• il y a 2 mois
Sauvé par deux penalties dans une rencontre compliquée face à la Real Sociedad - trois poteaux à son actif - le Real Madrid continue d'engranger des points malgré tout. Et même si Kylian Mbappé semble de plus en plus en confiance à la pointe de l'attaque, l'ensemble reste inquiétant. Collectivement, les Merengue semblent orphelins de Toni Kroos parti à la retraite. Et personne n'a repris le flambeau pour le moment. Pas la meilleure des préparations avant la réception de Stuttgart. Même si on connait la chanson avec le Real dès que l'hymne de la Ligue des champions retentit...

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Transcription
00:00Ligue des champions, Real Madrid, VFB Stuttgart, comment on dit Paulo ?
00:04Je dis VFB, V ou FB ?
00:06Faux FB !
00:07Faux FB Stuttgart, le Real en prendrait bien une 16ème mon cher Fredo ?
00:11Ah mais ils sont toujours prêts pour ça, d'ailleurs ma chronique de main d'orase c'est de la thérapie continentale.
00:17C'est-à-dire que le Real quand ça va pas, ça arrive souvent que le Real démarre main de sa saison,
00:21puis arrive la Ligue des champions et puis après ils se mettent en route.
00:24La vraie raison du Real commence quand il y a le premier match de Ligue des champions.
00:28Est-ce que c'est vrai que c'est moche Fred ?
00:29Ah c'est pas beau, ah c'est moche.
00:30Ce Real Sociedad, Real Madrid, bon il y a victoire au bout évidemment.
00:34Alors ils ont de la chance, ils ont de la chance.
00:36Avec la Vénitius qui marque, Mbappé qui marque aussi.
00:38Oui, deux pénaltis.
00:39Deux pénaltis.
00:40Maintenant c'est clair, l'ordre, Mbappé prend le pénalti, celui d'après c'est...
00:43C'est clair ça, c'est pas une alternance, deux pour toi, deux pour moi ?
00:46C'est 1-1.
00:47Non, non, non.
00:48C'est clair, voilà.
00:49Parce que le Real a eu bénéficie de deux pénaltis.
00:51Alors, la Sociedad qui a fait un bon match,
00:54qui a vraiment bousqué le Real, a touché trois fois les montants,
00:58dont quasiment l'intérieur de la rette.
01:01Enfin franchement, c'est hallucinant que ça ne rentre pas.
01:03Mais le Real, après les deux pénaltis sont clairs, a su profiter du manque de chance de la Real Sociedad.
01:11Mais le Real était vraiment parti pour une défaite.
01:13C'est une équipe qui survit grâce à quoi ?
01:17Grâce aux talents individuels et à des à-coups.
01:19Mais on sent que collectivement, il y a quelque chose qui ne fonctionne plus.
01:23Alors moi, je ne voulais pas faire partie de ceux qui disaient, après les deux premiers matchs,
01:261. Il n'y a plus Tony Kroos.
01:28Mais je suis quand même obligé de dire aujourd'hui, il n'y a plus Tony Kroos.
01:31Il n'y a plus de directeur de jeu.
01:32Mais ce n'est pas un numéro 10 qui manque.
01:35C'est un joueur un peu derrière, qui a toujours une vision de jeu un peu périphérique.
01:42Et puis surtout, les grandes transversales de 35 mètres de Tony Kroos,
01:48ses ouvertures fabuleuses qui aèrent le jeu, on ne les a pas là aujourd'hui.
01:52Et donc, ce Real est très possible.
01:55Ce Real ne fonctionne pas.
01:57Après, on ne va pas l'enterrer parce que ça arrivait tellement de fois.
02:00Puis finalement, il gagne la Ligue des champions et il gagne les gars.
02:03Mais là, on est obligé de commenter ce qu'on voit.
02:05C'est un Real très moche depuis le début de cette saison.
02:08Ce n'était quand même pas très, très beau la saison derrière non plus.
02:10Oui, mais ça a joué collectivement.
02:14Là, on sent qu'il y a quelque chose qui ne marche pas.
02:18Je suis obligé de le dire, et c'est la une de Haas.
02:21Le meilleur, ça a été Kylian Mbappé.
02:23Mais sans aucun doute. Vraiment, vraiment.
02:25Mais c'est la une de Haas encore aujourd'hui.
02:27En disant, parce qu'il a eu une du lendemain,
02:29et la une d'après d'analyse qui arrive deux jours après.
02:31Franchement, Mbappé a été salué par tout le monde.
02:34Dans une équipe très mauvaise, il a réussi à faire un très bon match.
02:37Et il a montré quelques gestes qui montrent qu'il est en confiance.
02:42Il tente des choses qu'on n'avait pas vues à Paris en équipe de France ces derniers mois.
02:46Donc, ça continue à s'améliorer.
02:50La relation avec Vinicius est très bonne.
02:52Ils se répartissent les pénaltys.
02:54Vinicius ne va pas bien.
02:56Vinicius a encore eu des problèmes avec le public, etc.
02:59Il tombe toujours dans le piège.
03:01Il y a des joueurs qui ne sont pas à leur niveau.
03:06Et qui ne sont pas bien dans l'histoire encore pour l'instant.
03:09Après, il y a plein de blessés aussi.
03:11C'est toujours le problème.
03:14Je ne suis pas inquiet pour le Réal.
03:16Parce que j'ai vu cette histoire plein de fois.
03:18Mais il y a un problème quand chez l'OT.
03:20De distribution de jeu.
03:21De vision du jeu.
03:22Quand chez l'OT, il n'a toujours pas réussi à régler.
03:26De tempo addicté, quoi.
03:28Ça manque d'un Rabiot, peut-être.
03:30Non, mais c'est ce que je disais tout à l'heure.
03:33Franchement, c'était une belle option pour le Réal.
03:35Mais Bellingham va revenir dans quelques semaines aussi.
03:37Dans un rôle différent.
03:38Oui, parce que Bellingham, aujourd'hui, quand il y a les trois devant, etc.
03:41Il est un petit peu moins offensif que l'an dernier.
03:43Donc, il faut voir ça aussi.
03:45Mais aujourd'hui, il y a un trou au milieu.
03:47Polo, le faux FB Stuttgart qui a enfin gagné.
03:49Enfin, après trois journées.
03:50Victoire ce week-end sur la pelouse de Gladbach.
03:523 buts 1.
03:53Doublé de Demirovic, notamment.
03:54Avec un très bon Denis Houndave.
03:56Que peut-il faire ?
03:57Que peut-il espérer contre ce Réal Madrid ?
03:59Rien, mais on s'en fiche, en fait.
04:01Parce qu'on va avoir des effets pervers.
04:03En fait, on va avoir les effets pervers de ce nouveau système.
04:07Je vous parle depuis le début de la liste de course que vous avez.
04:10Si Stuttgart se prend 4-0 à Bernabeu,
04:13ils se feront engueuler par la presse.
04:15Ça va durer 48 heures.
04:16Mais ce qui est important, c'est d'être dans les 24 à la fin des 8 journées.
04:21C'est-à-dire qu'on va avoir des effets très pervers.
04:23On va s'en rendre compte au fur et à mesure que la compétition va avancer.
04:26Et plus les années vont passer.
04:28Encore une fois, je suis un adepte du système suisse à ce niveau-là.
04:32La différence qu'on a avec les échecs, c'est qu'on sait notre adversaire dès le lendemain,
04:35au jour le jour, et non pas une liste comme ça.
04:37Et on va se rendre compte que faire un exploit finalement à Bernabeu,
04:40est-ce que ça va être aussi important que ce qu'avait réalisé Stuttgart
04:44il y a quelques années dans une phase de groupe
04:46où ils avaient battu le grand Manchester de Ferguson ?
04:51Non, pas du tout.
04:52En fait, tu ne peux pas raisonner comme ça.
04:54C'est-à-dire que faire un exploit, prendre le point à Bernabeu
04:57et t'incliner à domicile face au Sparta de Prague,
05:00tu te fais avoir parce que tu as un système de classement
05:02où tu dois être dans les 24.
05:04Donc, ce n'est pas grave de se prendre un 4-0 à Real
05:06à partir du moment où tu gagnes un 0 sur pénalty,
05:08la 93ème contre le Sparta de Prague.
05:10Et là, on va avoir les effets pervers.
05:11On va s'en rendre compte au fur et à mesure.
05:12Vous allez voir que les journalistes vont commencer à travailler la question
05:15parce qu'ils vont avoir l'expérience de ce qui va se passer.
05:17Et en fait, jouer à Bernabeu le pire des choses possibles,
05:22jouer contre le Real à l'extérieur,
05:24c'est moins pire dans le nouveau système
05:26que de jouer le Real à domicile, par exemple,
05:29où il faut marquer les trois points.
05:31Je ne sais pas si je me fais assez...
05:33Oui, parce que comme il n'y a pas match aller-retour,
05:35perdre à Bernabeu, c'est normal, mais perdre chez soi, c'est normal.
05:38Tu grilles une cartouche qui n'était pas la cartouche prioritaire.
05:41C'est exactement ça.
05:42Choulegarde qui jouera aussi le Sparta de Prague,
05:44qui jouera la Juve, la Ligue des champions...
05:47La Juve, la Toronta, l'Etoile Rouge, Young Boys, Slobodatis là-bas,
05:50et ils finiront à domicile contre le PSG.
05:52Il a tout en tête.
05:53Ou alors il a noté, ou alors il a vraiment préparé son émission du lundi soir, Paul.

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