Emmanuel Macron souhaite une «contribution exceptionnelle» des entreprises qui rachètent leurs propres actions

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00:00 il n'a pas été seulement question de la réforme des retraites.

00:03 Pendant l'interview du président, Emmanuel Macron a aussi tenté de donner des gages

00:07 sur le partage des bénéfices des grandes entreprises.

00:09 Il a en effet dénoncé le cynisme qui veut que certaines grosses sociétés

00:13 engrangent tellement de bénéfices qu'elles en arrivent à racheter leurs propres actions.

00:17 Le président propose donc que les salariés puissent aussi avoir leur part du gâteau.

00:22 Baptiste Morin.

00:23 Oui, le chef de l'État dénonce une pratique bien connue aux États-Unis.

00:27 En rachetant ses propres actions auprès des investisseurs, une entreprise réduit

00:30 le nombre de titres en circulation, ce qui fait mécaniquement monter son cours en bourse.

00:34 Les boîtes françaises y ont de plus en plus recours.

00:37 En 2022, les entreprises du CAC 40 ont racheté pour près de 24 milliards d'euros d'actions.

00:43 Alors, quelles entreprises Emmanuel Macron visait-il précisément ?

00:46 Eh bien, il y a LVMH qui a annoncé 1,5 milliard d'euros de rachat d'actions.

00:51 Total Energy, 2 milliards d'euros ou encore BNP Paribas, 5 milliards d'euros.

00:56 Le chef de l'État a parlé d'une contribution exceptionnelle au gouvernement

01:01 de plancher sur la mise en pratique exacte.

01:03 De leur côté, les États-Unis ont mis en place une taxe de 1%.

01:07 Alors 1%, c'est symbolique.

01:08 L'objectif est d'inciter là-bas à investir et signe que cela ne fonctionne pas forcément très bien.

01:13 Cette taxe pourrait passer à 4% au 1er janvier 2024.

01:17 Baptiste Morin.

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