Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fixé vendredi parmi ses priorités de "maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes", revaloriser le travail et ne pas augmenter la dette de la France, dans sa première interview télévisée. Il poursuit ce samedi 7 septembre ses consultations en vue de former un gouvernement, au moment où la gauche se mobilise dans la rue pour dénoncer cette nomination.
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00:00Oui, alors ça s'explique comment ? D'abord par l'impopularité chronique d'Emmanuel Macron qui s'est traduit d'ailleurs dans le premier tour des législatives ou dans le scrutin des européennes.
00:07On le sait, le parti de la majorité a recueilli 20% des suffrages. Donc ce 76%, il n'est pas surprenant.
00:14Mais deuxièmement, il y a une attente de changement finalement.
00:16Ces électeurs qui disent, est-ce que le président a pris la bonne décision ? Plutôt non, on va y revenir.
00:21Est-ce que Michel Barnier est un bon choix ? Plutôt oui pour l'instant.
00:24Mais en tout cas, ce n'est qu'un bon choix que s'il s'oppose ou en tout cas s'il se différencie du président de la République.
00:30Et de trouver le bon dosage pour Michel Barnier, entre cette, hier je crois qu'il a dit aux 20 heures, en bonne intelligence avec le président,
00:38mais pour autant en affirmant qu'il n'appartient pas à la Macronique, qu'il n'appartient pas à l'ancien camp présidentiel.
00:45C'est aussi là-dessus qu'il sera jugé par tous les électorats qui n'ont pas voté pour le camp présidentiel.