✍ Paroles : ✍ De la fleur qui se cueille, je choisis le parfum, Du baiser qui m’est fait, le souffle que je ressens, De la foule anonyme, le regard de chacun De ce que l’on me donne, la main qui me le tend
Il n’y a de vrai trésor Que de ne pas en avoir De chemin qui rend plus fort Que ce qui nous en sépare
Et même du dénuement Savoir se détacher Et ne pas s’en réjouir Se garder du plaisir De l’ultime vanité De ne rien posséder
Du froid qui me saisit, je retiens la douceur Des mots qui s’entremêlent, le son de la prière De la flamme des bougies, l’infini d’une lueur De la nuit qui m’entoure, les ombres qui m’éclairent
Il n’y a de vraie richesse Que de savoir s’en défaire Et de plus belle faiblesse Que de perdre ses repères
Et même du dénuement Savoir se détacher
Se garder du plaisir De l’ultime vanité De ne rien posséder …Et ne pas s’en réjouir