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Home Cinéma (Be TV): Zar Amir Ebrahimi évoque "Tatami"
Sudinfo.be
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12/09/2024
Sudinfo vous propose l'émission "Home Cinéma" de VOO / Be TV consacrée à l'actualité du 7ème art. A l'honneur cette semaine: la coréalisatrice et comédienne Zar Amir Ebrahimi. Et ce, à l'occasion de la sortie du magnifique "Tatami".
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Bonjour Zahar, je suis ravi, vraiment, je suis ravi de faire votre connaissance et de
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vous avoir dans cette émission.
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Zahar Amir-Ebrahimi, d'abord parce que vous êtes une comédienne incroyable, qui a un
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parcours insensé.
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Vous avez plusieurs vies, vous avez eu la chance de vous réinventer.
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On est ici pour parler de votre dernier film, Tatane, dans lequel vous jouez et que vous
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réalisez.
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Avant de parler de Tatane, j'aimerais revenir sur votre parcours.
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Vous avez été une star de la télévision en Iran, il y a eu un scandale, vous avez
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été obligé de fuir l'Iran.
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Est-ce que quand vous avez fui, vous imaginez pouvoir retravailler un jour?
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Je suis partie pour pouvoir continuer ma carrière, je pourrais rester un peu, collaborer avec
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le gouvernement, peut-être aller en prison ou pas, avoir coup de fouet ou pas.
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Je me suis battue pour rester, pour garder ma famille, pour garder mon travail, ma vie
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en Iran.
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J'étais forcée de partir, mais j'étais déterminée, je voulais continuer ma carrière.
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J'aimerais savoir si vous imaginez pouvoir renaître en France après ce destin fracassé
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en Iran.
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C'est ça, je pense que j'en ai rêvé et ça m'est arrivé.
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Honnêtement, je ne m'y attendais pas en réalité, autant fort, autant touchant et aussi fort
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vraiment.
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L'ennemi de Massad, vous n'êtes pas engagée directement comme comédienne, vous êtes
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directrice du casting, vous accompagnez Abbassi dans son travail de casting jusqu'au point
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limite où une comédienne vous lâche quelques semaines avant le début de la production.
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Abbassi voit en vous l'étoffe d'une certaine pugnacité et d'une certaine dureté.
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Vous faites passer un casting et finalement, vous engagez et vous interprétez le rôle.
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J'adorais ce personnage, il y avait des gens, les producteurs, les amis un peu en commun
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avec Ali, que je sais qu'ils ont parlé de cette possibilité d'Ozar, mais c'était
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drôle parce que lui, il me disait toujours comme exemple de quelqu'un qu'il ne voit
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absolument pas pour ce personnage, quelqu'un qui est mort.
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Il y a quelque chose qui se métabolise entre le fond du film, donc le miroir déformé
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de l'Iran, une violence débridée, une sexualité débridée, une hypocrisie terrible et en
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même temps, tous vos traumas en fait.
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C'était un peu ma vie, c'était un peu ce que j'ai vécu.
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En Iran, avant de partir.
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Oui, donc il y avait des moments de détails comme ça qu'on a ajusté avec mon expérience.
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Vous portez véritablement le poids des personnages et le poids des histoires que vous traversez.
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Oui, je pense que ça vient de mon engagement envers le cinéma, mais envers mon engagement
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citoyenne aussi.
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Alors, Tatami, c'est un film de lutte.
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C'est vous qui êtes une entraîneuse, Myriam, et une jeune championne qui est Leila.
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Vous faites les championnats du monde de judo jusqu'au jour où le gouvernement iranien
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décide qu'il faudra arrêter la compétition.
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Et il y a tout le dilemme moral en fait.
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Vous êtes co-réalisatrice du film.
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J'aimerais savoir comment ça s'est passé, comment Guy Natif, qui est le réalisateur
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israélien, vous propose, à quel moment il vous propose de co-réaliser le film ?
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Bon, tout a commencé par cette demande de casting.
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J'ai envoyé un self-tape, et puis j'ai pas eu de nouvelles, puis l'année de ma charte
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sort, et Guy vient voir le film, et il adore le film, et il m'offre son personnage.
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Et du coup, je lui ai dit, si je veux le jouer, il faut que je le retravaille.
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Nous sommes ici, au sein de l'Iran, il faut que nous reçoivons les règles de l'Iran.
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Vous pensez que je suis un imbécile ? Vous ne comprenez pas ce que vous faites ?
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Et pourquoi ?
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Vous avez donné un objectif à l'Iran, si il veut le prendre, je lui donnerai le nom, non ?
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Vous avez perdu la tête, je vous dis que Guy Natif m'a entendu aujourd'hui.
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Je pense que j'ai tellement donné mon avis sur chaque détail, un jour il m'a appelé
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et il m'a dit que je ne me sentais pas légitime de faire son film sur l'Iran tout seul.
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Je veux qu'on le co-réalise ensemble.
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Ce n'est pas juste un symbole qu'un réalisateur israélien vous demande, vous, iranienne ?
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Non, on a passé vraiment un moment artistique profond et intellectuel ensemble.
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Il était assez généreux et honnête quand il m'a appelé
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et qu'il me propose de faire ça pour le bien du film.
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J'ai une dernière question sur la forme du film.
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Le film est en noir et blanc.
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J'aimerais savoir pourquoi vous avez fait un choix avec Guy Natif aussi radical ?
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Pour plein de raisons, mais surtout on a été inspiré par ces femmes
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qui sont enfermées dans ce micro, dans ce monde noir et blanc.
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Elles n'ont qu'un choix, soit elles restent, soit elles partent.
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Dans les deux cas, elles partent.
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Dans le deuxième cas, peut-être qu'elles peuvent gagner leur liberté.
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Je vous remercie vraiment beaucoup.
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Le tout meilleur du monde.
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Vraiment un plaisir.
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Merci.
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Remonter le temps, en heures, en jours, en mois, en saisons, en années ou en siècles,
07:00
cette semaine dans les salles,
07:01
vous avez rendez-vous avec les voyages et avec l'histoire.
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Vous avez l'air comme un homme de la vie.
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Mais le vrai problème, c'est la sécurité.
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Parce que la vie est difficile.
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Donc, je vais vous poser une question.
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Est-ce que vous êtes un tueur de série ?
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Par une course contre la montre, rythmée par une collection de meurtres,
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commis par un insaisissable serial killer.
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À sa première fuite, le marron sera marqué de la fleur de lys.
07:50
S'il récidive, il se fera couper les oreilles et les jarais.
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C'est la première fois que ta fille s'enfuit.
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Tu sais où elle va ?
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Reste ici !
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Je vais y aller.
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Je vais y aller encore.
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En passant derrière la caméra, le scénariste Simon Moutaïrou remonte le temps jusqu'en 1759
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et nous plonge dans les atrocités vécues par les marrons, ces fugitifs en quête de liberté.
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Famille ?
08:27
Bienvenue.
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Léna dit qu'elle est stressée de parler français.
08:31
Ma correspondante ne me correspond pas.
08:35
C'est la première fois qu'elle est dans la rue.
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Hier, les habitants se sont battus pour retrouver la liberté et faire tomber le mur.
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Ça t'intéresse la politique ?
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Mon père a un enfant avec une autre femme.
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Elle est très engagée.
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Elle est dans un groupe d'ultra-gauche.
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Oui.
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La jeune famille part en séjour linguistique en Allemagne pour retrouver Léna,
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sa correspondante politiquement très engagée.
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Une relation sinue saisie par la réalisatrice Claire Burgé,
09:00
César du meilleur court-métrage et caméra d'or à Cannes pour Party Girl.
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Rock'em, motherfuckers !
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Oh, c'est lui le meilleur.
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Il ne faut pas trop réfléchir parce qu'on pense, qu'on pense, qu'on pense,
09:19
qu'on pense, qu'on pense, on en a marre, on en a marre.
09:21
Une légende belge ?
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Ouais.
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Pardon.
09:26
Dans ce biopic vachement bien mis en scène par Christophe Michels,
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on retrouve tout ce qu'on aimait chez Arnaud.
09:32
Son humour, son surréalisme, son engagement social et sa poésie décalée.
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C'est formidable.
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Fucking hell.
09:46
Pimpon, c'est une ville qui bouge pas mal.
09:50
Dès que les Russes ont envahi l'Ukraine, tout le village s'est mobilisé.
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C'est vrai que les Ukrainiens, ils ont beaucoup souffert.
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J'ai voté pour qu'on les accueille.
09:58
Je me suis occupée de tout l'administratif pour la venue des réfugiés.
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Excusez-moi, faut que je vous parle.
10:03
C'est qu'il y a eu tellement de demandes de réfugiés ukrainiens,
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bah y'en a plus.
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En fait, ce sont des Syriens.
10:10
Des Syriens qui viennent d'Ukraine.
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Sous-titrage Société Radio-Canada
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