La Belle des bois En quête d’un Robin Hésite à la croisée des chemins Comme une biche aux abois.
Perdue dans ses pensées, Elle a trop marché. Elle s’abrite un instant Sous l’ombre d’un grand chêne,
Elle est là, étendue, délicieuse. Un instant les oiseaux se sont tus. Le soleil aussi a semblé hésiter. Une fée leur était apparue…
La regarder, l’admirer, Sans la toucher, sans la toucher, Comme du cristal pur, Une perle de culture. Juste l’effleurer, juste l’effleurer Sans l’effrayer, non, non, non, sans l’effrayer
Elle s’enroule et se love Dans le sein de l’alcôve. Les paupières fermées, Sur ses yeux étoilés,
Elle se perd dans un songe, Mais ne voit pas le visage De l’homme qu’elle s’est créé Et qui occupe ses pensées.
Elle entend sa voix Celle d’un robin des bois Une voix qui lui dit des mots tendres, Ces mots qu’elle désire entendre.
La regarder, l’admirer, Sans la toucher, sans la toucher, Comme du cristal pur, Une perle de culture. Juste l’effleurer, juste l’effleurer Sans l’effrayer, non, non, non, sans l’effrayer
Corps à corps, Cœur à cœur, Son âme est musique, Symphonie fantastique,
Son corps chante, S’épanouie et enchante. Un frémissement délicieux Inondant, débordant.
La regarder, l’admirer, Sans la toucher, sans la toucher, Comme du cristal pur, Une perle de culture. Juste l’effleurer, juste l’effleurer Sans l’effrayer, non, non, non, sans l’effrayer
Le feu a éteint sa flamme Et le souvenir de l’amant. La fée redevient femme, Elle redevient maman.
La regarder, l’admirer, Sans la toucher, sans la toucher, Comme du cristal pur, Une perle de culture. Juste l’effleurer, juste l’effleurer…
Sans l’effrayer… sans l’effrayer, non, non, non… sans l’effrayeeeeeer