Thierry Ardisson accuse gravement Canal+ et Bolloré

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Transcript

00:00 Vous deviez aller sur Europe 1, ça a été amusé ?

00:03 Je suis allé sur Europe 1 tout à l'heure, mais c'est pas grave, j'ai un ami qui s'appelle Jérôme Béglé,

00:07 qui venait à la maison, qui était pour moi un grand ami,

00:09 depuis qu'il dirige Paris Match, il ne me prend plus au téléphone.

00:11 C'est de la censure ?

00:13 Ils sont esclaves, mais j'y étais chez Bolloré, j'y ai passé 3 ans,

00:16 quand Bellemare est parti et quand Apricorn est parti,

00:18 j'étais chez Bolloré, avec Bolloré comme patron.

00:21 C'était toutes les semaines, il faut inviter Maud Fontenoy,

00:23 il ne faut pas passer ce sujet parce qu'on est en train de signer avec BIN,

00:27 il ne faut pas vexer le Qatar, ces gens-là sont esclavagisés par Bolloré.

00:33 C'est des collaborateurs, comme en 1942.

00:35 C'est des accusations graves que vous portez ?

00:37 Non, ce n'est pas des accusations graves.

00:39 Maud Fontenoy, on m'a demandé de l'inviter 50 fois,

00:42 on m'a demandé de couper un sujet sur le Qatar,

00:44 et le jour où j'y ai vu, on discutait avec un haut cadre de chez Bolloré,

00:48 et de chez CNews, ou la canale, et je dis, j'ai coupé le mec.

00:54 Heureusement que tu l'as coupé mon garçon,

00:56 sinon il aurait fallu que tu fasses attention en traversant la rue.

00:59 Voilà le genre de remarques qu'on entend là-bas.

01:01 Donc si vous voulez, moi c'est la mafia, j'ai rien à voir avec eux, je les emmerde.

01:05 Moi c'est clair, vous étiez trop cher ?

01:07 Oui, oui, j'étais cher, c'était 10 millions par an pour deux émissions par semaine,

01:11 ils m'en ont proposé 5, et moi j'ai dit,

01:13 si je peux vous faire la même chose pour 5 millions,

01:15 c'est que je vous volais 5 millions avant.