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Emmanuel Macron : Qui pour Matignon ?
Europe 1
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12/12/2024
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News
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00:00
Europe 1 soir, 19h21, Pierre De Villeneuve.
00:04
Bon ben voilà, ça nous apprendra à faire des spécials avec du monde.
00:08
Pour commenter ce qui n'est pas commentable puisque ce sera demain matin.
00:11
Mais ça dit beaucoup de choses.
00:12
Mais ça dit beaucoup de choses.
00:13
C'est très politique Pierre.
00:14
Avant que vous preniez la parole mon cher Louis et que vous la gardiez,
00:18
Eric Dupond-Moretti était hier dans C'est à vous et il a défendu le Président de la République.
00:23
Quand le Président de la République a dit j'ai souhaité dissoudre,
00:25
parce que nous allions vers la dissolution, il avait raison de le dire.
00:29
Ensuite, le Président, on lui reproche tout.
00:32
S'il décide seul, on dit c'est Jupiter.
00:34
Ah, bon.
00:35
S'il dit je donne la parole aux Français, ça ne va pas non plus.
00:38
Alors il a donné la parole aux Français.
00:40
La situation actuelle, pardon de vous le dire,
00:43
le Président Macron, il est responsable à hauteur de 1,66 millionième.
00:49
Parce qu'il a une voix dans l'urne.
00:51
Comme vous, comme vous, comme moi.
00:53
Et c'est les Français qui ont choisi de renforcer Mélenchon, Le Pen.
00:58
Je vois vos regards se crisper à ce que dit l'ancien garde des Sceaux.
01:05
Mais en attendant, il est avocat.
01:08
Oui, il s'appelait Doiry.
01:10
Je ne sais pas si ça va convaincre le jury.
01:13
Vous n'êtes pas convaincu, visiblement.
01:15
Vous êtes une partie du jury.
01:18
Pour sa prochaine pièce de théâtre, je pense qu'il peut faire mieux.
01:22
Dans le sens où il n'y a pas déjà 66 millions d'électeurs, mais bon, qu'importe.
01:26
Et il y a quand même une responsabilité personnelle directe d'Emmanuel Macron
01:33
d'avoir décidé une censure sans raison valable
01:36
et d'annoncer après la dissolution sans raison valable
01:42
et d'avoir annoncé une censure puis une décision rapide.
01:46
Nous n'avons pas de spécial ce soir, Pierre.
01:49
Mais ça fait une semaine.
01:52
Une semaine ?
01:53
C'était jeudi dernier, la chute du gouvernement Macron.
01:55
Mercredi, je crois.
01:57
Monsieur Dragnel, pardon.
01:59
Emmanuel Macron a une responsabilité politique énorme.
02:02
Contrairement à ce que dit Eric Dupond-Moretti.
02:04
Déjà, ça fait 7 ans qu'il est président de la République.
02:06
Donc forcément, il est dépositaire et il doit assumer ce bilan.
02:10
Il est une partie du bilan, en tout cas de l'état de la classe politique actuelle.
02:14
C'est lui qui a voulu exploser, faire voler en éclats la classe politique
02:18
en vantant la fin des clivages, le « en même temps » et la totalisation
02:23
de la droite et de la gauche.
02:25
Le paysage complètement pourri, globalement, c'est aussi lui qui l'a souhaité.
02:29
Ensuite, le piège s'est refermé sur lui, puisqu'il s'est fait dévorer à droite et à gauche
02:33
avec un NFP qui est très puissant et un RN qui l'est également.
02:36
Ensuite, au moment où il décide de dissoudre l'Assemblée nationale,
02:39
on a eu une seule explication, c'est pour éviter une motion de censure
02:43
qui, patatras, est arrivée malgré cette dissolution, plusieurs mois plus tard.
02:48
Emmanuel Macron a posé des choix.
02:51
Il y a des actes politiques qui ont été posés, à la fois structurels et conjoncturels.
02:55
Structurels avec ce qu'on a évoqué sur l'espèce de démolition de la vie politique
03:00
telle qu'elle existait jusqu'en 2017.
03:03
Et des actes conjoncturels avec des choses totalement illisibles.
03:06
Vous avez eu des choix politiques comme Papin-Diaye,
03:09
passer de Jean-Michel Blanquer à Papin-Diaye.
03:12
Vous avez des choix complètement lunaires que les Français n'ont pas compris.
03:16
Et donc, forcément, à la fin, ça retombe sur Emmanuel Macron.
03:19
Et qui sont toujours justifiés, vous aurez remarqué, par M. Macron.
03:22
Comme quoi, mais si, c'était la meilleure des décisions.
03:25
Encore dernièrement, dans l'allocution présidentielle à l'Elysée,
03:28
j'avais raison de le faire, de toute façon, il y aurait eu une censure.
03:31
Tout le monde me tient pour responsable, c'est bien trop facile.
03:35
Vous aurez remarqué, quand même.
03:37
On est aussi dans une période de fortes contestations démocratiques.
03:40
Il n'y a pas un pays qui échappe à la contestation très forte de ses dirigeants politiques.
03:44
Je ne dis pas ça pour minimiser ce que fait Emmanuel Macron.
03:47
Mais, factuellement, on voit ça autour de nous.
03:50
Et puis, on voit des chefs d'Etat qui sont un peu différents des autres.
03:53
On voit Mme Meloni, on voit M. Millet.
03:55
En Argentine, on voit M. Trump, qui vient d'être réélu.
03:58
Donc, le modèle sortant, aujourd'hui, paraît un tout petit peu dépassé.
04:02
Et Emmanuel Macron...
04:03
En tout cas, on est loin de ce qu'on appelle communément l'establishment,
04:06
que ce soit pour Trump, qui a vaincu l'establishment en 2016,
04:09
une première fois contre Hillary Clinton,
04:11
qui, je pense, est vraiment le calque absolu de l'establishment.
04:15
De l'establishment, l'archétype, merci aux Etats-Unis.
04:19
Millet, c'est encore autre chose.
04:21
Il nous a bien fait rire avec son affouet, là.
04:23
Mais, en même temps, aujourd'hui, l'économie argentine commence à remarcher.
04:27
Il y a deux, trois choses qui se présentent pas mal.
04:29
Mais, enfin, il n'est pas sorti d'affaire, encore.
04:31
Mais, le libéralisme, il part de très, très loin.
04:34
La bourse a fermé.
04:35
Souvenez-vous, la crise argentine au début des années 2000,
04:38
c'était quand même...
04:39
Le pays est fragilisé depuis très, très longtemps.
04:41
M. Dupond-Moretti, je l'ai dit, je crois, hier ou ce matin, je ne sais plus.
04:44
Je le trouve assez courageux de défendre le président de la République.
04:48
C'est vrai que si on ne le critique pas un peu, voire beaucoup, là,
04:52
après cette dissolution, c'est qu'on ferait mal notre boulot.
04:56
Bon, écoutez, M. Dupond-Moretti va nous raconter au théâtre
05:00
les deux ou trois années qu'il a passées comme garde des Sceaux.
05:04
Je dirais simplement qu'il commence mal.
05:07
Non, mais il ne crache pas dans l'eau du puits qu'il a bu.
05:10
Non.
05:11
C'est un certain courage.
05:13
Contrairement à d'autres, Catherine Ney ?
05:15
Contrairement à d'autres, mais qui le disent sinon publiquement.
05:20
En tous les cas, en sourdine à beaucoup de journalistes.
05:23
On le sait très bien.
05:24
Donc, lui, d'abord, c'est un avocat qui défend les mauvaises causes,
05:28
quelquefois, et là, sur la dissolution, il est courageux et pas lucide.
05:35
Donc, c'est très bien.
05:39
Et ça prouve que M. le Président conserve quelques amis,
05:44
et il en a bien besoin en ce moment.
05:47
Voilà.
05:48
Mais on est quand même navrés, et on a très peur des mois qui vont venir.
05:53
Regardez, il y a 7 ans qu'il est là, il sera son sixième Premier ministre.
05:58
Voilà, et peut-être...
06:00
Mais parce que ça se passe mal à chaque fois.
06:03
C'est-à-dire qu'il y a des Premiers Ministres qui lui font de l'ombre, souvenez-vous.
06:07
Même au moment du choix de Mme Borne,
06:11
on a dit, tiens, ça sera une femme qui ne lui fera pas d'ombre,
06:14
parce qu'il n'est pas ça.
06:16
On sortait quand même d'Edouard Philippe qui...
06:19
Moi, je pense que l'erreur majeure du Président,
06:22
c'est d'avoir choisi Elisabeth Borne comme Première Ministre
06:25
avant d'attendre les résultats des législatives.
06:27
On savait déjà que c'était la droite qui allait gagner.
06:30
Et nommer une Première Ministre de gauche,
06:33
Nicolas Sarkozy lui avait dit, vous n'aurez pas la majorité absolue,
06:36
c'est un choix politique qui n'est pas compris.
06:39
Et voilà ce qui s'est passé, il ne le croyait pas.
06:41
Et il ne s'est pas entendu avec Mme Borne,
06:44
parce que c'est une jospinienne,
06:47
ce n'est pas quelqu'un avec lequel il avait peut-être...
06:50
Mais il ne s'est pas entendu avec les autres non plus ?
06:52
Non, non plus, il ne s'est pas entendu.
06:53
Il était fâché avec lui un mois après.
06:55
Ça fait beaucoup quand même.
06:56
Il est parfois un peu passif à Louis de Ragnel.
06:59
Il ne supporte pas que l'on dispute une once de son pouvoir.
07:03
Avec Michel Barnier, il se met en retrait,
07:05
c'est insupportable pour lui.
07:06
Quand il y en a qui sont trop médiocres,
07:08
il finit par récaner et se lasser de la médiocrité de l'autre.
07:11
C'est compliqué quand même de coexister avec Emmanuel Macron.
07:16
Michel Barnier s'est passé très vite, 90 jours.
07:19
On a du mal à savoir quelles étaient leurs relations.
07:22
Parce qu'il y a des câbles qui nous disent que le Président disait
07:29
qui se débrouille après tout, moi je m'occupe de l'international.
07:32
Et puis en réalité, il y a aussi d'autres câbles qui disent
07:35
que Michel Barnier tenait finalement très peu au courant de ce qu'il allait faire.
07:40
Je crois que Michel Barnier, qui a été ministre des Affaires étrangères
07:45
et commissaire européen deux fois au réolet d'avoir négocié le Brexit,
07:51
était un premier ministre qui voulait,
07:53
la Constitution l'y autorise, avoir un œil sur la politique étrangère.
07:57
Donc il est allé à Bruxelles pour essayer de voir aussi auprès des commissaires
08:01
sur le Mercosur.
08:04
Et lui il l'a fait dans l'optique non pas d'attenter au pouvoir du Président
08:09
mais de rouler pour les intérêts de la France.
08:12
Et ça le Président l'a très mal pris.
08:14
Il n'a pas supporté que Michel Barnier soit invité par le Président polonais
08:18
et donc il lui a demandé d'annuler ce rendez-vous
08:21
puisqu'il avait ce voyage aujourd'hui.
08:23
Et jeudi dernier, il devait se rendre en Italie
08:26
mais la dissolution l'en a empêché.
08:29
Il était reçu avec face par son ex-homologue qui est aujourd'hui ministre des Affaires étrangères.
08:35
Il devait voir Mme Mélanie qui déteste le Président Macron, comme on sait.
08:39
Il devait même avoir une audience avec le Pape.
08:42
Et ça pour le Président c'était insupportable.
08:45
C'est un peu comme quand Jacques Chirac a voulu faire de la politique étrangère
08:49
pendant que Balladur était vraiment le vice-premier ministre du temps de la cohabitation.
08:52
Et ça François Mitterrand ne lui pardonnait pas.
08:56
Olivier Dardigolles ?
08:58
Le rapport d'Emmanuel Macron depuis le début du premier quinquennat avec ses premiers ministres
09:06
est à regarder, à questionner, à interpréter de près.
09:10
D'une certaine manière nous sommes là face à un Président
09:15
qui veut présider et gouverner.
09:18
On va s'arrêter une petite seconde.
09:22
Et pour vous dire également que tous les matins à 9h20 dans Europe Un Matin
09:26
Olivier Delagarde lit, analyse, commente ce qui fait la une de la presse.
09:29
Parce qu'il y a tout dans les journaux.
09:31
Tout pour nous informer, pour nous faire réfléchir.
09:33
Tout pour nous indigner et nous faire rire.
09:35
La revue de presse d'Olivier Delagarde.
09:37
Une signature Europe Un tous les matins à 9h20.
09:39
Et quand vous voulez, en replay sur le site et l'appli Europe Un.
09:41
A tout de suite sur Europe Un.
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