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00:00Générique
00:10Bonjour et bienvenue sur l'écran de notre émission idée de placement.
00:15Idée de placement un peu spéciale aujourd'hui, je vous propose un témoignage, un récit.
00:21En effet, d'habitude, on reçoit les experts de sa maison de vente.
00:26Aujourd'hui, c'est le grand patron que nous recevons.
00:28C'est Claude Hagut, le président fondateur de la maison éponyme.
00:32Claude Hagut, bonjour.
00:34Merci, nous sommes honorés que vous ayez répondu à notre invitation.
00:37Alors, Hagut, ça commence il y a 50 ans à Clermont-Ferrand.
00:42Qu'est-ce qui vous a motivé à créer cette maison ?
00:45Comment vous êtes lancé d'abord dans la vente aux enchères ?
00:47Qu'est-ce qui vous a motivé à créer cette maison de vente qui est devenue si illustre au fil du temps ?
00:53C'est dur de revenir exactement aux raisons qui ont fait que j'ai pris ce métier.
00:59Je suis tout à fait autodidacte, mais j'ai un esprit très curieux et j'aime les objets.
01:07J'aime l'art, j'aime l'architecture et j'aime bien les gens aussi.
01:11Donc, j'ai senti que ce métier de l'antiquité me conviendrait,
01:17parce que je ne pouvais pas être marchand, acheter, vendre me gênait.
01:22Mais par contre, aider les gens qui veulent vendre un objet d'art,
01:25ça conciliait un peu les relations que j'aimais avoir avec des gens et puis j'aimais bien les objets.
01:30Donc, je me suis lancé là-dedans avec un esprit, avec peu de formation au point de vue études,
01:37mais un esprit d'entrepreneur qui fait que ça a fonctionné,
01:42parce que j'ai concilié les deux mêmes choses, l'amour des objets et puis la gentillesse que j'ai avec les gens.
01:48J'ai encore des gens, je travaille depuis 50 ans, pour lesquels j'ai vendu un tableau à un prix considérable il y a 30 ans,
01:56et qui m'appellent pour un objet à deux balles.
01:58Et je les prends au téléphone et je suis aussi gentil avec eux, je suis reconnaissant.
02:02Donc, tout ça fait une masse de clients qui m'appellent régulièrement, mais j'aime bien.
02:06Eh bien, nous partageons cette valeur, la gentillesse en commun, qui est pour moi une des valeurs les plus importantes.
02:12Alors, quels ont été les membres marquants dans l'histoire de la maison à Guth,
02:16qui ont fait qu'elle soit l'une des plus illustres de France ?
02:20Je crois que ça vient, évidemment, maintenant j'ai des équipes, nous sommes nombreux,
02:26mais j'ai quand même été longtemps avec une équipe réduite de 8, 5, 6, 8 personnes,
02:31et c'est monté parce que nous sommes 60 maintenant.
02:33Mais j'ai eu des coups de chance, peut-être parce qu'ayant un manque culturel, j'examinais tout.
02:46C'est-à-dire que quelqu'un qui un jour m'a apporté l'autoportrait au Chardin de Bézic,
02:51qui est le plus beau tableau du Louvre pour moi,
02:54me l'a apporté dans ma salle, il me l'a dit, voilà, j'ai un tableau de Chardin, un autoportrait.
02:59Je pense que tous les gens qui connaissaient bien l'histoire de l'art auraient dit, mais non, il est au Louvre.
03:04Moi j'ai vérifié, et dans le livre de Wildestein, j'ai retrouvé dans une petite ligne qu'il était marqué qu'il en avait fait deux.
03:11Et c'était le second et le meilleur, que le Louvre a d'ailleurs préempté,
03:16et qui est maintenant au musée d'Orléans.
03:20Alors j'ai eu des coups de chance comme ça, la rapidité également.
03:25On m'a appelé pour me demander si je voulais m'occuper des meubles de la Mamounia.
03:34— Le Marrakech ? — Le Marrakech. J'y étais le lendemain.
03:37Et le lendemain, il y a eu une réunion à 11 heures. J'ai repris un avion le soir à 17 heures.
03:42Mais j'ai fait un aller-retour. Et cette rapidité leur a plu, si vous voulez.
03:47Et j'ai fait après une vente qui a été étonnante, puisqu'elle m'a donné une aura,
03:53je ne veux pas dire internationale, mais vraiment importante en France.
03:56Et des choses comme ça, si vous voulez, en marchant à toute vitesse,
04:01et en ouvrant toutes les boîtes qu'on me présentait,
04:06je les ouvrais, je regardais ce qu'il y avait dedans. J'étais d'une curiosité extrême.
04:09Alors évidemment, le nombre de voyages que j'ai faits où je n'ai pas trouvé un Corot,
04:14mais j'ai trouvé un Trouillbert, c'est le copieur de Corot,
04:17il y en a des tas, des tas de... ça ne fait rien.
04:20C'est ce qui fait un peu le sel, le piment de votre métier.
04:22Voilà. Et les affaires qui arrivent avec un tableau où il est marqué exactement ce que c'est,
04:27tout le travail est fait, le prix qu'il est acheté et le prix qu'on en veut...
04:31Ça ne nous intéresse pas.
04:33Ça me prend beaucoup d'intérêt.
04:35C'est de la vente en gros ou demi-gros, ça ne m'intéresse pas trop.
04:39Alors comment avez-vous vu évoluer votre entreprise ?
04:44Vraiment, le métier, comme beaucoup de choses aujourd'hui,
04:48n'a plus changé en 20 ans qu'en 200 ou 300 ans,
04:52puisque quand j'ai démarré en province, à Clermont-Ferrand,
04:56et le commissaire priseur, à l'époque, était le mandarin.
05:00C'est-à-dire qu'il n'y avait pas d'entreprise,
05:03il n'y avait pas d'entreprise, il n'y avait pas d'entreprise,
05:06il n'y avait pas d'entreprise, il n'y avait pas d'entreprise,
05:09il n'y avait pas d'entreprise.
05:11Le mandarin, à l'époque, était le mandarin.
05:14Le potentat, bonjour maître, bonjour maître,
05:17on était appelé partout.
05:19Et on n'avait pas de concurrence, pas de difficulté.
05:22On arrivait dans une maison, tout roulait.
05:25Et j'ai senti que...
05:27La bascule a intervenu.
05:29Dans les années 90, 85, j'ai senti que les gens
05:34pouvaient prendre un tableau sous leurs bras
05:38et aller le porter à Paris ou ailleurs.
05:41Et là, je me suis dit, il y a un problème.
05:44J'ai senti vraiment que les choses évoluaient.
05:47Donc je suis parti, j'ai racheté une étude à Neuilly
05:51pour me pallier à ce que je sentais.
05:54Et j'avais raison, parce qu'en définitive, maintenant,
05:57en permanence, on a des gens qui arrivent de province
06:00et qui nous disent, voilà, j'arrive de tel endroit et j'ai ça.
06:03Avant, non. Le commissaire priseur local était le mandarin.
06:06C'était sur la sclémobilité, mais après, il y a eu la digitalisation.
06:09Et après. Alors après, là, il y a eu un gros changement,
06:12mais qui ne nous a pas gênés, nous, à Paris,
06:15et qui est également là.
06:17La province, c'est le fait que le gros changement,
06:20c'est que le métier de contact que j'ai connu,
06:23le contact évidemment avec les vendeurs,
06:25qu'on a de moins en moins.
06:27Le Covid a fait qu'avant, quelqu'un nous téléphonait en disant,
06:30j'ai un tableau à Marseille, envoyez-moi une photo.
06:33Ah bon, vous ne vous déplacez pas ? Et on se déplaçait.
06:35Maintenant, non. Les gens envoient la photo, donc les vendeurs.
06:38Et les acheteurs font pareil.
06:40Les acheteurs, on leur envoie 5, 6, 8 photos
06:42qu'ils peuvent agrandir sur leur écran.
06:44Et ils voient mieux, peut-être, ils ont besoin de se déplacer.
06:47Et ils voient très bien.
06:49Donc si vous voulez, ça a changé un petit peu les choses.
06:51Et ça, on a perdu un peu ce contact avec les clients,
06:55bien qu'on ne vend pas des boulons et des écrous.
06:59Donc si vous voulez un tableau important,
07:03il est quand même difficile de ne pas le voir dans son cadre.
07:06Si on voit le cadre, on sait qu'on enlève le tableau du mur,
07:10on voit qu'il est là depuis longtemps, il y a une trace sur le mur.
07:13Le tableau n'a pas été volé, n'a pas été...
07:16On voit l'histoire, on voit comment les gens vivent.
07:19On sent beaucoup de choses en voyant les gens.
07:21On ne peut pas le faire pour tous les objets.
07:23Mais pour des objets importants, le contact est quand même important.
07:26Mais tout ça a énormément changé et évolué,
07:30en bien, au point de vue des résultats.
07:32Ça, c'est clair qu'on vend beaucoup mieux et on vend plus
07:34que les prix qu'on était avant.
07:36Oui, ça a ouvert le marché.
07:38Ça a ouvert totalement le marché.
07:40Néanmoins, le côté que j'aimais bien du contact,
07:44et avec les vendeurs, je fais tout à l'heure une vente de montres.
07:49Une des spécialités que j'aime beaucoup,
07:52j'aurais peut-être 10 personnes dans la salle.
07:55Et dans les 10, il y en aura 3 ou 4 qui seront des vendeurs.
07:59Par contre, tous les grands collectionneurs
08:01qui avant seraient venus, vu l'importance de la vente,
08:03ils seront derrière l'écran.
08:05J'ai fait une vente d'objets scientifiques.
08:07C'est une des matières aussi que j'aime beaucoup.
08:10J'avais tous les plus gros collectionneurs du monde.
08:13Je n'en ai pas vu un seul.
08:15Pas vu un seul.
08:17C'est un peu dommage.
08:19C'est un peu ce qu'on appelle la rançon du progrès.
08:21Nous sommes sur Investeur TV.
08:23Quelle est, selon vous, la place aujourd'hui
08:25qu'occupe l'art dans la diversification
08:27d'un portefeuille d'investissement ?
08:29Est-ce que c'est toujours un placement refuge ?
08:33C'est un placement refuge,
08:35mais qui demande quand même un investissement.
08:38C'est-à-dire que quelqu'un qui a des fonds à placer
08:42va d'abord aller dans les choses classiques,
08:44simples, pas très drôles à mon avis,
08:48sauf si on boursicote et si on peut s'amuser à ça.
08:51Mais là, on peut être conseillé assez facilement.
08:55Dans l'art, les conseillers ne sont pas vraiment les payeurs.
09:00Et s'ils sont très bons conseillers,
09:02s'ils sont très compétents,
09:04ils vont d'abord faire pour eux, si vous voulez.
09:07Il y a le dossier Aristophile qui montre bien
09:10que c'est une chose compliquée.
09:12Donc il faut s'investir.
09:14C'est, à mon avis, un très bon placement,
09:17parce que ce sont des choses qui sont intemporelles.
09:23Les modes peuvent changer,
09:25mais après vous achetez des choses de grande qualité,
09:27ça ne baisse pas.
09:29Actuellement, vous achetez un Picasso, il ne baissera pas.
09:32De toute façon, il y a des collectionneurs du Picasso
09:35qui en ont 150, je pense à un particulier.
09:38Si un Picasso passe en vente,
09:40il va de toute façon faire monter les enchères,
09:42parce qu'autrement, sa collection s'écroulera d'un seul coup.
09:45Donc il y a des choses qui sont vraiment sans aucune difficulté,
09:49qui maintiennent la cote, des choses comme ça.
09:51Si on veut vraiment faire des placements très importants,
09:55ça devient un peu compliqué, parce qu'il faut avoir de la chance.
09:58Il faut avoir du goût.
10:00Ne pas le faire pour...
10:02Ce que je dis, ça va rendre les choses impossibles
10:05pour les personnes qui nous regardent.
10:07Il ne faut pas le faire pour placer en se disant on va gagner.
10:10Ça sera difficile.
10:12Il faut peut-être suivre un peu la tendance du marché
10:15et aller à son goût.
10:17Ce qu'on appelle un placement d'investissement, donc passion.
10:19Passion, c'est vraiment...
10:21Comment foncer le clou pour ceux qui veulent se lancer
10:24dans l'investissement sur le marché de l'art ?
10:27Quelles sont les erreurs que commettent le plus fréquemment
10:30les investisseurs débutants, voire un peu plus égarés ?
10:33C'est de faire confiance à une seule personne.
10:36Il faut d'abord expertiser celui qui va vous conseiller.
10:40L'expertise du conseil est déjà difficile.
10:45Il faut peut-être prendre un sujet qu'on aime bien.
10:50Par exemple, les gens qui investissent dans les voitures.
10:53S'ils ont acquis des voitures des années premières,
10:57les ancêtres de l'automobile,
10:59actuellement, ils perdent de l'argent.
11:02Parce que ces choses-là ne se vendent plus actuellement.
11:05Ceux qui marchent, ce sont les voitures.
11:07Tout ce qui est moderne marche.
11:09Quelles sont les tendances aujourd'hui dans le marché de l'art
11:12ou des objets de collection qui ont le vent en coupe ?
11:16Si c'est un placement à court terme,
11:19il faut acheter des choses modernes,
11:21que ce soit des montres,
11:23les montres Patek Philippe
11:25ou les montres modernes un peu rares,
11:27mais modernes, qui ont 20 ans, 30 ans maximum.
11:30Ceux-ci sont à un meilleur placement
11:32que les montres d'époque le 14.
11:34Marque de luxe, mais d'une...
11:37D'accord, c'est beau, mais pour le coût investisseur...
11:40Mais peut-être que j'ai raison.
11:42Si j'achète une montre Louis XIV,
11:44actuellement, ce n'est pas la mode,
11:46mais c'est tellement beau que peut-être...
11:48C'est tellement rare, surtout.
11:50C'est tellement rare,
11:51ça sera peut-être un bon placement sur le long terme.
11:53C'est un peu plus difficile.
11:54Sur le court terme, il faut acheter des choses modernes.
11:56Mais sur le court terme,
11:57il ne faudra pas attendre 20 ans pour les revendre.
11:59Et peut-être que là, actuellement,
12:01le monde, si vous voulez, évolue de la façon suivante.
12:04Ce sont des jeunes qui font des opérations importantes
12:07en bourse ou dans des start-up
12:09ou des choses comme ça.
12:11Et ils achètent des choses qu'ils connaissent,
12:13qui ont 20 ans, 30 ans.
12:14Que ce soit le mobilier, que ce soit les voitures.
12:17Regardez les Young Timers, les voitures Renault 5
12:20surgonflées se vendent des prix considérables.
12:23Que ce soit du mobilier.
12:25Les gens achètent du mobilier design,
12:27mais qui est assez récent.
12:29Ça va marcher sans problème.
12:31Sans problème, ça va prendre de la valeur
12:33dans les 5-10 ans,
12:35mais pas peut-être les 20 ou 30 ans.
12:37Donc c'est quand même difficile,
12:39mais il faut étudier ce truc.
12:41Il faut apprendre ce que c'est.
12:43Il ne faut pas faire confiance
12:45à quelqu'un qui va vous dire
12:47qu'il faut acheter ça, ça, ça.
12:49Je pense que c'est valable
12:51même pour d'autres domaines.
12:53Pour conclure,
12:55qu'est-ce qui vous passionne encore
12:57dans ce métier après tant d'années ?
12:59Quelle est l'œuvre
13:01qui vous a le plus touché ?
13:03En plus de l'autoportrait de Chardin,
13:05parce que c'est quand même...
13:07Actuellement, je le vendrais.
13:09C'est un tableau que je vendrais
13:11peut-être 50, 60 millions.
13:13Ce serait un prix...
13:15À mon avis,
13:17c'est un des plus beaux tableaux français.
13:19Mais beaucoup d'ennuis,
13:21parce qu'il serait classé trésor national
13:23avec l'État.
13:25J'ai un autre objet que j'ai vendu récemment
13:27qui venait des collections aristophiles
13:29dont on pourrait peut-être parler un jour,
13:31parce que c'est un dossier assez étonnant
13:33de placement à 7% qui n'a pas marché.
13:35C'est une autre histoire.
13:37Donc c'est vous qui êtes chargé
13:39de disperser...
13:41On a terminé les ventes.
13:43Ça a été vendu pour 800 millions quand même.
13:45Il y a des gens qui ont investi 800 millions.
13:47C'était quand même une affaire
13:49assez étonnante.
13:51Et dans ces collections aristophiles,
13:53il n'y avait que des choses bien.
13:55La théorie de la relativité...
13:57Oui, c'est juste la valorisation qui pose des problèmes.
13:59Sinon, c'était des hommes.
14:01Il y avait un livre de la fin du XVe siècle
14:03qui s'appelait
14:05« Les heures de Peutot ».
14:07C'est la famille Peutot qui avait ça
14:09pour les heures de Rome.
14:11C'est un livre absolument étonnant,
14:13d'une modernité extrême.
14:15Je ne sais pas si on voit l'écran.
14:17Il y a un rond.
14:19Le rond, c'est un trou dans la page.
14:21Vous tournez la page suivante,
14:23dans la dixième page, vous aurez le dessin.
14:25Vous tournez cette page
14:27et vous avez de nouveau dix pages trouées
14:29avec une modernité étonnante.
14:31Et ce livre
14:33avait été acheté
14:35par Aristophile
14:37un million cinq,
14:39cinq, six ans avant.
14:41Je l'ai revendu
14:43cinq, six ans après.
14:45Presque 4 millions, trois ou quatre, je crois.
14:47Donc vraiment, c'est le placement
14:49étonnant. C'était un prix étonnant,
14:51un million cinq, mais tellement rare
14:53et tellement exceptionnel qu'il s'est vendu,
14:55il s'est revendu après
14:574 millions, trois ou quatre.
14:59C'est vraiment le bon placement.
15:01Alors Aristophile,
15:03c'est compliqué comme histoire.
15:05Il est exposé où ?
15:07Il a été acheté
15:09par un particulier suisse.
15:11D'accord.
15:13Contre le Getty Museum qui voulait vraiment l'acheter.
15:15On ne peut pas le voir.
15:17C'est privé. Il faut être invité
15:19chez ce Suisse.
15:21On peut me demander le catalogue, il m'en reste, je crois.
15:23Et là, vous avez tout pour finir sur
15:25Aristophile.
15:27On a tout vendu.
15:29Ça avait été acheté par
15:31Aristophile
15:33pour un montant de l'ordre de 80 millions
15:35et revendu pour 800 millions
15:37à des investisseurs
15:39qui pensaient faire un placement merveilleux.
15:41Et quand on était
15:43chargé de le revendre,
15:45on avait peur, lui n'étant
15:47plus là, de ne vendre que 50
15:49ou 60 parce que lui montait.
15:51Ça a fait 80. Il a acheté 80,
15:53mais il achetait. Lui n'étant plus là,
15:55en définitive, on l'a vendu
15:57pour 110 millions.
15:59Quand même, si vous voulez, les placements sur
16:015 ou 6 ans n'avaient pas été trop mauvais
16:03puisqu'on l'a revendu.
16:05On a limité les dégâts comme on a peur.
16:07Claude, un grand merci
16:09et félicitations pour
16:11ce parcours remarquable.
16:13Merci beaucoup. C'est moi qui vous remercie.
16:15Merci à tous de nous avoir suivis.
16:17Rendez-vous très prochainement sur Histoire TV
16:19avec d'autres idées de placements.