Thierry Ardisson tacle Vincent Bolloré sur France Inter

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00:00Vous parlez toujours beaucoup de télé, on sent que ça vous intéresse, on sent que ça vous révulse parfois ce que vous voyez.

00:04Vous vous êtes réjoui de la disparition prochaine de C8 ?

00:06Oui.

00:07Là ça vous êtes content ?

00:08Après avoir reproché à Charleine de cette réjouie de la suppression de Salut les Terriens...

00:16Ah Charline !

00:16Charline Vanhoenacker !

00:17Charline !

00:18Charline ?

00:18Oui.

00:19Excusez-moi, oui.

00:20Un jour elle arrive, j'étais avec Léa Salamé, elle arrive et elle me dit « Ah bah moi je suis bien content que ça soit terminé ! »

00:24J'ai dit « Toi qui es de gauche, le fait qu'il y ait 100 personnes sur le carreau, ça devrait quand même te toucher. »

00:30Et voilà, elle s'était un peu écrasée quand même.

00:31Et là oui, moi je fais du Charline.

00:33Je me réjouis de l'arrêt de C8, d'abord parce que ça fera des économies à Bolloré.

00:37Il a perdu 368 millions d'euros sur cette chaîne depuis le début, il perd 45 millions par an.

00:42Donc je pense qu'il a intérêt à s'arrêter.

00:45Donc c'est déjà une bonne nouvelle, ça fait plaisir à mon ami Bolloré.

00:48Et puis peut-être qu'on ne verra plus Cyril.

00:50Et à Cyril Hanouna, vous ne voulez plus le voir non plus ?

00:53Vous savez, il risque quand même de repartir sur Canal+, je ne pense pas qu'ils vont le laisser comme ça.

00:56Non, parce qu'ils veulent faire de Canal+, une plateforme.

00:59Parce que ça lui coûte cher à Bolloré d'avoir cette fréquence qui lui sert à rien.

01:02Donc il veut faire une plateforme comme Netflix ou Amazon.

01:05Et vous avez des infos là-dessus ou c'est votre intuition ?

01:07Ah non, ce n'est pas mon intuition.

01:08C'est que je sais que c'est une hypothèse qui est sérieusement envisagée.

01:10Il pourrait avoir une émission, Cyril Hanouna quand même, sur une plateforme de Canal+.

01:14Non, ça vous étonne ?

01:15Oui.

01:16Je pense en plus que je connais très bien Bolloré.

01:19On ne se voit plus depuis qu'il m'a viré comme une merde.

01:21Mais je pense que lui, ça ne lui fait pas de la peine peut-être de voir partir Hanouna.

01:25Parce que c'est quand même beaucoup d'emmerdes.

01:27Vous, à une époque, moi je me souviens, Thierry, vous défendiez Bolloré ?

01:32Tant qu'il ne m'a pas fait chier, oui.

01:34Mais s'il n'avait pas divisé par deux le budget de salulétariens,

01:38vous seriez resté dans ce groupe que vous dites un groupe de radicalisés aujourd'hui ?

01:41À l'époque, c'était en 19, on n'en était pas encore là.

01:46Aujourd'hui, bien sûr, je n'y serais pas de toute façon.

01:48Mais vous sentiez, à ce moment-là, venir ?

01:50Oui, bien sûr, je sentais.

01:52Ce qui était le plus insupportable, si vous voulez, c'était la pression

01:56qu'on avait sur les invités.

01:58Parce que moi, je n'ai jamais eu de pression toute ma vie.

02:00On ne m'a jamais censuré, je n'ai jamais eu de pression.

02:02Là, il fallait inviter Maud Fontenoy tous les 15 jours.

02:06Il faudrait que tu invites Maud Fontenoy.

02:08Pourquoi faire ? Ah ben, ça serait bien que tu l'invites.

02:10Jusqu'au jour où il y a eu cette fameuse histoire

02:12où j'avais invité un mec français qui avait eu des problèmes avec les Qataris.

02:16Et on me dit, il faut que tu coupes.

02:18Je dis, pourquoi ? Parce qu'on est en train de signer avec Bihine.

02:20Donc il y avait non seulement la radicalisation,

02:23mais il y avait aussi une pression,

02:25comme si moi, j'étais sa chose.

02:27Et donc, quand il a vu que je n'étais pas obéissant,

02:29il s'est dit, je vais le virer.

02:31Parce que quand il m'a dit, je te donne 5 millions au lieu de 10,

02:34je lui ai dit, mais si j'acceptais,

02:36ça voulait dire que je t'en piquais 5 depuis des années.

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