Cyril Hanouna - «C'était horrible» : un des trois chasseurs agressés par des migrants témoigne

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Dans la nuit de dimanche à lundi, dans le marais de Tardinghen (Pas-de-Calais), trois chasseurs, accompagné d'un enfant, ont été violemment agressés par des migrants en quête de représailles. Pour cause, les trois protagonistes avaient informé la police du projet de leur traversée de la Manche de dizaines de migrants. Adrien, un des trois attaqués, se confie sur son traumatisme au micro de Cyril Hanouna sur Europe 1.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcript
00:00Vous voulez démarrer cette émission, bien entendu, par cette affaire.
00:03On va revenir sur cette violente agression qui a eu lieu à Tardigan, dans le Pas-de-Calais,
00:07dans la nuit de samedi à dimanche sur la côte d'Opal.
00:09Trois chasseurs de canards et un enfant de 3 ans ont été pris pour cible par une soixantaine de migrants.
00:14On a Adrien avec nous, un des chasseurs agressés par les migrants,
00:17qui va nous raconter cette affaire et qui va nous dire ce qui s'est passé,
00:21parce que c'est vrai que tout le monde en a parlé.
00:23Avant l'émission, on n'a parlé que de ça, je vous le dis.
00:27Réagissez, bien entendu, sur Europe 1.
00:29Vous nous appelez 01 80 20 39 21, 01 80 20 39 21.
00:34Adrien est avec nous.
00:35Déjà, je voudrais remercier Adrien d'être avec nous sur Europe 1,
00:38parce qu'il est toujours, à mon avis, secoué et choqué par ce qui s'est passé.
00:42C'était dans la nuit de samedi à dimanche.
00:44Adrien, bonjour et merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:47Bonjour, bonjour.
00:49Merci, Adrien.
00:50Adrien, je pense que vous êtes encore choqué, vraiment chamboulé par ce qui s'est passé.
00:57Oui, franchement, l'état psychologique est au plus bas.
01:01Encore hier, j'ai dû aller au centre hospitalier de Bourgogne
01:05pour voir une infirmière psychologique,
01:09parce que ça n'allait pas.
01:11Ils m'ont donné un petit traitement pour aider à passer le cap,
01:15mais honnêtement, très très compliqué.
01:18On comprend.
01:19Adrien, pour les auditeurs d'Europe 1, pour nous aussi,
01:21est-ce qu'on peut revenir sur ce qui s'est passé,
01:23même si je sais que c'est difficile d'en reparler ?
01:26C'était dans la nuit de samedi à dimanche.
01:28Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
01:30Oui, voilà, dans la nuit de samedi à dimanche,
01:32nous étions à La Hutte, sur la commune Tardingan.
01:36Début de soirée franchement sympathique,
01:39on a bien mangé, tranquillement,
01:42et on a commencé à se mettre aux créneaux.
01:44Les créneaux, c'est des petites trappes qu'on ouvre pour regarder la mare,
01:48pour regarder, surveiller s'il y a des postes de canards sauvages.
01:52D'accord.
01:54Il était environ 3h30, 4h,
01:58quand on a vu déjà quelques migrants passer.
02:01Donc, qu'est-ce qu'on a fait ?
02:03On les éclaire, on montre notre présence en criant.
02:08On a crié haut.
02:10D'habitude, ça fait 5 ans que je chasse,
02:135 ans que je suis dans le marais de Tardingan,
02:15et à chaque fois qu'on sait qu'il y a des migrants,
02:17on sait qu'ils sont présents sur le marais,
02:20et on fait ça à chaque fois.
02:22D'habitude, il n'y a aucun problème, ils partent en courant.
02:24Là, pour la première fois, ils sont partis en courant.
02:28Rien d'inhabituel.
02:30Une demi-heure, trois quarts d'heure après,
02:32ils ont commencé à revenir.
02:34Par contre, une belle bande de 50-60 migrants
02:37passaient avec un bateau sur le dos.
02:39Aux jumelles, on regardait,
02:41il y avait des enfants.
02:43Je me rappelle même, j'ai une image,
02:45j'ai un enfant avec un poncho,
02:47un poncho blanc qui passait.
02:49Ils partaient vers la mer
02:51pour tenter d'atteindre l'Angleterre.
02:53Parce qu'il y a la mer, il y a les dunes
02:55et il y a Tardingan juste derrière.
02:59De ce fait, nous,
03:01quand on voit ce type d'embarcation
03:03arriver avec des migrants,
03:05on appelle la gendarmerie.
03:07On prévient les forces de l'ordre
03:09qu'ils vont tenter de passer dans la mer.
03:11Mais avec tout ce qu'on voit, honnêtement,
03:13comme morts en ce moment,
03:15encore dimanche matin,
03:18il y a eu 8 morts sur la commune d'Angleterre
03:20qui ont été retrouvés.
03:22Donc on essaie quand même,
03:24on est humains avant tout,
03:26on essaie de minimiser tout ça.
03:28Même mon frère qui est marin-pêcheur,
03:30lui, par contre,
03:32il en ramasse en mer.
03:34Il ramasse des cadavres de migrants en mer.
03:36Franchement, pour vous montrer
03:38qu'on n'est vraiment pas là
03:40pour les ennuyer.
03:42De ce fait, ils ont passé
03:44quand on a appelé la gendarmerie.
03:46La gendarmerie, on les a vus
03:48comment ça arrivait sur le marais.
03:50On les voyait descendre avec les tyrènes.
03:52On les a vus aussi passer dans le chemin des dunes.
03:54Il y a un petit chemin derrière la hutte,
03:56derrière la mare, avec leur lampe.
03:58On connaît un petit peu à force.
04:00On a vu que c'était la gendarmerie.
04:02Ils les ont interceptés sur la plage
04:04avec l'embarcation.
04:06Donc ils leur ont pris le bateau, le moteur
04:08et tout ce qui s'ensuit pour faire la traversée.
04:10Mais de ce fait, du coup,
04:12le groupe de migrants,
04:14ils ont su que c'était nous qui avaient appelé
04:16vu qu'on les avait éclairés juste avant.
04:18Et là,
04:20ils sont arrivés du fond.
04:22Et quand on les a vus arriver,
04:24au début, on pensait que c'était la gendarmerie.
04:26Ils avaient des grosses lampes.
04:28On s'est dit que la gendarmerie vient nous prévenir
04:30que c'est bon, ils ont arrêté.
04:32On a vu énormément de personnes arriver.
04:34Et du coup,
04:36après la décision, on s'est tiré dans l'eau
04:38et dans la direction opposée
04:40pour leur montrer notre présence,
04:43mais en fait, ça ne les a pas fait fuir du tout.
04:45Et là, ils ont commencé à...
04:49En fait, ils l'ont tiré juste après
04:51qu'ils aient arraché la tête d'un canard.
04:53Parce qu'en fait, si vous voulez, le long
04:55de la mare, de l'autre côté,
04:57on met tout ce qui est ce qu'on appelle des aplombs,
04:59des chanteuses, des canards,
05:01qui appellent les canards au loin avec leur chant.
05:03Et après, il y a tout un travail pour faire poser le canard.
05:05Du coup, au grand, on met des canards
05:07et ils ont pris les canards dans ces cages.
05:09Ils leur ont arraché la tête
05:11mais d'un sens...
05:13Moi, je pense que c'était une image horrible.
05:15Du coup, en tout cas,
05:17lui, ses canards,
05:19c'est comme ses bêtes.
05:21Franchement, on peut dire
05:23que les chasseurs...
05:25Tout ce qu'on entend pour les gens
05:27qui sont anti-chasse, qu'on est cruels,
05:29etc.,
05:31nos animaux sont nos animaux.
05:33Et...
05:35Je dis ça, mon frère, après quand même,
05:37la décision, c'est de tirer dans l'eau
05:39dans leur direction opposée.
05:41On n'est pas au lot pour...
05:43Ce n'est pas un jeu vidéo. On ne va pas leur tirer dessus, ces gens.
05:45Et là, ils ont commencé à se ruer sur nous.
05:47On les a vus arriver tout criants
05:49avec les canards morts dans les mains, sans la tête.
05:51Ils tenaient par le cou. Il n'y avait plus de tête.
05:53Ils ont couru sur nous
05:55avec des barres de fer.
05:57Parce qu'en fait, si vous voulez,
05:59ce qu'on appelle les chanteuses,
06:01les appelants, ils sont attachés
06:03au haut du cage
06:05piqués en fer et au bout de crochets
06:07qu'on les met en hauteur pour que le chant résonne.
06:09Et ils ont pris
06:11ces grandes barres de fer déjà pour
06:13casser tous nos créneaux.
06:15Et ils avaient des machettes, des haches.
06:17Ils essayaient de nous
06:19attaquer.
06:21Et heureusement
06:23qu'on a une barre,
06:25une porte en fer à l'entrée de la hutte.
06:27Dès qu'on a vu ça,
06:29de toute façon, on a mis l'enfant en protection.
06:31On l'a descendu. On a du cuisine qui est souterraine.
06:33On l'a mis
06:36dedans. On lui a fait croire que c'était un jeu.
06:38Heureusement, à l'heure d'aujourd'hui,
06:40il n'a pas de séquelles. Il n'est pas marqué
06:42sur ça.
06:44C'était horrible, horrible.
06:46C'était des cris, des insultes
06:48en anglais, bien sûr.
06:50Et d'autres insultes, mais dans
06:52leur langue.
06:54De toute façon, après, avec toutes les photos que tu as eues,
06:56et après, les gendarmes,
06:58du coup, moi, entre-temps, quand je les ai vu
07:00arriver courir sur nous, j'ai directement
07:02appelé la gendarmerie.
07:04J'ai vu à la centrale.
07:06La centrale, elle m'a dit,
07:08je vous transfère le gendarme qui est sur place.
07:10Je l'ai eu au téléphone.
07:12Là, on est sur la plage. On remonte.
07:14Mais dès l'instant qu'eux, ils sont sur la plage,
07:16ils sont en train de remonter,
07:18passer les dunes
07:20et arriver sur le marais,
07:22croyez-moi, c'était les minutes les plus longues
07:24de notre vie parce qu'on voyait vraiment notre vie décidée.
07:26Et donc là, ils étaient derrière la porte ?
07:28Ils essayaient de rentrer ?
07:30Ils tapaient dedans.
07:32Le pire, c'était devant les créneaux.
07:34Ce qu'on appelle les créneaux, c'est des petites trappes qu'on ouvre.
07:36Ça, c'est du bois.
07:38Ça, ça a été éclaté.
07:40Le bois, il a volé
07:42en mille morceaux à cause des coups
07:44de barres de fer. Et ils étaient derrière
07:46ces créneaux en train de rigoler.
07:48Après, c'est un espace de 15,
07:5020 centimètres grand maximum,
07:52donc ils ne peuvent pas passer.
07:54Mais c'était une horreur.
07:56Et après,
07:58dès qu'ils ont vu les gendarmes arriver,
08:01ils sont partis sur les voitures.
08:03Mais les voitures,
08:05nous les ont démolies.
08:07Là, à l'instant, je reviens de mon assureur.
08:09Donc tout ce qui est briques glaces,
08:11ça va être pris en charge.
08:13Mais par contre, tout ce qui est les pneus,
08:15c'est pas pris en charge parce qu'il n'y a pas de tiers identifiés.
08:17La carrosserie, elles sont montées
08:19sur le toit de ma voiture, sur le capot.
08:21J'ai le capot qui est plié, le toit plié,
08:23les optiques arrière, tout est cassé.
08:25Nos voitures sont détruites.
08:27Elles ont été volées aussi à l'intérieur.
08:29Le papier qu'il y avait dedans, on n'a plus rien.
08:31Franchement, c'était une ville d'horreur.
08:33Donc dès l'instant où les gendarmes sont arrivés,
08:35ils ont jeté des grenades lacrymogènes pour disperser.
08:37Mais ils étaient deux face à 60.
08:39Donc ils n'ont pas pu faire grand-chose.
08:41Donc avec les grenades, tout ça,
08:43les migrants sont partis,
08:45ils sont dispersés.
08:47Ils nous ont dit que c'était bon,
08:49qu'ils étaient partis,
08:51mais qu'ils ne pouvaient pas rester avec nous
08:53parce qu'ils étaient appelés d'ailleurs les gendarmes.
08:55Du coup, ils ont un petit peu demandé
08:57de rester enfermés dans la hutte
08:59et attendre la levée du jour pour ressortir.
09:01Mais une demi-heure plus tard,
09:03ça a recommencé, ils étaient revenus
09:05sur notre point.
09:07Et ils ont continué,
09:09ils sont revenus finir les voitures.
09:11Et dès l'instant,
09:13on a rappelé encore une fois la gendarmerie.
09:15Donc là, c'est notre brigade qui est arrivée.
09:17Il y avait quatre voitures
09:19et une petite quinzaine de gendarmes
09:21qui sont arrivés.
09:23On leur a demandé de les escorter,
09:26parce qu'on était pétrifiés,
09:28de la peur.
09:30Mais comme jamais,
09:32j'ai eu...
09:34J'en ai encore la voix qui tremble
09:36et à l'heure d'aujourd'hui,
09:38j'ai vraiment cru qu'on allait mourir.
09:40Quand on voit ces armes,
09:42des machettes, des couteaux,
09:44on a même retrouvé des couteaux
09:46au niveau des voitures, au sol.
09:48Parce qu'à mon avis, quand les gendarmes sont arrivés,
09:50ils sont partis en courant,
09:52ils ont dû laisser leurs couteaux.
09:54Je sais bien que c'est triste
09:56qu'ils soient en France,
09:58mais il ne faut pas non plus
10:00les couvrir sur tout.
10:02Surtout que là, quand on voit l'insurance
10:04en gendarmerie,
10:06ce ne sont pas des gens
10:08qui se sont identifiés, ils n'ont pas de papier français,
10:10il n'y a rien pour les identifier
10:12et ils sont intouchables, honnêtement.
10:14Mais qu'est-ce qu'on peut faire
10:16sur ça ?
10:18Adrien, de ce que vous nous racontez,
10:20on s'est mis à votre place.
10:22On le rappelle, un 3 chasseurs et un enfant de 3 ans
10:24attaqués par une soixantaine de migrants.
10:26Adrien, c'est parti de ces 3 chasseurs.
10:28Et c'est vrai que quand il nous raconte
10:30son récit, c'est vrai qu'on se dit
10:32que ça aurait pu être extrêmement grave.
10:34Ça aurait pu être dramatique.
10:36Et je pense que Adrien, vous avez vu
10:38votre vie défiler,
10:40et vos deux collègues aussi. Il y avait votre frère
10:42et un collègue, c'est ça ?
10:44Oui, c'est ça, oui.
10:46Et surtout qu'en sachant que
10:48on a réussi quand même à garder
10:50mon sang-froid,
10:52je pense que ça n'aurait pas été
10:54le cas de tout le monde.
10:56Beaucoup de chasseurs
10:58m'ont parlé, ils m'ont dit
11:00je ne sais pas si j'aurais gardé mon sang-froid
11:02comme toi, surtout qu'il y avait un enfant qui était là.
11:04Et ça aurait pu être un carnage
11:06des deux côtés.
11:08C'est vrai que c'est ça.
11:10C'est ce dont on a pensé tout de suite.
11:12Je suis sûr que les auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent,
11:14à 16h17, on est en direct, un 3 chasseurs et un enfant de 3 ans
11:16attaqués par une soixantaine de migrants.
11:19Adrien témoigne pour nous
11:21sur Europe 1 dont on marche sur la tête.
11:23Et c'est vrai qu'on a tout de suite pensé, on s'est dit
11:25c'est fou parce qu'on pense que 90%
11:27des gens n'auraient pas eu
11:29votre sang-froid.
11:31Ça aurait pu être une boucherie.
11:33Oui, mais franchement parce que
11:35quand on voit
11:3760 personnes s'attaquer à
11:39une porte
11:41et le bruit, il fallait entendre
11:43le bruit des carrosses brisées,
11:45le bruit de la ferraille, de la tolle
11:47froissée du coup, ils tapaient dans les voitures,
11:49ils tapaient partout, des cris aussi
11:51moi c'est les cris qui me restent marqués en tête
11:53les insultes en anglais
11:55et quand j'ai une image
11:57aussi gravée, c'est un migrant
11:59avec une machette en train de vous regarder
12:01rigoler, rigoler vraiment de...
12:05C'était une horreur, franchement
12:07il y a eu d'horreur et que...
12:09Et puis là l'histoire
12:11des canards, un de vos canards décapités
12:13c'est vrai que ça aussi ça a dû...
12:15Mais ils ont pris
12:17d'un mécanisme, ils ont
12:19pris le canard, ils ont arraché la tête
12:21et je voyais le corps du
12:23canard sans vie
12:25en fait, il bruit
12:27c'était une horreur, franchement une horreur
12:29j'arrive même plus à mettre des mots sur cela
12:31même l'étape psychologique
12:33de mes caméras, les mots
12:35sont au plus bas
12:37au plus bas
12:39Comment vous allez faire pour y retourner maintenant ?
12:41Non, j'ai décidé de
12:44le lendemain, le dimanche
12:46je suis allé récupérer toutes mes affaires
12:48de toute façon j'ai une peur bleue maintenant d'y aller
12:50dans ce marais, on est tous traumatisés, tous les trois
12:52on va
12:54plus aller chasser dans ce marais-là
12:56et pour l'instant
12:58on est vraiment sous un état
13:00de choc, on a tout rendu
13:02on a rendu des clés, on a tout rendu
13:04nos affaires, on a tout repris
13:06on ne mettra
13:08plus les pieds là-bas, de toute façon on n'est plus
13:10en sécurité là-bas
13:12Donc
13:14ils ont gagné
13:16Oui mais
13:18je ne vais pas y laisser ma vie
13:20ça part d'une passion
13:22ça fait 5 ans que je vais là-bas
13:24mon frère ça fait 10 ans, c'est lui qui m'a
13:26transmis un peu cette passion
13:28lui ça fait 10 ans
13:30il en a vu des migrants mais
13:32franchement c'était pas des gens méchants
13:34et
13:36en leur montrant notre présence
13:38en leur disant qu'on était là
13:40c'est bon, ils partaient, ils savaient
13:42que c'était une zone de chasse
13:44depuis le temps qu'ils sont là
13:46j'ai aussi lu sur certains articles
13:48que ça collait aussi avec
13:50l'ouverture de la chasse mais à savoir que
13:52l'ouverture de la chasse c'était le 21 août
13:54et là c'était pas le 21 août
13:56donc à la rigueur le premier jour de chasse
13:58s'il y aurait eu des tirs ça aurait pu les énerver
14:00mais là il y a
14:02un bout de temps entre le 21 août
14:04et le mois de septembre
14:06Donc aujourd'hui c'est sûr
14:09Ah ouais nous on arrête
14:11on a eu franchement la peur de notre vie
14:13on a vraiment cru qu'on allait y déchirer notre peau

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