Karima Brikh : «Chaque fois qu'il y a une instabilité à l'international, ça se répercute dans les pays occidentaux. Le peuple syrien a beaucoup souffert ces 50 dernières années. Partout où sont passés les djihadistes, ils ont apporté la charia et le recul des droits des femmes.»
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00:00On voit l'effet domino en fait que ça peut avoir chaque fois qu'il y a une instabilité
00:03comme ça à l'international, ça se répercute dans les pays occidentaux, mais moi ce qui
00:07m'a frappé quand même, c'est tout de suite cette impulsion de plusieurs pays européens.
00:12C'est quand même un signal majeur de dire non, on ne veut pas, on ne veut pas cette
00:17situation, on ne veut pas qu'il y ait des demandeurs d'asile qui arrivent de Syrie,
00:21c'est quand même un message qui est extrêmement fort dans le contexte. Cela étant dit, peut-être
00:26qu'en résumé, le peuple syrien a extrêmement souffert au cours des 5, en fait c'est même
00:31plus que 50 ans avec la dynastie de ce qu'on a vu au cours des dernières années et particulièrement
00:37avec la guerre civile au cours des 14 dernières années, on l'a mentionné, 400 à 500 000
00:42morts et les images de la prison, on voit finalement des échos de cet enfer, c'est
00:48absolument bouleversant en fait quand on voit ça. Cela dit, quand on pense que c'est des
00:53djihadistes, on parle de rebelles, mais des rebelles djihadistes, partout où sont passés
00:57les djihadistes, qu'est-ce qu'ils ont apporté? La charia, le recul des droits, le recul des
01:02droits des femmes notamment, on voit ce qui se passe notamment aussi en Afghanistan avec
01:06les talibans qui voulaient se présenter comme étant des talibans modérés et aujourd'hui
01:10les femmes ne peuvent même pas chanter, ne peuvent même pas parler si elles sont à l'extérieur
01:14de leur maison.