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L'invité franceinfo: soir Geneviève Darrieussecq 04/10/2024
franceinfo
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04/10/2024
Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins, était l'invitée de franceinfo soir vendredi.
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00:00
France Info Soir, l'invité, Agathe Lambret.
00:04
Bonsoir Geneviève Darrieusec.
00:06
Bonsoir.
00:06
Vous êtes la nouvelle ministre de la Santé et de l'accès aux soins,
00:09
vous êtes membre du MoDem,
00:11
vous êtes la sixième ministre de la Santé depuis 2022
00:15
et vous arrivez dans un contexte particulièrement difficile.
00:18
Les caisses sont vides et le budget de la sécurité sociale
00:22
doit être présenté dans quelques jours en Conseil des ministres.
00:26
Où est-ce que vous allez couper dans les dépenses de santé ?
00:30
Écoutez, aujourd'hui ce budget est en construction,
00:33
donc je ne vais pas vous donner de chiffres de toute façon
00:36
et ils seront présentés la semaine prochaine.
00:40
Mais je ne crois pas qu'il y ait de coupe particulière.
00:45
Moi ce que je veux aujourd'hui,
00:47
c'est au contraire défendre mes sujets prioritaires.
00:51
Les sujets prioritaires que sont par exemple les sujets de santé mentale,
00:55
par exemple les sujets de soins palliatifs,
00:58
par exemple les sujets d'accès aux soins.
01:00
Donc c'est à ça que je travaille en ce moment,
01:04
c'est défendre les sujets prioritaires que nous avons
01:08
et les défendre avec volonté.
01:11
Et conviction. Et on va en parler de vos sujets prioritaires,
01:13
mais le Premier ministre a annoncé qu'il cherchait 60 milliards d'euros.
01:17
Ce n'est pas rien.
01:18
Parmi les pistes, selon France Info, la consultation médicale
01:21
qui est aujourd'hui remboursée à hauteur de 70% par l'assurance maladie
01:23
pourrait voir sa prise en charge réduite à 60%.
01:26
Est-ce que vous nous confirmez que c'est une piste ?
01:28
Je vous confirme qu'il y a des pistes qui sont aujourd'hui étudiées.
01:33
Il faut qu'il y ait de la responsabilité de chaque acteur.
01:35
Je crois que le Premier ministre l'a dit,
01:38
mais ce ne sont pas les seules pistes.
01:40
Et je veux travailler aussi avec les élus, avec les parlementaires.
01:43
Nous aurons un travail approfondi.
01:46
Ils devront me dire s'ils pensent que des recettes nouvelles
01:50
seraient aussi importantes à dégager.
01:53
Donc voilà, c'est un travail qui est en cours.
01:56
Il y a des sujets connus, par exemple les transformes médicaux
01:58
qui coûtent très cher, 5,5 milliards d'euros l'année dernière,
02:02
qui coûtent cher.
02:03
Il y a aussi l'indemnisation des arrêts maladie
02:05
qui est de plus en plus importante.
02:06
Ça aussi, ça fait partie des pistes ?
02:08
Je peux vous dire, il y a beaucoup de pistes sur lesquelles...
02:11
Ce qui est certain, c'est que
02:14
ce n'est pas le manque d'argent dans le secteur de la santé.
02:17
Tous les ans, il y a des budgets qui augmentent, depuis toujours.
02:22
Et c'est une question de structuration, de restructuration
02:26
que nous devrons étudier à moyen et à long terme.
02:30
Alors c'est vrai que là, on est dans un cap budgétaire,
02:33
que nous avons besoin de travailler sur ce cap budgétaire.
02:35
Il y aura plus d'argent que l'année précédente dans l'ONDAM.
02:41
Je n'ai pas aujourd'hui de chiffres à vous donner,
02:43
mais ces budgets augmentent.
02:44
Donc on ne peut pas dire qu'il y a de diminution de budget.
02:47
Mais ce qui est certain, c'est qu'il y aura des efforts à faire aussi.
02:51
Mais moi, je veux prioritairement travailler.
02:53
Je veux aller sur le soin.
02:55
Je veux que l'hôpital soit aussi dans les priorités de cette ONDAM
03:01
et donc que nous puissions tenir des engagements qui ont été pris
03:04
et que nous puissions aussi déployer des politiques nouvelles pour nos concitoyens.
03:09
On se pose des questions.
03:10
Michel Barnier a évoqué, par exemple, pour faire des économies,
03:13
le fait de fusionner les services publics
03:15
et sans doute de ne pas remplacer tous les fonctionnaires qui partent en retraite
03:19
ou qui ne sont pas en contact avec les citoyens.
03:21
Vous en avez identifié beaucoup, vous, à l'hôpital, des fonctionnaires inutiles ?
03:25
Je n'en ai pas à l'hôpital.
03:28
Nous sommes plutôt dans le champ inverse,
03:30
c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de postes vacants parce qu'il manque du monde.
03:34
Donc je pense que la santé ne fait pas partie,
03:36
les soignants ne font pas partie du tout de ce périmètre, bien sûr.
03:41
Vous pensez que la fonction publique hospitalière
03:44
ne fait pas partie du périmètre évoqué par le Premier ministre ou vous savez ?
03:47
Écoutez, aujourd'hui dans les hôpitaux,
03:50
il y a beaucoup de postes vacants d'infirmiers, par exemple.
03:54
Il faut que nous recrutions des personnes pour occuper ces postes,
03:58
pour pouvoir réarmer des lits et conforter l'hôpital
04:02
qui aujourd'hui a de plus en plus d'activités.
04:05
Donc nous n'allons pas supprimer des postes et fusionner.
04:10
Donc vous dites à Michel Barnier, pas touche à la fonction publique hospitalière ?
04:14
Je pense qu'il est d'accord puisqu'il en fait une priorité de toute façon.
04:18
L'accès à la santé et l'accès à la santé à l'hôpital est aussi une priorité.
04:21
Même dans les administrations, c'est-à-dire pas les médecins,
04:24
mais dans ce qu'on appelle le back-office derrière ?
04:26
Alors après, ce qui s'appelle le back-office,
04:30
ce qui change beaucoup les métiers, c'est le numérique.
04:35
Il peut y avoir effectivement, par l'outil numérique,
04:39
des simplifications des métiers qui seront moins utiles
04:45
ou du moins des services administratifs qui auraient besoin peut-être de moins de personnel.
04:51
35% des hospitaliers en France ne sont pas des médicaux ou des paramédicaux.
04:54
Je le sais, je le sais.
04:55
10 points de plus qu'en Allemagne.
04:57
Oui, mais un brancardier, il a une utilité folle dans un hôpital.
05:03
Un agent technique, c'est quelqu'un d'indispensable dans un hôpital.
05:08
Quand vous avez une panne, quand vous avez...
05:10
Donc voilà, je crois vraiment que tant pour les soignants
05:15
que pour les autres métiers dans les hôpitaux,
05:20
les choses ne seront pas à ce périmètre.
05:23
Et Michel Barnier veut sécuriser aussi les cartes vitales
05:27
en les adossant à des cartes d'identité biométrique
05:30
pour lutter, dit-il, contre la fraude sociale.
05:32
Ça, vous considérez que c'est une priorité ?
05:36
Vous avez une estimation chiffrée, vous,
05:38
précise d'une fraude sociale d'ampleur liée à la carte vitale ?
05:42
Non, ce que je sais aujourd'hui, c'est que la caisse primaire
05:45
d'assurance maladie est très engagée dans la lutte contre la fraude
05:49
et que leur taux de réussite dans ce domaine est important
05:57
et augmente chaque année.
05:59
Ce que veut le Premier ministre, c'est effectivement lutter
06:02
contre les fraudes de carte vitale.
06:04
Il y a déjà des actions qui sont engagées.
06:06
Et mettre sa carte vitale sur un téléphone,
06:09
sur une application sécurisée qui permet,
06:11
eh bien, je pense que ce sera certainement possible
06:14
et que les choses, d'ailleurs, ont été à l'étude depuis,
06:18
sont à l'étude depuis quelques mois afin de pouvoir être opérationnels.
06:23
Vous pensez que c'est pertinent parce qu'il y a un récent rapport
06:25
de l'inspection générale des affaires sociales qui conclut
06:27
que la fraude détectée aujourd'hui, elle est surtout le fait
06:29
des professionnels, des établissements de santé,
06:32
mais très, très peu des particuliers.
06:35
Et les cas d'usurpation d'identité et totalement résiduels,
06:38
point de ce rapport, moins d'une dizaine de cas par an.
06:41
Conclusion du rapport, la proposition de Michel Barnier
06:43
coûterait plus qu'elle ne rapporterait.
06:46
Donc, vous allez vraiment changer le système des cartes vitales ?
06:49
C'est pour dépenser plus que...
06:50
Non, l'idée n'est pas forcément de changer le système des cartes vitales.
06:55
L'idée est de sécuriser les cartes vitales
06:58
comme on sécurise les cartes d'identité, par exemple,
07:03
ou les permis de conduire maintenant et d'avoir tout sur un support,
07:07
un support numérique qui soit complètement sécurisé.
07:10
Je crois que c'est ça qui est important.
07:11
Même s'il y a très peu de fraude ?
07:12
Vous avez raison de dire aujourd'hui, parce que j'ai rencontré
07:15
le directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie,
07:20
qu'aujourd'hui, en fait, la fraude à l'identité,
07:24
elle n'est quand même pas très développée
07:27
et que, bien sûr, le travail sur les fraudes se fait sur les établissements
07:32
et sur les centres qui dérogeraient aux règles de bon usage des soins.
07:40
Il y a un autre sujet sur votre bureau assez éruptif,
07:44
c'est celui de l'aide médicale d'État,
07:45
l'aide pour les étrangers en situation irrégulière.
07:49
Le Premier ministre a dit hier qu'on pouvait mieux gérer cette aide.
07:53
Qu'est-ce que ça signifie ?
07:54
Est-ce que vous allez la réformer comme le souhaite le ministre de l'Intérieur ?
07:57
Il n'est pas question de toucher à l'aide médicale d'État.
08:00
Et je crois que, enfin, ma position, elle est celle-là depuis longtemps.
08:04
Et je crois qu'il y a eu un rapport de M.Évin et de M.Stéphanini récent,
08:13
qui dit très simplement que l'AME est un dispositif utile et bien géré
08:19
et contrôlé par l'assurance maladie de façon très stricte.
08:24
Donc, sur ce point-là, je veux que tout le monde soit rassuré.
08:29
Bruno Retailleau veut la transformer en aide médicale d'urgence
08:32
et qu'elle encourage l'immigration.
08:35
Moi, je suis médecin et je parle de médecine.
08:38
Et je parle de santé publique.
08:40
Et je parle de la santé des Français.
08:42
L'aide médicale d'État, c'est aussi une assurance sur la santé des Français.
08:46
Pour éviter certaines contagions, pour éviter...
08:49
Franchement, donc, c'est...
08:52
Alors après, dans le rapport Stéphanini et Évin,
08:56
il est écrit que l'on pouvait à la marge modifier le panier de soins.
09:00
J'ai lu attentivement le rapport.
09:01
J'ai lu attentivement tout ce qui avait été proposé.
09:05
C'est vraiment des petits arrêtés pour enlever deux lignes
09:09
qui n'ont aucune incidence sur l'aide médicale d'État.
09:13
Il n'y a pas un peu de démagogie dans cette proposition ?
09:16
Un peu comme dans celle sur les cartes vitales, finalement ?
09:19
Écoutez, on en fait un totem.
09:23
Moi, je crois qu'il ne faut pas avoir de tabou avec ce sujet.
09:27
Mais il ne faut pas créer des fantasmes.
09:30
Il y a un sujet d'où le Premier ministre a parlé hier.
09:34
On s'interrogeait sur l'avenir du texte, sur la fin de vie.
09:37
Son parcours avait été interrompu avec la dissolution.
09:41
Le Premier ministre a dit vouloir reprendre la discussion là où elle avait été arrêtée.
09:45
Est-ce que cette position vous satisfait ?
09:48
Est-ce que c'est vous qui porterez ce projet ?
09:51
Cette position me satisfait parce que c'est vrai que je l'ai proposée au Premier ministre
09:56
et je suis satisfaite qu'il la fasse.
09:59
Très simplement parce que moi, je ne suis pas du tout militante dans ce domaine-là et sur ce sujet.
10:06
Mais j'ai fait partie de la commission spéciale.
10:09
J'étais députée à l'époque.
10:10
J'ai fait partie de tous les débats qui ont eu lieu jusque-là.
10:14
Et je crois qu'il faut terminer ces débats.
10:16
Ce sont des débats qui sont dans notre société, qui sont arrivés à l'Assemblée nationale.
10:21
D'abord, cette loi a un pan très important, majeur, sur le développement et le déploiement des soins palliatifs.
10:28
Et je tiens absolument à cela.
10:30
Et ensuite, pour ce qui est du deuxième pan qui était l'aide à mourir,
10:34
il y avait des débats qui étaient denses, qui étaient nourris avec des personnes qui étaient favorables,
10:39
des personnes défavorables et puis des personnes qui, comme moi, cherchent le chemin de crête avec bon sens
10:46
pour venir en soutien de quelques rares personnes qui auraient besoin de ce dispositif.
10:56
Petite question parce que le Premier ministre a évoqué le fait de faire les choses sérieusement
10:59
en écoutant les soignants et les accompagnants, alors que le travail a déjà été fait.
11:03
Le travail d'écoute, il me semblait.
11:06
Il a aussi évoqué des amendements avec lesquels il n'était pas d'accord.
11:09
Est-ce que vous savez sur quels amendements il n'était pas d'accord ?
11:12
Il faudra lui demander. Je n'en ai pas parlé avec lui.
11:15
En tout cas, je pense qu'on est tous dans l'Assemblée à avoir voté des amendements,
11:22
proposé des amendements, pas voté d'autres amendements.
11:25
Vous-même, vous avez des désaccords ?
11:26
Moi, par exemple, je portais des amendements pour dire que l'aide à mourir,
11:32
l'injection dans ce dispositif n'était pas d'accord.
11:36
Pour dire que l'aide à mourir, l'injection dans ce dispositif n'était pas un soin.
11:43
Parce que je pense que ce n'est pas un soin.
11:46
Et qu'il fallait que les médecins soient inscrits sur une liste,
11:53
pas à disposition de tout le monde, mais soient inscrits comme volontaires.
12:00
Il y a des personnes qui n'étaient pas d'accord avec moi et qui ne votaient pas mes amendements.
12:04
On a tous des positions qui sont différentes.
12:09
C'est quoi le calendrier d'un mot ?
12:11
Le calendrier aujourd'hui, je ne peux pas vous le donner.
12:14
Parce que nous rentrons dans un tunnel budgétaire.
12:17
Et nous allons travailler ça avec la présidente de l'Assemblée nationale.
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