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GOUVERNEMENT - Frédéric Péchenard (LR) est l'invité de Yves Calvi
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23/09/2024
Écoutez l'interview du vice-président Les Républicains de la région Île-de-France après le premier conseil des ministres du gouvernement Michel Barnier.
Regardez L'invité de Yves Calvi avec Yves Calvi du 23 septembre 2024.
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Transcription
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Il est 18h19, bonsoir Frédéric Péchenard.
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Bonsoir.
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Vous êtes vice-président Les Républicains de la région Île-de-France, merci beaucoup
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de nous rejoindre pour commenter une actualité riche.
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Peut-être d'abord un premier commentaire, vous avez sept copains, j'ai dit ça pour
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rire, qui sont rentrés au gouvernement, c'est une bonne chose ?
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Oui bien sûr c'est une bonne chose.
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C'est une bonne chose, moi si je suis républicain, je crois à ma famille politique, je crois
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à ce qu'elle porte, je crois à une droite républicaine et finalement plus il y a de
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ministres, à commencer par le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur qui sont à
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l'air, moi ça me fait plaisir et ça me rassure.
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Donc ils ont raison d'y aller, vous trouvez cette situation saine ? Enfin je ne sais pas
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comment la qualifier ?
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La situation elle est difficile, elle est difficile parce que ça n'a échappé à personne
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qu'elle est politiquement incroyablement instable, il n'y a pas de majorité à l'Assemblée
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et donc on a un gouvernement qui aura du mal à faire passer des lois, c'est une certitude,
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et qui sera en permanence sous le risque d'une motion de censure.
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Alors je comprends très bien vos réponses en termes de conviction et d'engagement politique
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qui est le vôtre, mais on est quand même allé chercher dans les rangs d'une droite
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totalement rétrécie à l'Assemblée, le deuxième groupe du gouvernement, est-ce que
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ça ne peut pas choquer, voire surprendre des Français qui n'ont pas voté pour vous ?
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D'abord c'est...
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Qu'est-ce que vous leur dites ce soir ?
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Alors je dis une chose, c'est vrai que nous n'avons que 47 députés, mais par contre
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nous sommes largement majoritaires au Sénat, nous sommes largement majoritaires dans les
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villes, donc ne réduisons pas le parti des Républicains à sa représentation à l'Assemblée,
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même si évidemment c'est extrêmement important.
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Mais les Républicains ce n'est pas que ça.
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Même si on a eu quelques psychodrames récemment, j'espère maintenant que les choses sont
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clarifiées et que Monsieur Ciotti a enfin démissionné des Républicains, qu'on va
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pouvoir avoir un Président avec un Premier ministre et des ministres qui vont aller dans
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le bon sens.
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Vous lisez dans mes pensées, on va écouter Eric Ciotti, votre ancien camarade qui a été
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l'invité de notre matinale ce matin.
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Ils ont préféré une carrière personnelle, je crois que cela ne sert pas l'intérêt
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général.
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Ils ont trahi leurs valeurs.
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Moi, j'ai défendu mes valeurs, c'est à eux d'avoir un rendez-vous avec leur conscience.
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Je pense que le macronisme est un naufrage pour le pays et on rejoint ce radeau de la
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méduse, ce Titanic, tout ça pour quelques postes et quelques places.
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Il accuse vos sept camarades d'aller à la soupe.
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Ecoutez, ça ne va pas vous étonner, je ne partage pas cet avis.
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Moi, je considère que c'est plutôt tout à l'honneur de mes camarades de LR de monter
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sur un bateau qui est un bateau qui ne va pas bien.
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C'est assez simple finalement de dire que c'est de la faute du président de la République,
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c'est lui qui nous a mis là-dedans, mon Dieu, quelle horreur, on ne veut pas en entendre
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parler.
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Il va se passer quoi pendant trois ans ? Comment est-ce qu'on va vivre la fin de ce quinquennat
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? Moi, je suis assez inquiet, pour rien vous cacher, et qu'il y ait des hommes politiques,
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d'expérience, qui acceptent d'essayer de faire quelque chose, si ça se trouve dans
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un mois, dans deux mois, ils partiront parce qu'il y aura une motion de censure, je n'en
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sais rien.
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Eux non plus, personne ne le sait.
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Mais c'est sûr qu'il y a un risque à prendre, le risque a été pris, je trouve ça très
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bien.
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Bon, alors à moins que tout simplement Éric Ciotti soit vexé de ne jamais avoir été
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ministre ?
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C'est aussi une possibilité qu'on ne peut pas totalement ignorer, mais je dois dire
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qu'en ce qui concerne Éric Ciotti, je respecte ses convictions, et après tout, je ne suis
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pas favorable à un rapprochement avec le RN, je suis gaulliste, je suis sarkoziste,
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donc je continue dans cette idée, mais ce qui est vraiment reproché, qu'on peut vraiment
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reprocher Éric Ciotti, c'est la forme, la façon dont il l'a fait, il a fait une espèce
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de coup d'État, comme s'il était tout seul, il a décidé tout seul, sans jamais
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en parler à personne au sein des Républicains, or un parti politique, ça doit être une
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démocratie, et il s'est conduit comme se conduit le leader de la France Insoumise,
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et ça, ce n'est pas acceptable dans un parti comme le nôtre.
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Là, vous lui en voulez, là, ça s'entend, alors que vous venez d'une certaine façon
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en même temps de dire que c'est un ancien camarade.
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Non, mais je reconnais qu'il a le droit d'avoir ses convictions, je n'ai pas admis la façon
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dont il l'a fait.
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Pourquoi ?
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Parce qu'une fois de plus, il l'a décidé, il l'a décidé tout seul, on a un bureau
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politique, il y a des vice-présidents, je suis vice-président du parti, j'appartiens
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au bureau politique, je n'ai jamais été ni réuni, ni consulté sur cette union des
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droites.
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Après tout, c'est une discussion qu'on est en droit d'avoir, on est pour, on est contre,
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mais la façon dont il l'a fait est indigne.
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Revenons à l'arrivée au sein d'un gouvernement macroniste de la droite, c'est le macronisme
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qui vire à droite ou c'est la droite qui se macronise ?
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C'est une excellente question, mais vous savez, Emmanuel Macron, c'est le en même
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temps, il a toujours eu des gens de droite dans ses gouvernements, Gérald Darmanin,
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Bruno Le Maire, moi c'est des gens que j'ai connus au LR et qui n'ont pas varié, je crois
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en tout cas, dans leurs convictions profondes, et on peut même considérer que c'était
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plutôt les poids lourds du gouvernement.
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Bon, alors maintenant, c'est d'une manière un peu plus officielle, puisqu'il y a une
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main tendue vers LR que jusqu'à présent le président de la République n'avait pas
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fait, avec le choix d'un premier ministre LR, ce dont, une fois de plus, je me réjouis.
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Mais voilà, j'espère que nous allons réussir à attirer le président de la République
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vers un peu plus de droite, un peu plus de sécurité, un peu plus de défense de l'État
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et un peu plus de défense des Français.
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Mais ce que vous connaissez de la vie politique de notre président de la République, vous
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amène-t-il à penser que ça pourrait se faire dans une relative harmonie ? Ou est-ce que
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vous êtes anxieux et vous dites peut-être mes camarades sont tombés dans un piège ?
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Je suis anxieux pour deux raisons.
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Je suis anxieux parce que, je vous l'ai dit, mais je le redis, la situation politique est
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extrêmement instable.
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On n'a jamais vu ça sous la 5ème République.
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On n'a jamais vu ça.
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Donc, on ne sait pas du tout comment les choses peuvent tourner et quelle sera la marge de
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manœuvre que pourront avoir mes amis des Républicains ? Ça, c'est la première chose
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qui m'inquiète.
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La deuxième chose qui m'inquiète, c'est la montée des violences.
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Alors, cette montée des violences, ce n'est pas depuis 15 jours.
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Vous savez, dans notre pays, moi, je me suis toujours intéressé aux affaires d'homicide
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et tentatives d'homicide.
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D'abord parce que ce sont les faits les plus graves et puis j'ai été longtemps à la
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brigade criminelle.
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Et bien, entre 1990 et 2012, le nombre des homicides et des tentatives avait diminué
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de moitié.
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Depuis 2015, donc depuis 9 ans, ce qui est un espace criminologique qui commence à être
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sérieux, et bien cet item d'homicide volontaire et de tentative augmente, augmente systématiquement
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chaque année, lentement mais sûrement.
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Donc, on est dans un pays où la violence, la violence sociale, la violence politique,
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on voit aussi la façon dont se comportent un certain nombre de députés en termes de
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violences, en tout cas pour l'instant verbales, est en train objectivement de monter.
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Vous pensez à la France Insoumise ?
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Oui, bien sûr.
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Et notamment, et notamment, j'en profite d'être là pour le dire, la violence inacceptable
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vers les forces de l'ordre, la mise en cause systématique des forces de l'ordre.
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Or, la police et la gendarmerie, c'est le dernier rempart de notre démocratie et de
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notre République.
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Ce sont des gens qui sont blessés, ce sont des gens qui aujourd'hui sont tués tous
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les jours, qui sont présents sur tous les fronts.
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Ils l'ont montré pendant les Jeux Olympiques, ils le montrent aujourd'hui en Martinique
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et surtout en Nouvelle-Calédonie, ils l'ont montré en juillet dernier lors des émeutes,
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etc.
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Donc, je crois qu'il faut les défendre et on voit bien qu'il y a une certaine ambiance
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de durcissement de notre vie politique et sociale qui est objectivement inquiétante.
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Une toute dernière réaction rapide, s'il vous plaît, en tout cas, il y a une chose
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qui est sûre, c'est que tout ce petit monde est sous surveillance, vos amis, le
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Président de la République, du Rassemblement National, à l'Assemblée Nationale, ça
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vous inquiète ?
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C'est le premier groupe.
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Oui, c'est le premier groupe.
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Il y a 11 millions de Français qui ont voté pour le Front National et ses amis, dont
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Acte.
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Donc, la question, ce n'est pas de savoir si c'est bien ou si ce n'est pas bien,
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c'est comme ça.
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C'est comme ça.
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Moi, je ne fais pas partie des gens qui disent, lui, je lui parle parce que lui, je ne lui
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parle pas.
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Je constate que le Rassemblement National est en fait le premier groupe de l'Assemblée
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Nationale.
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En fait, on doit entendre ça.
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Alors, pourquoi est-ce que les gens ont voté Rassemblement National ?
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Moi, je me souviens qu'à une époque, Nicolas Sarkozy, notamment en 2007, avait réussi
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à siphonner les voix du Front National avec un programme qui était un programme notamment
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très fort sur le régalien.
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Je crois qu'il faut en prendre, il faut faire la même chose.
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Et comme ça, peut-être, on arrivera à l'affaiblir, mais c'est certainement pas en ayant les
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problèmes qui sont liés notamment à la sécurité qu'on fera baisser le Front National.
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Merci beaucoup Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Île-de-France.
08:06
Dans un instant, nous prenons la direction du Liban, Israël intensifie ses frappes sur
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le pays.
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Après le Sud, c'est l'Est qui est visé.
08:12
Nous serons avec un autre enveillé spécial sur place.
08:14
A tout de suite.
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