Fièvre catarrhale ovine : Michel Barnier annonce une aide de 75 millions d'euros, les agriculteurs pas convaincus

Europe 1

05/10/2024

ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr

Retrouvez "Europe 1 Matin week-end" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-week-end
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Catégorie

🗞

News

Transcription

Afficher la transcription complète de la vidéo

00:00Michel Barnier, Premier ministre, lui était hier élexi au chevet des agriculteurs.

00:03Oui, il s'est rendu au sommet de l'élevage à Cournons-d'Auvergne, près de Clermont-Ferrand.

00:07Une visite de plus de quatre heures afin de montrer que le gouvernement restait très attentif

00:11à la situation des agriculteurs français après la fronde de l'hiver dernier.

00:16Une visite aussi pour rassurer en particulier les éleveurs de moutons touchés de plein fouet

00:20par la fièvre catarhalovine.

00:23Et pour les aider, le chef du gouvernement a débloqué de l'argent, Jean-Luc Bougeon.

00:27Hier, dans les allées du sommet, Michel Barnier a pris le temps d'écouter la détresse des éleveurs de moutons

00:32touchés par la fièvre catarhalovine qui décime leur troupeau.

00:35Une détresse à laquelle le Premier ministre a tenté de répondre avec le déblocage

00:39d'une enveloppe de 75 millions d'euros, immédiatement disponible,

00:42pour indemniser les éleveurs touchés et des prêts garantis par l'État.

00:46Mais cela ne satisfait pas Jocelyne, éleveuse de Brebis en Haute-Vienne.

00:50Les indemnisations, on va avoir quoi au bout ?

00:52Enfin, rien comme d'habitude.

00:53Et donc les prêts garantis par l'État, il faudra qu'on les rembourse

00:56encore en plus de tous les emprunts qu'on a déjà.

00:59Donc non, ça ne sert pas à grand-chose.

01:00Insatisfaction aussi des organisations syndicales qui espéraient le double,

01:04soit un fonds de 150 millions d'euros.

01:06Ce n'est tout simplement pas possible vu la situation financière de la France,

01:09a répondu Michel Barnier.

01:11Ce freinage, il est indispensable.

01:12Sinon, on va droit vers une crise financière, c'est ce que je dis.

01:15Et c'est une crise financière, moi je veux l'empêcher.

01:17Donc on va essayer de faire mieux ou bien avec moins d'argent.

01:21Le Premier ministre qui a préféré insister sur la nécessité de chercher

01:24des mesures de simplification, parfois plus efficaces selon lui,

01:28et qui ne coûtent rien à l'État.

01:29Cournaud Dauvergne, Jean-Luc Bougeon Europe 1.

Recommandations