00:00Emmanuel Macron en visite en Allemagne, le Président est allé visiter des installations sur l'intelligence artificielle
00:06avec son partenaire européen, le chancelier Olaf Scholz.
00:10Bonsoir Jacques Sorel.
00:11Bonsoir Pierre.
00:11Quasi muet depuis la nomination de Michel Barnier, très réservé quand il est à l'étranger, il a donc transgressé ses habitudes.
00:17Oui, une fois n'est pas coutume, depuis Berlin, le chef de l'État commente la politique nationale,
00:22interrogé sur les causes du déficit de la France, Emmanuel Macron établit même son diagnostic en anglais.
00:30Nous avons commencé à dévier dans les années 80 parce que nous avons construit progressivement un modèle social bien plus généreux.
00:36Le principal facteur d'ajustement est clairement la réforme des retraites et le système de santé.
00:41D'où la nécessité de la réforme des retraites que nous avons faite, appuie le Président.
00:44Mais quid des mesures que pourrait prendre Michel Barnier ?
00:48Emmanuel Macron approuve l'idée de taxer davantage les grands groupes.
00:52Je pense que mettre en place une taxation exceptionnelle serait quelque chose que les grandes entreprises comprendraient.
00:58Si c'est pour un an.
01:00Autre conseil, glisser l'air de rien à Michel Barnier, la solution ne doit pas être un ajustement de court terme en coupant des dépenses sociales,
01:08ajoute le chef de l'État, tout en assurant vouloir désormais consacrer beaucoup plus d'énergie aux réformes à l'échelle européenne.
01:15Merci Jacques Serret du service politique d'Europe.