Suicide de Lindsay : sa meilleure amie accusée d'avoir écrit sa lettre d'adieu

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Transcript

00:00Déshabillé, humilié, obligé de manger des détritus, le calvaire d'un collégien agressé par deux adolescents.

00:04C'est terrible, il voulait en fait défendre une camarade qui était harcelée.

00:07Exactement.

00:08Et à la sortie des cours, il y a deux jeunes de 14 ans qui se sont précipités vers lui, vers ce collégien,

00:13qu'ils l'ont menacé en représailles et ils ne se sont pas contentés de le menacer, ils ont sorti un couteau,

00:18ils ont obligé la petite victime à les suivre à l'écart et là, coup de poing, coup de pied, ils l'ont déshabillé,

00:26il a été obligé de s'accroupir, ils l'ont forcé à manger des détritus.

00:30Des glands, toutes sortes de détritus et ils ont filmé pour l'humilier, ils ont filmé la scène et diffusé la scène sur Instagram.

00:36Des bandes d'abrutis.

00:36Volonté d'humiliation.

00:38Donc le collégien...

00:39Et on les a attrapés ces abrutis ?

00:40Oui, le collégien a été traumatisé et d'abord, il n'a pas osé parler.

00:44Et puis finalement, il a parlé à ses parents qui ont très bien réagi, ils ont porté plainte.

00:48Alors le jeune collégien est psychologiquement très atteint et les deux agresseurs ont été placés en garde à vue.

00:53Le parquet avait demandé une mesure très ferme mais en fait,

00:57ils sont simplement l'objet d'une mesure éducative provisoire, ça très léger.

01:01D'autant que les poursuites, c'est menaces et violences en réunion.

01:05Mais moi, un truc comme ça, lui il a été traumatisé à vie, moi je veux qu'il soit traumatisé à vie aussi.

01:11Je vous le dis, et c'est pas ce qu'ils leur ont mis là qui va les traumatiser à vie.

01:13Du tout.

01:14On est d'accord Thomas, c'est inadmissible.

01:17D'autant qu'ils avaient déjà été exclus d'un lycée.

01:19Faire bouffer des détritus aux gens, la placer tantôt, ça me paraît évident.

01:21Je suis d'accord avec vous, tu as raison Thomas.

01:23Franchement, c'est bien qu'il le dise.

01:24C'est inadmissible.

01:25Le gars, il est traumatisé à vie, le petit.

01:28Eux aussi, ils doivent être traumatisés à vie, je suis désolé.

01:33Eux là, ils vont faire les malins, vous croyez quoi ?

01:34Ils vont faire les beaux, puisqu'ils vont retourner après, ils vont dire « ouais, on a eu un truc ».

01:37Au contraire, ça va être un fait d'arme pour eux.

01:40C'est pas la première fois.

01:41Déjà des problèmes de comportement, déjà virés d'un établissement scolaire.

01:44Moi, je les aurais virés, je m'en serais occupé, je peux te dire que ça ne serait pas passé comme ça.

01:48Tiens, Gilles Verdez, un homme prêt à tout pour retrouver ses 475 millions d'euros.

01:53Alors ça, c'est incroyable.

01:54Il avait fait fortune dans les bitcoins à l'époque.

01:57Il avait mis ça sur une clé USB.

01:59Un jour, il fait du rangement chez lui, il trouve deux clés USB.

02:02Et il est persuadé que l'une contient les bitcoins et que l'autre contient rien.

02:07Malheureusement, il met ça à la poubelle, celle qui contient les 475 millions.

02:11Et il met ça à la poubelle, il s'aperçoit de son erreur.

02:13Mais sa compagne de l'époque a déjà mis les sacs à la décharge.

02:17Donc depuis, ça se passe au Pays de Galles, à Newport, depuis, il n'a de cesse de vouloir fouiller la décharge.

02:23Parce qu'il est persuadé que la clé contenant les 475 millions est dedans.

02:27Seulement, le conseil municipal de la ville lui a dit, d'abord, vous n'avez plus droit à rien.

02:32Et s'il y a des fouilles, ce sont nous qui effectuons les fouilles.

02:35Et donc, les 475 millions seront pour nous.

02:37Non !

02:38Donc, il s'est bardé d'une armée d'avocats.

02:40Il a fait un deal.

02:41Il a dit, je vous donne la moitié, je vous donne 70 %, je garde juste un peu.

02:44Mais le conseil municipal ne cède pas.

02:46Pour le moment, il a tout perdu.

02:48Et il dit que les 475 millions vont se transformer en milliards.

02:52De nombreux milliards.

02:53Parce que, Jean-Michel le sait, le bitcoin va prendre une valeur incroyable.

02:57Parce que, comme c'est une monnaie virtuelle, le seul moyen de prouver qu'on l'a, c'est des codes secrets.

03:02Et les codes secrets sont regroupés, qu'on va les retrouver, sur une phrase de récupération.

03:06C'est une phrase qui contient entre 12 et 24 mots, avec plein de mots comme « orchidée », « fraise », « voiture ».

03:11Pour vous, ce ne serait pas facile.

03:12Il faut connaître.

03:13S'il faut arriver, pour prendre le ZA, il faut prendre tous les mots.

03:16Et si vous vous trompez sur un des mots, vous ne mettez plus rien, n'importe quoi, vous perdez tous les milliards.

03:20Il n'avait pas sa phrase.

03:21Lui, il n'avait pas sa phrase de récupération.

03:22C'est incroyable.

03:23Et quand on fait des fouilles, par exemple, tout ce qui est à moins d'un mètre, ça vous appartient.

03:28Au-delà d'un mètre, ça vous appartient.

03:29Vous, si on vous fouille, on vous appartient.

03:31C'est la loi.

03:32Quand vous avez un trésor dans votre jardin, s'il est à 1m10, il ne vous appartient pas, il appartient à l'État.

03:36S'il est à 80 cm enterré, il vous appartient.

03:39C'est un info.

03:40C'est fou, ça.

03:41Non, non, il est bon, attention.

03:42Il est bon sur les tailles.

03:43Non, mais sérieux, sur les tailles.

03:45Il est incollable sur les tailles.

03:47Il est incollable sur les tailles.

03:48Tout ce qui est taille, c'est un monstre, c'est un monstre.

03:51Ah, les chéris, on va parler de cette affaire dont on a beaucoup parlé ici sur C8.

03:56C'est l'INSEE.

03:57En mai 2023, l'INSEE se suicidait après avoir été victime pendant des mois d'harcèlement scolaire.

04:01Il y a un énorme rebondissement aujourd'hui puisqu'elle avait écrit une lettre à l'INSEE

04:07et on a appris quelque chose aujourd'hui, enfin ce week-end, et ça s'est confirmé aujourd'hui.

04:12Michel, Marie.

04:13La lettre, c'est « Chers parents, si vous lisez cette lettre, c'est que je suis sûrement parti.

04:17Je suis désolé d'avoir fait ça, mais je n'en pouvais plus des insultes matin et soir,

04:22des moqueries, des menaces.

04:23Je n'en peux plus et j'ai envie d'en finir.

04:26J'espère de tout cœur que ce que j'ai fait aura servi à quelque chose.

04:30Faites attention à vous.

04:32Faites attention à Maëlys.

04:33Je vous aime.

04:34Au revoir. »

04:36C'est cette lettre qui était restée sous le matelas de l'INSEE.

04:39Elle s'est suicidée le 12 mai 2023.

04:42Ses parents, enfin sa mère et son beau-père ont retrouvé cette lettre.

04:46Il y a bien évidemment entre-temps une enquête et on s'aperçoit

04:49que ce n'est pas l'écriture de l'INSEE.

04:52Donc à partir du moment où ce n'est pas l'écriture de l'INSEE,

04:54on peut se poser la question de savoir si elle n'a pas été assassinée.

04:57Donc l'enquête doit trouver le scripteur de ce petit mot.

05:01Et en réalité, elle la mentionne en disant « Faites attention à Maëlys ».

05:06Il s'avère que c'est Maëlys qui a rédigé cette lettre.

05:10Et elle a été entendue récemment et elle explique qu'elle a rédigé

05:15cette lettre parce que son amie l'INSEE n'était pas en mesure de le faire.

05:21Elle était en pleurs, elle était en tremblements et elle voulait

05:25à tout prix faire bouger les choses.

05:27Et de façon un peu naïve, Maëlys, parce qu'elle a le même âge,

05:31c'est-à-dire 12 ans ou 13 ans, n'a pas mesuré la gravité de la situation.

05:38Et elle lui a simplement fait promettre de ne pas passer à l'acte

05:43ce que l'INSEE a fait.

05:45Et en réalité, elle est malgré tout passée à l'acte.

05:48Mais on s'aperçoit aujourd'hui qu'effectivement,

05:51c'est Maëlys qui a rédigé cette lettre d'adieu.

05:55Et là, on décrit tout un échec collectif parce que les parents

05:59ont déposé des plaintes à de nombreuses reprises.

06:02Le directeur de l'établissement a été prévenu,

06:05le principal a été prévenu, il y a eu des plaintes

06:08au commissariat de police.

06:10On a oublié tout ça encore.

06:12C'est encore une affaire qu'on a oubliée.

06:14Ça rebondit aujourd'hui, mais c'est comme l'histoire d'un petit lard.

06:17On va oublier, on va passer à autre chose.

06:19Tous les jours, on passe à autre chose.

06:21C'est comme Philippines, on passe à autre chose.

06:23Et on va avoir un nouveau drame qui va arriver dans une semaine.

06:26Et on va dire que ça se reproduira.

06:28Et on a 4 gamins plus un majeur, 4 mineurs plus un majeur

06:31qui ont été interpellés, mais tous sont laissés libres.

06:34Tout va bien.

06:35Pendant que l'INSEE n'est plus là et que sa famille,

06:38ils l'ont gâchée, ils n'ont plus de vie.

06:40Et dernière information, aucun représentant de l'école

06:44ou du rectorat n'était présent aux obsèques.

06:47C'est incroyable.

06:49Quand je vous dis qu'on vit dans un pays,

06:52c'est horrible.

06:53Un pays où ils se plantent tous parce qu'ils ne veulent pas.

06:56Ils ont peur qu'on change les notes,

06:58que leur établissement ait des mauvaises notes.

07:00Il n'y a aucune humanité.

07:01C'est devenu, c'est une horreur ces gens-là.

07:03Et je voudrais juste ajouter une petite chose.

07:07Le harcèlement, qui était un harcèlement

07:09à la fois sur les réseaux sociaux

07:11et puis également physique à l'école,

07:13le harcèlement continue depuis le suicide de l'INSEE.

07:17Maintenant, c'est Maëlys qui est harcelée.

07:19C'est également les parents qui sont harcelés

07:22sur les réseaux sociaux.

07:23C'est-à-dire que le suicide de cette gamine

07:25n'a finalement servi à rien.

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