Le judoka français Joan-Benjamin Gaba, vice-champion olympique en individuel (-73kg) et champion olympique en équipe mixte au Jeux de Paris 2024, était en direct ce vendredi sur le plateau de l'émission L'Équipe de choc, sur le chaîne L'Équipe.
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00:00parce que c'est l'heure de l'invité de l'équipe de choc.
00:01Je vous l'avais promis, on l'appelle maintenant
00:03Johan Benjamin Gabba.
00:05Deux prénoms...
00:05Non, non, non, tu restes, tu restes, tu restes Gabba.
00:08Ce n'est pas faute de faire les répètes.
00:10Il a deux prénoms, il a deux médailles, il a deux primes.
00:13C'est bon, maintenant tu peux nous rejoindre sur le plateau de l'équipe de choc.
00:15Ouais !
00:16Oh là là, c'était dur.
00:17On rappelle...
00:18Hé, Marseillaise !
00:19Ah oui, bravo !
00:20Ah oui !
00:21Mais il n'a pas les médailles.
00:23Oui, alors Marseillaise, c'est pour l'or en équipe.
00:26Individuel, l'argent.
00:27Où sont les médailles, Johan Benjamin ?
00:29En fait, elles sont chez mes parents
00:31et je voulais aller les récupérer, mais ils n'étaient pas là.
00:33Ah, d'accord.
00:34Ça sent l'organisation.
00:36Est-ce que tu as eu le temps un petit peu de digérer la fête ?
00:39Là, c'était quoi ? Il y a un mois à peu près, un petit peu plus d'un mois.
00:41Tu es encore... Tu te planes tout là-haut ou ça y est ?
00:43Non, ça va, j'ai repris la vie normale.
00:45Je suis retourné à l'entraînement un peu et voilà.
00:49Là, c'est passé quand même.
00:50C'est trop bien d'avoir un athlète avec nous au plateau avec le sourire.
00:53Ça aurait été mieux avec les médailles, mais ce n'est pas grave.
00:55On va revenir sur ces fameuses médailles.
00:57Mais d'abord, l'actu.
00:58J'ai envie de t'appeler Jo.
00:59J'ai du mal avec Johan Benjamin.
01:00Je peux t'appeler Jo ?
01:01Allez, Jo.
01:03L'actu, c'est demain.
01:04C'est jour de fête, jour de défilé, jour de Légion d'honneur.
01:06Il va se passer plein de choses.
01:08D'ailleurs, je crois qu'on sera un petit peu en direct toute la journée avec la parade.
01:11Qu'est-ce qui va se passer ?
01:12C'est quoi le programme ?
01:14À 16h, c'est le début de la parade, donc sur les Champs-Élysées.
01:18Ensuite, à 18h30, il y a la remise des Légions d'honneur pour les médaillés
01:22par le président, c'est à l'Arc de Triomphe.
01:25Et après, il y a, je crois, un concert Place de l'Étoile.
01:27C'est cool, ça.
01:28Et tous les athlètes mélangent, les valides, paras, médaillés, pas médaillés.
01:31C'est ça, exactement.
01:33En détail, quelques chiffres, Juju.
01:34Ça attire du monde, cette histoire, je crois.
01:36Oui, il y aura 70 000 spectateurs qui sont attendus, notamment.
01:40Bon, malheureusement, la billetterie, elle est déjà fermée.
01:43Donc, il ne sera plus possible d'assister à cet événement sans billet.
01:46Mais voilà, beaucoup, beaucoup de monde, beaucoup de forces de l'ordre aussi
01:49qui vont être déployées pour cette parade des athlètes.
01:52On l'a dit, ceux qui ont participé aux Jeux olympiques, aux Paralympiques.
01:55Mais il y a aussi les entraîneurs, les organisateurs, les bénévoles
01:58et même les forces de l'ordre qui vont défiler.
02:00Ça va être la troisième cérémonie pour toi.
02:02Tu les as toutes faites ?
02:03Non, je n'ai pas fait la cérémonie d'ouverture parce que j'étais au régime et tout.
02:07Du coup, je n'ai fait que la cérémonie de fermeture.
02:09Mais tu l'as revue, ton combat, depuis ?
02:10Oui, je l'ai revue plusieurs fois, plein de fois.
02:15Il était bon ou pas ? Tu as bien aimé ?
02:17Toi, si tu as bien aimé, les commentaires.
02:19Lui, il t'a forcément aimé, mais dans l'autre sens.
02:21Les commentaires, incroyable.
02:22Tu es souvent lui, toi, tu me plais beaucoup.
02:25Il y a plein de gens qui me disaient même, qui m'envoyaient des messages
02:28pour me dire, ouais, va écouter les commentaires d'Eurosport et tout.
02:32Tu vas voir, c'est incroyable et tout.
02:33Et là, il est content.
02:36Alors, on a retrouvé le texte.
02:37Il va se remettre en condition.
02:38On va essayer de revivre un petit peu ta finale olympique.
02:41Imaginez la foule en délire, le combat pour l'or.
02:44C'est comme si on était avec les commentaires de Fred Lecanu.
02:47Action.
02:47Attends, quoi, action ?
02:48Bah, action, là !
02:49Attends, il est face à Edouard Roff, OK ?
02:51Numéro un mondial et tout ça.
02:53Vous êtes prêts ? Attention, c'est la fin.
02:56Allez, tiens-toi droit et sois grand, voilà.
02:58Tiens-toi droit, sois grand, allez !
03:00Sois grand, ne lâche rien !
03:02C'est une forteresse.
03:03Retourne à ta place.
03:05Allez, mon garçon, allez, ne lâche rien.
03:06On est avec toi, mon grand, allez !
03:08Et on te pousse, et on te pousse, allez !
03:10Regarde-le, regarde-le, il est cuit, là.
03:12Johann Benjamin Gabin décide aujourd'hui qu'il finira debout.
03:14Il finira debout !
03:16Allez, mon garçon, pour donner espoir encore !
03:18Pour donner espoir, parce que ce n'était pas possible.
03:20Tu vas le faire, allez, encore !
03:22Encore, quelle attaque !
03:23Ouh, allez, lève-toi.
03:24Vas-y, on est là, on te porte, on te supporte, Johann.
03:26C'est maintenant, mon grand.
03:27C'est maintenant, tu n'es plus tout seul.
03:28Il y a tout un peuple derrière toi, tout un peuple.
03:30On te tient à la main, on t'aide à te redresser.
03:32Regarde-le, il n'y a plus rien, attention !
03:34La dernière attaque, vas-y, vas-y !
03:36Ah, là, là, là, là !
03:38Mais malgré tout, mais malgré tout,
03:40mais malgré tout, mesdames et messieurs,
03:42s'il y a un moment donné,
03:43s'il y a une logique sur ce combat, n'oubliez pas ce message.
03:46Vivez vos rêves, vivez vos rêves.
03:48Merci, Johann.
03:49Merci, Johann Gabin.
03:50Vivez vos rêves, mes amis.
03:52Ne lâchez jamais rien.
03:53Bravo, bravo !
03:56J'espère qu'il y a des metteurs en scène qui le regardent, là,
03:58parce que moi, je le fous sur des planches de main.
04:00C'est bon, hein ?
04:01C'est quoi, j'ai failli finir entre quatre planches, déjà ?
04:05Les frissons, les frissons.
04:07C'est exactement la même chose qu'il a fait.
04:09On a bossé, on a réécrit le texte.
04:11Je te voyais, c'est un peu...
04:12Ça fait un truc, hein ?
04:13Ça fait des frissons, un peu, oui.
04:14Ah, c'est trop mignon.
04:15Est-ce que ta vie a changé après ce combat,
04:18après ces deux finales, après ces Jeux olympiques ?
04:20Ma vie, elle n'a pas changé.
04:21Je suis toujours le même.
04:22La notoriété, peut-être, m'arrive quand même.
04:24Mais bon, t'as pris 40 000 abonnés sur Insta,
04:26il va se passer des choses, quand même, derrière.
04:27Ah, il va, peut-être, mais pour l'instant,
04:29ça ne se passe pas grand-chose.
04:29On ne t'a pas vu arriver en Ferrari ?
04:31T'es rentré pas dans le parking, c'est pour ça que...
04:33Non, il n'y a rien, il n'y a pas les prémices.
04:35Un peu, oui, des prémices,
04:36mais rien de très concret pour l'instant.
04:38Tu passes moins une aperçue dans la rue.
04:39Par contre, oui, ça, c'est vrai.
04:41Des fois, on me reconnaît, etc.
04:43Sans te faire offense, et on s'est posé la question,
04:45avant ces Jeux, à part Fred,
04:46personne ne te connaissait, du grand public, en tout cas.
04:48Encore, je ne le connaissais pas très bien.
04:50Et là, t'as retourné l'opinion publique
04:52grâce à ces deux finales.
04:53T'es devenu un peu la mascotte même de l'équipe
04:55parce que c'est grâce à toi, quand même, par équipe,
04:57qu'on revient dans le game et tout.
04:58Donc, t'as un nouveau statut dans cette équipe de France, non ?
05:01Oui, par contre, oui, dans l'équipe de France,
05:03c'est sûr que j'ai un nouveau statut.
05:04Ce n'est pas pareil qu'avant.
05:05J'étais juste médaille européen.
05:09Et là, je rentre dans une autre dimension, on va dire.
05:14Et voilà, il faut qu'après, le travail suive
05:16et que je continue à performer.
05:18Et tu t'étais préparé à ça ?
05:21Je ne sais pas si on peut se préparer.
05:24Non, je ne crois pas.
05:25Non, mais je ne sais pas, ça te tombe sur le coin,
05:27tu arrives, tu repars, t'as deux médailles,
05:30tu sais que tu vas rentrer dans un autre monde,
05:32malgré tout, maintenant, tu vas être attendu.
05:35Oui, voilà, je vais être attendu, c'est vrai.
05:37Ça, c'est vrai que je ne m'étais pas préparé à ça.
05:38Moi, je m'étais préparé pour performer à la compétition.
05:41J'avais tout mis en œuvre pour que ça marche.
05:44Après, on n'est jamais sûr que ça marche, que ça va marcher.
05:47Là, ça a marché.
05:47Maintenant, il faut que dans ma tête aussi,
05:49je change des choses parce que j'ai plus la même posture.
05:52Il faut confirmer, mon gars, maintenant, on t'attend.
05:54Tout le monde t'attend au tournant,
05:55t'as une étiquette dans le dos,
05:56ce n'est plus le petit mec qui débute.
05:57En l'instant, Gabin rit, mais il ira bien qu'il ira le dernier.
06:00Non, il n'est pas obligé.
06:02Non, ne ris pas.
06:04Ne m'encourage pas sur les âmes comme ça.
06:06Merci, Joël, merci.
06:08Par contre, je ne sais pas, parce qu'il a du mal à l'exprimer
06:10parce que c'est un garçon qui est très humble,
06:12mais battre Abbé en finale,
06:14Abbé, pour vous donner l'histoire sur les équipes,
06:16Abbé, c'est un vaincu depuis plus de 100 combats,
06:19c'est la légende de la catégorie inférieure.
06:21Alors, les esprits chafouins, c'est ça qui est génial aussi
06:23qu'on a découvert avec les Jeux,
06:24c'est qu'il y a des gens qui sont tous chafouins.
06:25Ouais, mais c'est la catégorie de dessous.
06:27Bon, parce que lui, c'est un 73,
06:28ils avaient mis un 66 pour le battre.
06:29Alors forcément, c'est rigolo parce que le gars en face,
06:32pour de vrai, c'est une légende.
06:33Et en fait, il y a plein d'histoires.
06:35Teddy, il bat quand même en face.
06:37Le fils Saito, son père,
06:38c'est le premier Japonais double champion olympique.
06:40C'est Netflix, l'histoire.
06:41Le tirage au sort, une heure qui a retourné, tout ça.
06:44Et en fait, lui, s'il ne gagne pas AB, c'est fini.
06:47Et on est battu.
06:49Romane, elle est en difficulté, alors qu'entre guillemets,
06:50elle doit ramener le point, ce qui est anecdotique.
06:52Mais lui, il arrive et je peux vous garantir
06:54que c'est très rare de voir AB céder.
06:55Mais ce n'est pas vrai.
06:57Jusqu'au bout.
06:58Il n'a pas compris.
06:59J'ai pas compris.
07:00J'ai pas compris.
07:01J'ai pas compris.
07:02J'ai pas compris.
07:03J'ai pas compris.
07:04J'ai pas compris.
07:05J'ai pas compris.
07:06J'ai pas compris.
07:07J'ai pas compris.
07:08J'ai pas compris.
07:09J'ai pas compris.
07:10J'ai pas compris.
07:11J'ai pas compris.
07:12J'ai pas compris.
07:13J'ai pas compris.
07:14J'ai pas compris.
07:15J'ai pas compris.
07:16J'ai pas compris.
07:17J'ai pas compris.
07:18J'ai pas compris.
07:19J'ai pas compris.
07:20J'ai pas compris.
07:21J'ai pas compris.
07:22J'ai pas compris.
07:23J'ai pas compris.
07:24J'ai pas compris.
07:25J'ai pas compris.
07:26J'ai pas compris.
07:27J'ai pas compris.
07:28J'ai pas compris.
07:29J'ai pas compris.
07:30J'ai pas compris.
07:31J'ai pas compris.
07:32J'ai pas compris.
07:33J'ai pas compris.
07:34J'ai pas compris.
07:35J'ai pas compris.
07:36J'ai pas compris.
07:37J'ai pas compris.
07:39En plus c'est hyper difficile, c'est qu'on a vécu de nous en avant, plein de combats,
07:43les tirages au sort, on avait déjà les tirages possibles, on savait à peu près
07:47en gros les têtes de séries, ce que ça allait donner, et il y a eu plein de surprises.
07:50Même si le Président, il était fort le Président, parce qu'il annonçait dix médailles,
07:52il y a eu dix médailles.
07:53Alors c'est pas forcément les médailles qui étaient attendues, il y a quelques têtes
07:55de séries chez nous, qu'on laissait la place à d'autres, mais à la fin il y a eu dix médailles.
07:58Dans ce titre, par contre, prendre AB en finale, est-ce que toi tu l'avais imaginé déjà ?
08:01Je savais.
08:03À partir du moment où j'ai rebattu Hashimoto, je l'avais déjà battu par équipe à doigts
08:08en 2003, à partir du moment où je l'ai rebattu aux individuels, je savais qu'ils allaient
08:13mettre AB.
08:14J'ai une super méga question.
08:15Tirage au sort ?
08:16Teddy Rayner.
08:17Teddy Rayner.
08:18C'est truqué.
08:19Au moment où le jeu qui tombe, je me rappelle, j'ai cette phrase de dire, les dieux du judo
08:22sont taquins.
08:23Moi je dirais bien ça.
08:24Est-ce que tu te dis, ça y est, c'est gagné ?
08:25Ah oui, bien sûr.
08:26Ah ouais.
08:27Ah ouais, bien sûr.
08:28Directement, dès que j'ai vu que c'était lui, je me suis dit, à l'intérieur, parce
08:32qu'après, il reste un combat à faire, on l'a motivé, etc.
08:34Mais en tout cas, quand je vais sur le côté, je ne doute pas.
08:37Tout le monde dans l'équipe a sauté de joie ?
08:38Pour moi, on a gagné.
08:39Entre vous ?
08:40Vous vous regardez du côté de l'œil ?
08:41Toute la salle a sauté de joie.
08:42Moi et Maxime, en tout cas, on était contents en tout cas.
08:46C'est fou, la sérénité qui dégage quand même.
08:49Ce qui est incroyable, c'est pour ça qu'il est humble dans ce qu'il explique, parce
08:52que le judo, c'est ça aussi, ça aurait pu tomber sur quelqu'un d'autre, ça aurait
08:56pu se passer de manière différente, c'est pour ça que même s'il le dit, on était
09:01tous quand même rassurés que Rayner y retourne.
09:03On aurait pu finir deuxième, il y avait plein de possibilités.
09:07Mais non, c'est fini, on a gagné, on est champions.
09:09Il y a un lien particulier avec Teddy Rayner, parce que je crois que c'est toi, Juju, qui
09:12m'en parlais.
09:13Oui, il a un peu poussé pour que tu sois dans cette équipe de France.
09:16Pas ton garant, mais il a vraiment poussé pour que tu participes à ces Jeux.
09:21Oui, c'est ce que j'ai appris après la compétition.
09:25Non, je n'étais pas au courant.
09:27Après, Teddy, c'est une légende du judo, donc forcément, ça fait plaisir.
09:33Il paraît que tu tiens ta sélection dans les bleus grâce à lui.
09:37Il y a le terrain, bien sûr, il y a les résultats, mais il a poussé vraiment pour que tu sois là.
09:41Non, c'est plus compliqué que ça.
09:42En fait, la sélection, c'est très concurrentiel, parce qu'en France, il y a quand même un
09:48gros niveau.
09:49Puis c'est un par catégorie.
09:50C'est un seul par catégorie, ça veut dire que c'était très serré avec mes concurrents.
09:56Comme dans ma catégorie, on va dire que ma catégorie, c'est la catégorie du milieu
10:00où il y a le plus d'adversité.
10:01Ça veut dire qu'il n'y avait pas beaucoup de résultats dans ma catégorie, donc il n'y
10:03avait pas de choses très concrètes pour s'appuyer, pour faire la sélection.
10:07Du coup, c'était plus sur du potentiel.
10:09On va dire qu'ils nous ont plus jugé sur le potentiel qu'on avait.
10:13Et là, le staff a décidé que c'est moi qui avais le plus de potentiel.
10:16Même en termes de résultats, j'avais gagné le championnat de France, etc.
10:19Et notamment avec une victoire sur Hashimoto, puisque c'est ça le sujet.
10:22Aux équipes.
10:23Ils commencent à casser le plafond de verre avec une victoire sur Hashimoto,
10:27qui est un Japonais, c'est intouchable.
10:28Et c'est là, en fait, qu'il y a une différence.
10:31Pourquoi tu te marres, Pierrot ?
10:32Parce qu'en fait, je le regarde et il est super frais.
10:35Et je me dis, en fait, t'es en équipe de judo, t'es en équipe de France,
10:37t'as un mec comme ça dans ton équipe.
10:38Franchement, tu dois te marrer quand même.
10:40Il y en a d'autres.
10:42Non, mais oui, mais il diffuse une bonhomie qui est naturelle et qui est simple.
10:45Je me dis, tu l'as à l'intérieur d'un groupe, d'un vestiaire, d'une tribu.
10:49T'as envie de l'avoir avec toi.
10:51C'est la patte de la part du groupe.
10:53À chaque fois qu'il est là, il gagne.
10:55Le mec a même une chanson à son nom.
10:57Le Club France, souvenez-vous.
10:58On y va.
11:21Il se rend de l'autre côté.
11:23Il y en a un d'autre par là.
11:25Oh non, pas ça, pas ça.