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La Russie intensifie les attaques sur les câbles sous-marins en Europe, selon l'OTAN
euronews (en français)
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28/11/2024
Les récentes attaques russes sur les câbles sous-marins en Europe suscitent des inquiétudes majeures au sein de l'OTAN et des pays européens, selon James Appathurai.
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00:30
des rapports sur le plus grand sabotage, le sabotage russien contre les pays européens.
00:36
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce que vous voyez et si c'est augmenté ?
00:41
Absolument. La première chose à dire est que le sabotage vient au-dessus de tout ce que nous avons vu.
00:48
Ainsi, les attaques cyber, la désinformation, l'interférence politique, la migration forcée, le jamming de GPS.
00:54
C'est la base et tout cela est plus élevé qu'il l'était.
00:58
Ce qui est nouveau, c'est l'augmenté de l'appétit russien pour et de la campagne du sabotage.
01:05
Cela signifie l'arsène, la déraillement des trains, les attaques sur les propriétés des politiciens,
01:10
l'essai d'assassiner, par exemple, le chef de Rheinmetall, donc les dirigeants de l'industrie.
01:15
Nous en voyons plus et nous avons un appétit beaucoup plus élevé pour les morts et le dégât massif dans nos pays.
01:22
Et comment détectez-vous cela ?
01:24
Vous avez mentionné l'assassinat potentiel des fabricants d'armes allemandes.
01:30
Comment sont-ils découverts et comment sont-ils interrompus ?
01:36
En gros, c'est les services intelligents qui font leur travail.
01:41
Mais c'est une très bonne question.
01:43
Ce que nous ne voulons pas faire, c'est jouer au whack-a-mole dans un pays.
01:47
« Oh, regarde, je vois quelque chose là-bas, je réagis à ça. »
01:50
« Oh, regarde, je vois quelque chose là-bas, je réagis à ça. »
01:53
Donc, ce que nous faisons, c'est mettre ensemble des modèles et des tendances.
01:57
Donc, s'il y a un dérèglement d'un train dans un pays qui est utilisé pour emprunter des matériaux pour l'Ukraine, c'est un incident.
02:05
Si nous voyons sept dans sept pays, c'est un modèle et nous savons qui est derrière.
02:10
Donc, d'un côté, nous prenons les activités intelligentes.
02:13
De l'autre côté, nous agrégons l'information et mettons ensemble les modèles et les tendances.
02:19
Et puis, nous choisissons ce qu'il faut faire public et ce qu'il ne faut pas faire public.
02:22
Et comment savons-nous que cela vient définitivement de la Russie ?
02:25
Est-ce que ça vient seulement de la Russie ? Est-ce que c'est aussi de la Chine ?
02:27
Mais aussi, comment savons-nous la source ?
02:29
Nous sommes très, très concentrés sur l'assurance que l'information que nous avons est précise.
02:35
Donc, quand il s'agit d'un incident, par exemple, l'incident de Rhein-Mittal,
02:41
les services intelligents sont confiants que nos politiciens puissent le dire en public.
02:46
Mais comme je l'ai dit, nous avons besoin des modèles et des tendances
02:50
parce que ce que nous appelons des attaques hybrides ou de la zone grise sont prédicées sur l'ambiguïté.
02:56
Ce que les Russes ou d'autres essayent de faire, c'est de ne pas faire semblant que c'est eux.
03:01
Donc, c'est difficile d'attribuer, c'est donc difficile d'agir.
03:04
Donc, nous devons intensifier et nous intensifions notre intelligence et d'autres efforts
03:09
pour pouvoir le détecter et être plus confiants.
03:13
Donc, donnez-nous un exemple de la façon dont les Russes agissent
03:17
pour faire disparaître la population des États-Unis du soutien de l'Ukraine.
03:22
Vous parlez d'un énorme attaquant, d'une source d'énergie,
03:25
où les civils seront effrayés et diront,
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« Regardez, si nous repoussons notre soutien de l'Ukraine, la Russie ne nous attaquera pas. »
03:32
Est-ce ce que vous dites ou donnez-nous un exemple de la façon dont cela fonctionne
03:35
et de l'impact que les Russes souhaitent avoir?
03:38
Donc, ce qui est important de savoir sur la façon dont les Russes ont toujours agi
03:42
au cours des derniers siècles, aux époques soviétiques et maintenant,
03:46
c'est qu'ils utilisent tous les outils pour atteindre un effet cognitif.
03:51
C'est pour changer votre esprit.
03:53
C'est la façon dont ils regardent les choses.
03:55
Et donc, tous les outils peuvent être utilisés,
03:58
y compris une menace nucléaire, très tôt,
04:00
et nous l'avons entendu maintenant des dizaines et des dizaines de fois par les Russes.
04:04
Ils auront une campagne de désinformation pour dire que,
04:07
« Grâce à votre soutien pour cette guerre, les prix de l'énergie sont au ralenti. »
04:12
« Grâce à votre soutien pour cette guerre, les prix de la nourriture sont au ralenti. »
04:16
Et puis, ils introduisent le sabotage.
04:19
« Grâce à votre soutien pour cette guerre, vous n'êtes pas en sécurité. »
04:23
Les choses peuvent se passer ici.
04:25
Et si vous êtes un leader de l'industrie, vous ne pouvez pas être en sécurité.
04:29
J'ai reçu des appels des officiels de haut niveau, des entreprises,
04:33
qui m'ont demandé si j'étais aussi en danger.
04:36
Donc, ça a un effet.
04:38
Et nous devons s'assurer que, bien sûr, nos populations sont en sécurité.
04:41
Nous le faisons.
04:43
Mais, deuxièmement, nous devons répondre à l'essai de créer cette inquiétude.
04:47
Et vous avez mentionné l'attentat.
04:49
Parce que ça semble être un peu ce qui se passe.
04:52
Parce que les menaces ou les attaques sont plus fréquentes.
04:57
Oui, je pense que nous étions dans une position de guacamole.
05:01
Je pense qu'on est mieux maintenant à construire la résilience dans notre infrastructure cyber,
05:06
notre infrastructure critique,
05:08
et à gérer l'escalade potentielle,
05:12
et à mettre ensemble toutes les pièces dans un puzzle cohérent.
05:16
Le faisons-nous aussi bien que nous devrions? Non.
05:19
Parce que, comme je disais, l'appétit de risque russe s'éleve.
05:22
Les activités qu'ils portent sont de plus en plus dangereuses
05:25
et certainement plus fréquentes.
05:27
Donc, je peux vous assurer que nos dirigeants politiques sont conscients de cela,
05:31
focusés sur cela, et que nous regardons les étapes à prendre
05:34
pour établir une meilleure détente et gérer l'escalade.
05:38
Quel genre de détente?
05:40
Bien, vous pouvez vous rappeler, par exemple, que le président Biden
05:43
a parlé à la présidente Poutine il y a quelques années,
05:45
et il a dit que cette infrastructure critique était à la limite.
05:49
Si vous croisez cette ligne, il y aura des conséquences réelles.
05:53
Donc, vous pouvez établir des endroits où c'est trop loin,
05:59
et alors faire clair qu'il y aura une réponse,
06:02
faire clair ce que la réponse pourrait être.
06:04
Et les Russes s'éloignent quand ils rencontrent l'arbre.
06:08
Parce que vous avez mentionné l'infrastructure critique
06:10
et cette menace du président Biden,
06:13
parce que nous savons que 99 % des données du monde
06:15
sont transmises par les câbles subterrains.
06:18
Quelle est la menace à ceux-ci?
06:20
Donc, vous avez raison de dire que 90 % des données du monde,
06:22
mais pour le dire d'une manière plus concrète,
06:24
que les gens peuvent ressentir un peu plus,
06:27
chaque jour, 10 trillions de dollars d'activité économique
06:31
passent par ces câbles, et à travers l'Atlantique,
06:34
donc de l'Irlande principalement, dans le Royaume-Uni,
06:37
en France un peu, vers les Etats-Unis et de retour,
06:40
c'est 4 trillions de dollars par jour.
06:42
Donc, l'impact de ces câbles qui sont coupés n'est rien,
06:48
en particulier pour l'activité économique.
06:51
Les Russes continuent de porter un programme
06:55
qu'ils ont eu pendant des décennies,
06:57
qui s'appelle le programme de recherche sous-sol russe,
07:00
qui est un euphémisme pour une structure paramilitaire,
07:04
très bien financée, qui mappe tous nos câbles
07:07
et nos pipelines énergétiques.
07:09
Et il y a des vaisseaux de recherche,
07:11
ils ont des petits submarines en dessous,
07:13
ils ont des véhicules sans navigation,
07:17
ils ont des divers et des explosifs.
07:21
Donc, nous le savons tous,
07:24
tout le monde peut le googler et le voir.
07:27
Donc, je pense qu'ils sont la menace la plus active
07:30
de notre infrastructure.
07:32
Vous avez peut-être vu qu'un vaisseau chinois
07:34
a coupé le câble du connecteur Baltique.
07:36
Les Chinois ont voulu admettre ça.
07:39
Dans le contexte du partenariat entre Russie et Chine,
07:43
nous devons toujours regarder ces choses
07:45
avec un peu de préoccupation,
07:47
des incidents comme celui-ci.
07:49
Mais je pense que les Russes sont la menace la plus active.
07:52
Un peu de déconfinement,
07:54
parce que c'est aussi votre domaine d'expertise.
07:56
Depuis qu'Elon Musk a pris le pouvoir sur Twitter,
07:59
il y a eu un grand élevement du crime de la haine.
08:03
Et Twitter n'est plus aussi régulé
08:06
qu'il l'était pour les crimes de la haine,
08:08
l'antisémitisme, l'islamophobie, etc.
08:11
Est-ce que c'est une préoccupation maintenant
08:13
qu'il est si proche du nouveau White House?
08:16
Je pense que tous les gouvernements nataux
08:18
ont exprimé une préoccupation profonde
08:20
sur la déconfinement.
08:22
Et ce que nous avons vu dans les élections américaines
08:24
et dans toutes nos élections maintenant,
08:26
c'est beaucoup de déconfinement,
08:28
y compris en utilisant les plateformes sociaux.
08:31
Ce n'est pas seulement à l'Atlantique,
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c'est dans le monde entier.
08:35
Toutes nos populations sont très vulnérables à cela.
08:38
Nous examinons la déconfinement,
08:41
y compris sur les plateformes sociaux,
08:44
comme une partie de ce deck de cartes
08:47
que les adversaires et les compétiteurs stratégiques
08:50
utilisent contre nous.
08:52
Bien sûr, c'est à l'aide des gouvernements nataux,
08:55
à l'aide de l'UE,
08:57
de décider comment les régler.
08:59
J.D. Vance dit que l'Union Européenne
09:02
ou les États-Unis vont enlever le soutien pour l'Ukraine
09:05
à travers la NATO
09:07
si l'UE continue de régler Twitter ou X.
09:10
Oui, je vois ça.
09:13
Ils n'ont pas encore pris l'office,
09:16
donc je pense qu'ils sont encore un peu en mode campagne.
09:19
Mais ce que je voudrais dire, c'est que
09:22
le soutien pour l'Ukraine est presque existentiel
09:26
pour la sécurité européenne.
09:29
C'est absolument essentiel pour la sécurité atlantique.
09:32
Et la NATO, bien sûr, est le pilier essentiel
09:35
pour défendre l'arène euro-atlantique.
09:38
Donc, nous sommes assez confiants,
09:41
basé sur tout ce que nous avons entendu,
09:43
que le soutien aux États-Unis pour la NATO continuera.
09:45
Juste pour finir, sur l'IA génétique,
09:47
parce que c'est un domaine de votre expertise aussi.
09:49
Je voulais vous demander ça en rapport à la déconfinement,
09:52
parce que ça transforme la déconfinement.
09:55
C'est ça, et je peux continuer à l'étendue de ce sujet,
09:58
mais je dirais peut-être trois choses.
10:00
La première, c'est que l'IA génétique,
10:03
elle-même, crée très rapidement des fiches profondes
10:06
que même les entreprises qui les fabriquent ne peuvent pas détecter.
10:09
Deuxièmement, elle pose un grand risque
10:12
à de grandes parties du monde
10:15
qui ne regardent pas l'anglais, le français
10:18
ou la langue allemande, la langue chinoise,
10:21
les vidéos et l'audio,
10:24
et qui n'ont pas, au cours du temps,
10:27
construit la même compréhension
10:30
du potentiel de la déconfinement et des fiches profondes
10:33
que les autres sociétés qui utilisent les langues utilisées.
10:36
Donc, beaucoup de communautés au monde entier
10:39
sont soudainement exposées à des fiches parfaites
10:42
dans leur dialecte, et n'en sont pas habituées.
10:45
Donc, elles sont très exposées à la déconfinement.
10:48
Je pense que la troisième chose qui m'intéresse beaucoup,
10:51
c'est qu'on a appelé plusieurs entreprises technologiques
10:54
et on leur a demandé ce que le futur allait ressembler.
10:57
Ce qu'ils ont dit, c'est qu'en quatre ans,
11:00
90% de ce qui est sur Internet sera fait, sera faux.
11:03
70% de ce qui est produit pour l'Internet maintenant
11:06
sera produit par l'IA.
11:09
Donc, tout cela sera maintenant ce que nous voyons,
11:12
et ce sera très difficile de dire
11:15
ce qui est vrai et ce qui n'est pas.
11:18
Le dernier point, c'est que si on regarde ce qui s'est passé,
11:21
par exemple, après les tempêtes aux Etats-Unis,
11:24
un certain nombre d'images fausses ont été créées,
11:27
et les politiciens les ont postées.
11:30
Mais quand ils ont été dit qu'elles étaient fausses,
11:33
ils ont dit qu'ils n'en se soucieraient pas.
11:36
Ça ne m'intéresse pas.
11:39
C'est un point que je veux faire.
11:42
Donc, à un certain niveau, nous avons déjà atteint un point
11:45
où on peut dire qu'il n'y a pas d'images fausses,
11:48
parce qu'ils savent que c'est faux, mais ils n'en se soucient pas.
11:51
Donc, nous avons des eaux intéressantes à nous attendre.
11:54
Nous en avons, en effet.
11:57
James Apathroyd, merci beaucoup de nous joindre
12:00
à la conversation sur l'Europe.
12:03
Merci.
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