Ici, quelques images de l’usine de transformation industrielle du manioc de la Société coopérative des producteurs de manioc de Ngoulemakong, officiellement inaugurée par le Ministre de l’Agriculture, le 12 janvier dernier à Ngoulemakong, commune de la région du Sud. Installation de plus de 441 millions Francs, qui a entre autres bénéficié du concours financier partiel, du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA). Une unité pilote, objet de présentation ici, par l’un des architectes du projet. Le complexe industriel dispose ainsi d’une chaîne de production d’amidon, de tapioca et de farine panifiable d’une capacité de transformation mensuelle de 550 tonnes par mois, soit en moyenne 20 tonnes par jour. Un chiffre qui pouvant être revu à la hausse avec davantage d’investissements, selon le MINADER. Raison pour laquelle Gabriel Mbairobe a remis à la Société coopérative des producteurs de manioc de Ngoulemakong des équipements complémentaires, à savoir, des tricycles, des porte-tout, des gants, des machettes, des combinaisons et des pulvérisateurs, entre autres. Cette tubercule se retrouve ainsi au centre d’attentions, tel qu’elle ne l’a jamais été dans le passé agricole du Cameroun. L’usine, apprend-on, est déjà réputée pour la « haute qualité » de sa farine de manioc proche, semble-t-il, du blé, selon plusieurs experts du Ministère. Preuve, la large utilisation de cette farine par le Programme alimentaire mondial (PAM) pour les populations réfugiées et celles menacées de famine au Cameroun et ailleurs, dit-il. Pour Ngoulemakong, qui est l’un des bassins de production de manioc au Cameroun, la création de cette usine – parmi six autres attendues en 2024 – offre ainsi un débouché d’évidence aux agriculteurs locaux, chemin pour une revitalisation de la culture, dans tout le bassin forestier du Cameroun.