02:41Donc, INKIPIT Finance, c'est un multifamily office qui accompagne des entrepreneurs et des investisseurs privés,
02:46à la fois sur le volet patrimonial, fiscal et bien sûr sur les investissements.
02:50On a créé la structure il y a 7 ans avec mon associé Arnaud Perrier.
02:54Et dès le départ, en fait, on proposait déjà de la dette privée à nos clients.
02:57Alors évidemment, ce n'était pas dans les mêmes proportions qu'aujourd'hui,
03:00parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'intérêt à être sur de la dette privée.
03:03C'est ce qu'on va voir lors de cette table ronde.
03:06Mais je pense qu'il y a encore plus de raisons qu'avant d'investir en dette privée,
03:10y compris pour les clients privés.
03:12Alors justement, tiens, on saute directement dans le sujet.
03:15C'est vrai qu'on a l'impression qu'on redécouvre cette classe d'actifs, la dette privée.
03:20C'est vrai que pour les entreprises cotées, il y a les obligations.
03:24Et puis pour les entreprises non cotées, il y a cette dette qui est distribuée et qui est très intéressante également.
03:30Mais c'est vrai que c'était un petit peu sous les radars ou plutôt réservé autrefois aux institutionnels.
03:34Comment ça se fait que ça ne soit pas démocratisé depuis quelques années ?
03:39Au même titre que le private equity, on a une démocratisation de la dette privée.
03:44C'est sûr que la classe d'actifs obligataires cotées a retrouvé un intérêt
03:49parce qu'on a des taux et des niveaux de taux qui sont beaucoup plus intéressants que par le passé.
03:53Et de la même façon, on a un intérêt grandissant sur la dette privée.
03:57Et quand on regarde les performances des acteurs en dette privée comparées à la dette cotée,
04:06on a une surperformance qui est assez criante.
04:09Au même titre que sur le private equity, on a une superférence dans la durée par rapport aux actions cotées.
04:14Jérôme parlait justement un instant de private equity.
04:17C'est vrai que c'est aussi une des classes d'actifs qui a fait floresse ces dernières années.
04:21On a l'impression que cette dette privée rentre progressivement dans tous les portefeuilles finalement.
04:27On va voir peut-être pas tous parce qu'il y a quand même une certaine taille à avoir.
04:30Concrètement, oui.
04:32C'est vrai que la dette privée, vous parlez du private equity,
04:34c'est vrai qu'on le voit aussi au sein d'une allocation bien diversifiée en actifs non cotés.
04:39Et la dette privée, c'est vrai qu'elle a des caractéristiques qui lui sont intrinsèquement particulières
04:44avec un versement de coupons finalement qui va bien,
04:48que ce soit pour des investisseurs professionnels, mais aussi les investisseurs particuliers.
04:52On a une certaine visibilité du rendement avec ce versement de coupons,
04:56ce qui est assez intéressant pour des produits dédiés à une clientèle particulière.
05:00Une visibilité de cette performance, c'est un peu aussi un outil de pilotage des cash flows futurs.
05:07Donc là, c'est plutôt pour les investisseurs professionnels.
05:10Mais c'est vrai qu'il y a des caractéristiques clés à la dette privée
05:13qui conviennent assez bien dans une allocation,
05:16soit patrimoniale ou alors un portefeuille d'un investisseur professionnel.
05:20D'accord. Effectivement, c'est de plus en plus intéressant.
05:23Il faut dire aussi qu'on était dans un environnement de taux extrêmement bas.
05:27Il fallait trouver des solutions. La dette privée en était peut-être une.
05:31Exactement. En fait, la dette privée, quand elle a démarré, on était dans des univers de taux négatifs.
05:36Et c'était une classe d'actifs pour aller chercher un rendement supplémentaire
05:43pour les institutionnels au départ qui cherchaient un rendement complémentaire
05:48à ce qu'ils pouvaient avoir sur de la dette bancaire ou tout simplement des emprunts d'État.
05:53Et donc c'est comme ça que la dette privée a émergé et elle est venue justement se substituer
05:58ou en tout cas remplacer de plus en plus des banques qui disparaissaient du financement du marché des PME ETI.
06:05C'est quelque chose qui a démarré pendant la crise financière de 2008.
06:09La première unitranche a été faite en France en 2011.
06:13Et c'est vraiment à partir de 2011 qu'on a vu apparaître l'unitranche sur le marché français.
06:19Alors justement, on va décrypter l'unitranche. Qu'est-ce que c'est ?
06:24Oui, justement, parce que depuis tout à l'heure, on parle de dette privée, mais il y a plusieurs dettes privées.
06:29En fait, quand on parle de dette privée, il y a la dette privée senior.
06:33Et au sein du monde du senior, il y a soit les dettes bancaires, soit l'unitranche.
06:38Et ensuite, vous avez la dette privée subordonnée qui est la mezzanine.
06:42Dette bancaire, ça veut dire tout simplement un regroupement de banques qui finance une entreprise, une PME ETI européenne.
06:50Un fonds unitranche, c'est un seul prêteur qui va financer, plutôt qu'un regroupement, cette même entreprise avec toujours le même niveau de séniorité.
07:00Et enfin, la dette mezzanine, c'est tout simplement la dette subordonnée à la dette senior qui est la dette unitranche.
07:08Et nous, CAFSA, on est présents sur l'unitranche. On est spécialistes de l'unitranche.
07:13Comme je le mentionnais tout à l'heure, on a fait la deuxième unitranche sur le marché français.
07:18La deuxième, ça veut dire qui a fait la première ?
07:20On ne peut pas citer d'autres noms, mais la première n'avait pas été très réussie.
07:24Donc, on peut dire qu'on a fait la première qui a bien fonctionné.
07:27Et donc, depuis, on a financé un peu plus de 140 entreprises.
07:31Ça représente un peu plus de 5 milliards et avec un historique de transaction très réussi.
07:38Voilà. On va y revenir tout à l'heure, justement, sur le risque que ça représente et est-ce qu'il y a de la casse ? On verra ça.
07:43Martin dit que chez Primoner, justement, vous avez décidé, c'est un peu la marque de fabrique, d'ouvrir une fois de plus cette classe d'actifs à un public plus large.
07:51Puisqu'on disait que c'était vraiment réservé à une clientèle, on va le dire, assez fortunée, peut-être des femmes néophystes, de la gestion de fortune.
07:58Là, vous avez décidé de le mettre dans des contrats d'assurance-vie.
08:02Effectivement, nous, on s'est servi des travaux qu'on a faits pour démocratiser les classes d'actifs qui étaient dites alternatives à ce moment-là.
08:07Donc, on a fait avec le capital investissement à partir de 2019.
08:10Et après, on s'est penché sur les autres classes d'actifs dites alternatives, mais qu'on vocation peut-être à moins de devenir.
08:15En tout cas, on espère que ce soit l'infrastructure et la dette privée.
08:18Et c'est vrai qu'une des solutions qu'on voyait pour mettre à disposition cette classe d'actifs au plus grand nombre, c'était de passer par le biais de l'assurance-vie.
08:24Déjà, parce que c'est le placement préféré des Français, mais aussi pour avoir des assureurs institutionnels derrière,
08:31qui viennent valider le produit et la solution d'investissement qu'on propose aux clients, et aussi avoir une liquidité.
08:36Alors là, c'est un peu contre-nature. Enfin, c'est même carrément contre-nature par rapport à la classe d'actifs.
08:40Mais on trouve que cette liquidité, elle permet de donner du confort à l'épargnant pour aller découvrir cette classe d'actifs
08:46et peut-être aller prendre des produits un peu plus pointus dans un second temps.
08:49Fonctionnellement, comment vous avez fait, comment vous avez fabriqué ce produit ? Vous vous êtes associés ?
08:54Effectivement, on s'est associés avec Phara, et on a été voir nos partenaires assureurs sur Avenir et Aurad et Avi.
09:00On leur a expliqué le projet, l'ADN qu'on souhaitait mettre dans cette solution d'investissement et avec la partie liquidité.
09:05Et grâce à la qualité des investissements réalisés par Kabza, on a ces deux assureurs qui assurent cette liquidité pour le compte de le rassurer.
09:11Très bien. Alors justement, un petit mot tout de suite de cette liquidité, parce que c'est la question qui vient immédiatement après.
09:18Quand on est dans un contrat d'assurance-vie, il peut y avoir un aléa, la mort, ou bien voilà.
09:24Est-ce qu'on peut justement récupérer ces fonds ? Comment va être assurée cette liquidité ?
09:29Alors on a deux assureurs, donc deux écoles. Donc effectivement, il y a une partie chez un assureur où il y a une pénalité en cas de sortie,
09:35mais elle ne s'applique pas en cas de décès ou pour les contrats les plus anciens. Donc on a une sorte de récompense à la fidélité.
09:40Je ne parle pas du décès, mais par rapport à l'ancienneté du contrat.
09:43Et on a un autre assureur. Là, pour le coup, c'est une liquidité sans barrière, sans contrainte, tous les 15 jours,
09:49même si une fois, la durée d'investissement recommandée sur ce FCPR, c'est plus de 7 ans.
09:53Donc on parle effectivement d'aléa de la vie, que ce soit le décès, mais on peut avoir des cas un peu moins critiques pour lesquels on a des besoins de liquidité.
10:00Et c'est ce à quoi on s'est attaché à répondre avec cette solution d'investissement.
10:03Très bien. C'est très clair. Alors on va faire une toute petite pause. On va se retrouver dans un instant, justement, pour ce débat.
10:09Une nouvelle façon d'investir sur la dette privée avec nos spécialistes.