coup de fil du nouveau Premier ministre, dit-il.
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C'est très simple, si François Bayrou veut la droite au gouvernement et avoir un pacte
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de non-censure, il faut qu'il fasse cette loi immigration qui a été promise lors
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du précédent gouvernement par Michel Barnier et Laurie de Rotailleau.
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On est reparti sur la censure à Schell-Kahn, vous avez beau avoir la foire à Schell-Kahn,
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regardez.
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Le sujet aujourd'hui, c'est que François Bayrou ne va plus pouvoir compter sur le
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Parti Socialiste parce qu'ils sont inféodés à Jean-Luc Mélenchon.
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Même si son propre ministre secrétaire dit le contraire, il dit qu'il y a une divergence
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stratégique profonde avec Jean-Luc Mélenchon.
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Il dit le contraire en disant qu'il y a beaucoup de lignes rouges et qu'il censure.
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Il ne dit pas qu'il faut la divergence stratégique profonde avec Jean-Luc Mélenchon, c'est ce
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que dit Olivier Faure.
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On voit bien qu'il est un peu empêché, notamment par sa base, parce qu'il pense
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à Jean-Luc Mélenchon.
07:00
Dans six mois, Olivier Faure, comment va se retrouver le Parti Socialiste s'il y a une
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dissolution ?
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Il juge que Jean-Luc Mélenchon affaiblit la gauche.
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Oui, et lui, il affaiblit pas la gauche peut-être ?
07:09
Je ne sais pas.
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Je ne sais pas, mais en tout cas, il n'augmente pas.
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Rachel Kahn.
07:14
Oui, alors il y a beaucoup de sujets.
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Déjà, la différence entre Barnier et Bayrou, pour moi, c'est quand même une question
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de terrain.
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Quand on va à Pau, ce qu'il a réussi à faire, François Bayrou, dans cette ville-là,
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pour moi, c'est un peu de la géopolitique locale.
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Donc, il sait aussi manier les différentes tendances pour mener à bien un projet au
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niveau local.
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Maintenant, ce serait d'un point de vue national.
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Après, sur la question du PS et de la gauche, je pense que là, Olivier Faure est dans une
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mauvaise posture parce qu'effectivement, il y a énormément aujourd'hui, notamment
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de militants socialistes ou d'anciens leaders socialistes qui ne se reconnaissent absolument
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plus dans ce qui est devenu le Parti Socialiste.
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Donc, je pense qu'effectivement, ce n'est pas une question d'affaiblir Mélenchon,
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affaiblir la gauche.
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C'est simplement que les choix qui ont été d'être inféodés et ne plus du tout répondre
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à la couleur politique et aux fondamentaux qu'était le PS, oui, ça affaiblit l'ensemble
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du PS, c'est sûr.
08:14
Jules Torres.
08:15
Et le problème aujourd'hui du PS, c'est que, certes, Olivier Faure n'est pas tout
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à fait très connu des Français, mais quelle autre incarnation au sein du Parti Socialiste
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à part M. Hollande qui est omniabsent depuis une semaine, M. Cazeneuve, il n'est plus
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au PS, Didier Migaud, le ministre de la Justice, il n'est plus au PS, Pierre Moscovici n'est
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plus au PS depuis les années 2010, il n'y a aucune alternative aujourd'hui au sein
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du PS et c'est la raison pour laquelle ils se laissent mener par Olivier Faure et ils
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vont tout droit dans le mur, le PS, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, il n'existe que grâce
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à la France Insoumise.
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Olivier Faure l'a bien compris.
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A la prochaine présidentielle, je ne vois pas l'émergence d'un candidat du PS, donc
09:01
ils se rangeront derrière la candidature unique de Jean-Luc Mélenchon à gauche et ce seront
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les électeurs socialistes qui, encore une fois, seront lésés.
09:09
Je voudrais juste un mot sur Olivier Faure, est-ce que le divorce, ça sent le divorce
09:14
avec Jean-Luc Mélenchon, je pose la question parce que je suis en train de lire cet article
09:20
du Parisien que m'a apporté Thomas Lacroix en studio, je le découvre avec vous, on lui
09:23
pose la question à Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon est-il sorti du nouveau Front
09:28
Populaire ? Réponse d'Olivier Faure, il pense que tout se résout par la seule présidentielle,
09:33
ce n'est pas conforme au projet politique du Front Populaire qui mise au contraire sur
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la reparlementarisation de la vie politique, la 6ème République, ce n'est pas la 5ème
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Empire, gna gna gna, il fait donc cavalier seul.
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Il ne discutait pas autant quand il s'agissait d'avoir des places de députés.
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Oui, alors Rachel, qu'elle a raison, Jules Torres ?
09:50
Bien sûr qu'elle a raison, Rachel, Olivier Faure, il a deux échéances en tête avant
09:56
la présidentielle de 2027, d'abord il a une potentielle dissolution qui pourra arriver,
10:01
elle pourra arriver en juillet, en août, en septembre prochain, Emmanuel Macron a dit
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qu'il ne voulait pas la faire mais il sera peut-être contraint, notamment par une motion
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de censure, donc déjà c'est la première des choses, le Parti Socialiste aujourd'hui
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ne peut pas se permettre de ne pas être dans une alliance à gauche et on voit bien que
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et les écologistes et les communistes veulent plutôt continuer avec la France Insoumise
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pour une nouvelle dissolution.
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Et puis la deuxième échéance, c'est celle des municipales.
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La France Insoumise pourrait être un gros caillou dans la chaussure de toutes les mairies
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socialistes sortantes, on pense à Paris, on pense à la ville de Nantes, on pense à
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un certain nombre de communes qui, sans le soutien de la France Insoumise, pourraient
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revenir à la droite.
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On pense également à Marseille où Benoît Payan, certes, a des sondages qui lui sont
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plutôt favorables mais qui pourraient, à cause d'une candidature de la gauche, de
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la France Insoumise, voir ses plans contrecarrés.
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On voit bien ces deux échéances électorales et on voit bien que ce sont les deux objectifs
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d'Olivier Faure au-delà de la présidentielle mais lui aussi est ému par des intérêts
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électoraux.
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Donc les socialistes ont dit qu'ils ne voulaient pas faire partie d'un gouvernement de dons.
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Moi je trouve qu'ils ont bien tort et c'est le sujet qu'on a en ce moment à droite.
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C'est-à-dire que les Républicains sont-ils plus forts à l'intérieur ou à l'extérieur
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du gouvernement ?
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A l'intérieur, on a bien vu, l'EPS aurait dû faire la même chose.
11:14
Alors écoutez, dans un instant, nous allons parler de cette candidature.
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Attention !
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A moitié dissimulée !
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Vous y allez enfin ?
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Vous y allez enfin !
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Je reste où je suis, c'est déjà pas mal !
11:26
Dominique de Villepin qui n'excrut pas une candidature à la présidentielle si jamais
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Emmanuel Macron tombe.
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Quelle irresponsabilité !
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Ah !
11:33
Rachel Khan, je vous sens à la Amérique !
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Rachel Khan, je peux vous dire, attendez Rachel Khan, vous allez vous régaler jusque-là,
11:40
franchement, ça vous a mis hors de vous, cette candidature à demi-mot de Dominique
11:44
de Villepin !
11:45
Je prépare des pop-corn !
11:46
On se retrouve tout de suite sur Europe 1 19h44 !
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