Bixente Lizarazu au studio franceinfo
Le champion du monde 1998 est consultant franceinfo durant les Jeux olympiques de Paris 2024
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00:00au basket tout à l'heure. D'un seul coup, il y a beaucoup beaucoup de monde autour du studio France Info
00:05qui est au cœur du Club France ici à la Villette. Pourquoi ? Parce que Bichente Lizarazu est avec nous.
00:10Bonsoir Bichente.
00:11Bonsoir.
00:12Consultant pour cette quinzaine olympique, consultant de France Info.
00:17Bon alors vous suivez à peu près toutes les épreuves, pas toutes parce que vous n'avez pas encore le don d'ubiquité,
00:21mais qu'est-ce qui vous a le plus marqué depuis le début ?
00:24La victoire du rugby A7 avec...
00:27On va en parler tout à l'heure avec...
00:29Oui avec Dupont parce que j'y étais, j'y étais, j'y étais et je dirais que j'ai découvert ce sport.
00:36La différence avec le rugby A15, ils sont 7 sur un terrain de 15,
00:40c'est-à-dire les espaces qu'il y a, il faut avoir un physique hors normes et de voir Dupont relever ce défi.
00:46On a beaucoup parlé de Dupont et bravo à tous les autres, mais évidemment c'est normal parce que champion d'Europe,
00:51champion de France et champion olympique, c'est incroyable.
00:55C'est incroyable d'être capable de se reconvertir comme ça dans un sport qui évidemment c'est du rugby,
00:59mais c'est différent, c'est complètement différent, ça demande des qualités athlétiques différentes
01:03et il l'a fait de façon incroyable, il a été décisif à chaque match.
01:06On va l'écouter.
01:07Les Jeux Olympiques, on est au-delà du rugby, on touche à un spectre qui est tellement large,
01:12ça rassemble tous les Français, il n'y a aucun événement sur Terre qui rassemble,
01:16qui fédère plus que les Jeux Olympiques et ça on a vraiment pu le ressentir,
01:20cet esprit olympique, cet esprit patriote, on l'a senti dès qu'on est rentré dans le village olympique
01:24et ça nous a lancé dans cette compétition et on en profite encore aujourd'hui.
01:29C'est intéressant ce qu'il dit Antoine Dupont, c'est vrai qu'il a un palmarès incroyable,
01:34il n'avait pas de titre olympique, ça y est c'est fait.
01:37Il y a quelque chose de particulier dans l'olympisme, vous qui êtes un grand champion,
01:42champion du monde, champion d'Europe, vous connaissez l'émotion des grandes victoires,
01:46un titre olympique c'est autre chose pour un sportif ?
01:50Pas pour les footballeurs.
01:52Parce que pour nous c'est la coupe du monde, le Graal, c'est notre culture tout simplement.
01:59En général ce sont les espoirs qui jouent les Jeux Olympiques,
02:03ce ne sont pas les meilleurs joueurs mais en tant qu'athlète,
02:07évidemment que j'aurais aimé avoir une médaille olympique, vivre cette émotion-là,
02:12cette émotion folle et je pense que cette expérience-là pour Dupont elle est fantastique,
02:17je pense qu'il est très heureux de cette médaille olympique,
02:20même si je pense que s'il avait gagné la coupe du monde en France,
02:24ça aurait pu représenter quelque chose de différent pour lui.
02:27Mais de participer aux Jeux Olympiques, de les regarder, c'est quelque chose de merveilleux.
02:34Ils sont venus ce matin dans le studio de France Info,
02:37Antoine Dupont bien sûr mais aussi ses camarades.
02:39Ils devaient être fatigués.
02:40Alors ils étaient fatigués, ils avaient beaucoup d'humour, vous savez l'humour des rugbymen,
02:44on a bien vu qu'ils avaient fait la fête une grande partie de la nuit et c'est bien normal.
02:49Mais ce qui est important aussi, c'est qu'ils vont transmettre des valeurs mais surtout peut-être une envie
02:55de faire découvrir ce rugby à 7 qui est extrêmement particulier, très rapide.
03:00Oui tout à fait, ça peut donner des vocations aussi avec des profils physiques qui sont différents
03:05parce qu'il faut avoir un cardio de fou, il faut courir très vite, il faut courir longtemps, être résistant.
03:11Il y a beaucoup d'espace, c'est quand même fou.
03:15Normalement ils sont à 15 sur ce terrain.
03:17J'ai assisté au match hier, il y a des espaces énormes, il faut courir de partout,
03:21les mecs ils sont à la fin, c'est deux fois 7 minutes, ils sont cuits, mais vraiment cuits,
03:27c'est très très physique.
03:28Donc oui je trouve ça très spectaculaire, c'est un format de tournoi dans la journée
03:32où il y a plein de matchs et je trouve ça assez frais finalement comme système de compétition.
03:40Autre fraîcheur, mais en tout cas moi vraiment j'ai eu une émotion forte en voyant l'arrivée
03:46au VTT de Pauline Ferrand-Prévot.
03:49C'était vraiment un moment extraordinaire et je pense à cette jeune femme, 15 titres mondiaux quand même,
03:56du cross, du VTT, du vélo de route également, tout support.
04:01Mais elle courait elle aussi après un titre olympique, 12 ans qu'elle court après ce Graal,
04:07c'est fait, on l'écoute et vous réagissez.
04:11La voilà Pauline Ferrand-Prévot, les bras levés, écoutez l'accueil.
04:18Enorme image de Pauline Ferrand-Prévot qui a le temps en plus de savourer ce triomphe.
04:25La voilà, 12 ans après les Jeux de Londres, sacrée championne olympique à 32 ans, le public qui exulte, écoutez.
04:36Voilà Fanny Lechevestrier qui a suivi avec sa fraîcheur elle aussi la course de VTT de Pauline.
04:4332 ans, un palmarès hors du commun et c'est vraiment une athlète à part aussi, Pauline Ferrand-Prévot.
04:50Moi ce qui m'a marqué c'est ces larmes au moment de la Marseillaise, au moment où on lui a remis cette médaille,
04:56ces larmes qui racontaient tellement de choses, c'est-à-dire l'aboutissement,
05:03l'aboutissement parce qu'elle n'avait pas eu cette médaille olympique, le faire en France,
05:08le soulagement aussi parce qu'être athlète c'est se préparer comme un fou pour une compétition
05:13et malheureusement tu as plus de chances de perte que de gagner et elle était très attendue.
05:17Et ces larmes, ces larmes du soulagement et du fait d'avoir réalisé son objectif d'être championne olympique en France,
05:25ces larmes étaient merveilleuses, elle n'arrêtait pas de pleurer mais c'était des larmes de joie
05:30et en même temps je sais c'est les larmes de l'exigence aussi du sport d'haut niveau, on ne se rend pas compte avec le coin.
05:34On lâche tout.
05:35Oui, personne ne se rend compte en fait à part les athlètes ce que c'est de se préparer pour une grande compétition,
05:39c'est quelque chose de très violent, on va au bout de soi-même chaque jour, on se fait très mal
05:45et parfois c'est l'échec comme la japonaise au judo aujourd'hui qui était la grande favorite,
05:54c'est terrible de voir ça mais c'est ça aussi le sport d'haut niveau, c'est qu'on est sur un fil,
05:58parfois ça bascule du bon côté, moi je l'ai vécu en 98, ça restera le moment de ma vie et parfois ça ne va pas basculer
06:04et pour Pauline Ferrand-Prévot, même si elle avait tout gagné avant, ce titre olympique en fait c'était le truc qu'il lui manquait
06:10pour se sentir complètement accompli j'ai l'impression et c'est pour ça qu'il y avait ces larmes.
06:15C'est ce que vous avez ressenti en 98 ou vous vous êtes senti accompli ?
06:19Je ne l'ai pas senti tout de suite en fait en vrai, je le sens aujourd'hui.
06:24Des années après ?
06:26Oui des années après en fait, sur le moment pas vraiment parce que j'avais encore plein de choses à réaliser dans ma carrière,
06:31je voulais gagner la ligue des champions, j'ai joué au Bayern et j'arrivais au Bayern et j'avais envie de réussir au Bayern,
06:38j'avais plein de choses à encore accomplir mais quand je prends du recul sur ma carrière, je me dis
06:43quand même champion du monde de foot dans le sport le plus populaire, c'est quand même pas mal, c'est quand même un bel accomplissement.
06:52Là j'ai cet apaisement, une espèce de petit soleil permanent en moi où je me dis tiens j'ai fait quand même un truc grand dans ma vie
06:59et ça ça fait du bien, on en a besoin.
07:01Et justement est-ce que c'est dur de retomber sur terre après un titre comme celui des champions du monde 98 pour le football ?
07:11Je pense aussi à Antoine Dupont et ses copains, Antoine Dupont car on le disait tout à l'heure ce palmarès incroyable,
07:18il avait l'air très zen ce matin, encore très concentré en tout cas, ils ont vu tellement de monde, tellement de médias aussi
07:24mais là tout ce public qui est ici, qui vous arrête pour demander un autographe, pour vous parler tout simplement,
07:34est-ce qu'on ne sent pas un moment au-dessus de tout ? Comment on vit ça ?
07:38Alors nous on a vécu trois jours très très difficiles parce qu'en fait ça nous dépassait,
07:43on n'a pas pu le savourer entre nous véritablement à partir du moment où on a été champion du monde,
07:47on a été accaparé par tout, par la foule, par les médias, il y avait les cérémonies, il fallait aller à l'Elysée, il y avait les Champs-Elysées
07:53et donc en fait pour tous les athlètes qui gagnent une médaille olympique, il y a l'envie de le partager en fait tout simplement.
07:59Donc il y a deux trois jours, tu le fêtes aussi avec les copains, tu le fêtes avec le public, il y a deux trois jours qui ne t'appartiennent pas vraiment
08:07et il y a un moment où tu rentres chez toi et là où tu te poses vraiment et tu savoures ça
08:12et moi je sais que je me suis posé 4-5 jours chez moi au Pays Basque et j'ai pu le savourer.
08:16Et donc c'est pareil, je pense que pour Dupont il va le savourer, même si je sais qu'il veut être champion du monde.
08:22Donc je pense que dans sa carrière maintenant, son objectif, il a tout gagné, les Jeux Olympiques y compris,
08:27il lui reste un titre de champion du monde et ça va être son objectif prochain.
08:30Bichente Elisa Razou est avec nous sur France Info, vous restez avec nous, on va parler football dans un instant avec Julien Fremant.
08:3619h21, c'est le Fil Info, Noémie Bonin.
08:40C'est la sixième médaille française et c'est le judo qui nous l'apporte.
08:44Du bronze chez les femmes grâce à Amandine Bouchard en moins de 52 kg, victorieuse de son dernier combat au Golden Score.
08:51La marche était en revanche trop haute pour son compatriote Walid Killar qui combattait lui aussi pour le bronze.
08:56Il a été battu dans la catégorie des moins de 66 kg.
08:59On a entendu la Marseillaise encore aujourd'hui, deuxième médaille d'or pour la France dans ses Jeux de Paris 2024.
09:05C'est en VTT Cross Country, large victoire de Pauline Ferrand Prévost cet après-midi.
09:10Une victoire pour débuter le tournoi olympique de volets.
09:13Les bleus l'emportent 3-7 à 2 contre la Serbie.
09:16Succès aussi des françaises en rugby cet après-midi.
09:19Score confortable 26 à 0 contre le Brésil.
09:22Elles reviennent sur le terrain à partir de 20h30 ce soir contre le Japon.
09:26Et puis un grand moment à suivre ensemble sur France Info ce soir.
09:30La finale de Léon Marchand en 400 mètres 4 nages.
09:33C'est prévu à 20h30.
09:35Le tricolore a brillé lors des séries.
09:37Il signe le meilleur chrono.
09:48Alors oui on va parler du football avec Bichente Elizarazu.
09:51Mais le volet aussi important, le volet avec une entrée réussie des français Guillaume Batin.
09:55Oui une entrée réussie même si c'est une victoire 3-7 à 2 Arnaud Josserand.
09:59On a eu quelques moments d'inquiétude mais globalement on est rassuré.
10:02Et c'est important pour une équipe qui est championne olympique en titre.
10:05Et qui veut faire le doublé 3 ans après.
10:08De les voir jouer comme ça notamment sur la fin face aux serbes.
10:11Alors on va ouvrir le micro Arnaud Josserand.
10:14Mais ça marche beaucoup mieux avec le micro.
10:16Oui ça marche beaucoup mieux je confirme.
10:18Oui oui ils sont rassurés.
10:19Un début un peu difficile mais c'est normal.
10:21La pression du premier match à la maison.
10:23Le public voilà donc un petit peu tendu.
10:25Pas très bien joué.
10:26Puis après deuxième, troisième set très rassurant 25-17.
10:29Et un tie break où on a mené jusqu'à 11-2.
10:32Une belle petite branlée.
10:34Donc ça c'est vraiment rassurant.
10:36On les a vu jouer à leur meilleur niveau à ce moment là.
10:38Donc ils sont bien partis.
10:40Ils ont bien lancé leur tournoi.
10:41Et le prochain match ce sera sans doute pour confirmer France-Canada.
10:44Mardi à 21h Catherine.
10:46Guillaume Batin pour le volet.
10:48France-Canada bah tiens ça me fait penser à quelque chose.
10:50Ce soir les femmes à 21h.
10:52Le football féminin.
10:54C'est à Saint-Etienne Julien Froment.
10:56Exactement.
10:57Bonsoir Catherine.
10:58Bonsoir Bichente.
10:59Bonsoir à toutes et à tous.
11:00Je suis devant le stade Geoffroy Guichard.
11:02Grand soleil, 27 degrés.
11:04Des maillots bleu blanc rouge un petit peu partout autour de moi.
11:06On attend environ 20 000 personnes pour ce match.
11:08Entre l'équipe de France et le Canada.
11:11Des Canadiennes qui sont un peu dans la tourmente.
11:13Parce qu'elles ont été sanctionnées de 6 points de suspension.
11:16Pour avoir utilisé un drone.
11:18Pour regarder les entraînements à huis clos des Néo-Zélandaises.
11:23Donc des Canadiennes en mauvaise posture.
11:25Et des bleus qui peuvent en profiter en cas même de match nul.
11:28L'équipe de France serait qualifiée pour les quarts de finale du tournoi olympique.
11:3121h le coup d'envoi de ce match.
11:33C'est étonnant ça Bichente, c'est Lisa Razo cette histoire de drone.
11:36Oui c'est curieux comme anecdote.
11:38Sanction.
11:39D'autant que ça sert pas franchement à grand chose je trouve.
11:44Parlons des hommes aussi.
11:46Des hommes de Thierry Henry qui ont battu difficilement la Guinée 1-0 hier soir.
11:52Mardi à Marseille les bleus vont jouer contre la Nouvelle-Zélande.
11:56Avons que c'est pas simple quand même pour Thierry Henry.
11:59Pour le sélectionneur.
12:01Pas simple parce qu'il peut pas voir les joueurs qu'il veut.
12:04Puisque les clubs ne veulent pas les laisser partir.
12:06Ces joueurs en tout cas pas pour un tournoi olympique.
12:08Il n'y a pas d'obligation.
12:09Parce que le football fonctionne différemment par rapport au sport olympique.
12:13C'est pas l'objectif majeur les Jeux Olympiques.
12:15C'est la coupe du monde, c'est le championnat d'Europe.
12:18Et puis ensuite en club c'est le championnat et la coupe d'Europe par exemple.
12:21En général c'est plutôt les jeunes, les espoirs qui vont composer l'équipe qui va faire les Jeux Olympiques.
12:29Maintenant les clubs étrangers notamment veulent avoir leurs joueurs en pleine forme.
12:35Et ils n'ont pas envie de les envoyer.
12:37Pour Thierry Henry ça a été un casse-tête de monter son équipe.
12:40C'est sûr que c'est pas évident ensuite d'avoir une équipe qui est compétitive.
12:44Qui a du temps pour travailler.
12:46Et il doit composer avec.
12:49C'est quelque chose, une fonction qui vous aurait tenté ou pas du tout ?
12:54Entraîneur ? Je ne l'ai pas choisi.
12:57Ce n'est pas par hasard.
12:59Après je trouve que c'est un métier qui est extraordinaire.
13:01Mais c'est un métier qui demande une attention à 300%.
13:05Et de faire que ça.
13:07J'avais envie de faire d'autres choses.
13:09Et de faire de la radio par exemple.
13:10Exactement.
13:11Et de travailler dans les médias ça me plaisait très bien.
13:13Et d'avoir une vie à côté.
13:14Donc j'ai fait le choix qui me correspondait tout simplement.
13:16Alors footballeur ça on le sait.
13:18Surfeur également.
13:19Est-ce que vous avez surfé sur la vague de Tropo ?
13:22Oui.
13:23J'ai surfé cette vague plus d'une fois.
13:25Alors ?
13:26C'est une vague qui est magnifique.
13:29Elle est magnifique parce que déjà c'est la Polynésie française.
13:31Donc il y a le lagon avec des dégradés de bleu, des dégradés de vert, de beige.
13:36C'est sublime.
13:37Ça sent le tiarré quand on va là-bas.
13:39Donc tu vas au bout de Tahiti, Tahiti, Tahiti.
13:42Tu vas sur une petite plage.
13:45C'est à trois kilomètres la vague.
13:47Elle n'est pas à côté.
13:48Donc là on t'amène là-bas avec un bateau.
13:50Et puis ensuite c'est dans une passe.
13:53Et la vague déroule le long de cette passe.
13:57Et c'est une vague en fait qui a une particularité.
13:59C'est qu'elle est très très creuse.
14:01Et elle génère ce qu'on appelle un tube qui est un rouleau.
14:05Et la seule manœuvre à faire c'est d'essayer de rester à l'intérieur de ce rouleau-là.
14:10Et c'est une manœuvre qui est très très difficile.
14:12Et le récif aussi.
14:13L'autre particularité c'est qu'on a du récif.
14:14On n'a pas du sable.
14:15Et le récif, il est tranchant.
14:17Et il est à deux mètres à peine.
14:19Il y a à peine deux mètres d'eau.
14:21Et donc c'est un spot qui est dangereux.
14:23Qui peut être magnifique.
14:24Mais ça peut vite devenir l'enfer pour n'importe quel surfeur.
14:27Mais elle est vraiment plus difficile, plus technique que toutes les autres vagues que vous avez pu faire ?
14:32Oui, oui.
14:33De mon point de vue oui.
14:34Parce qu'il n'y a pas d'autre choix en fait.
14:35Vraiment la seule manœuvre c'est le tube.
14:37Et ce qu'on appelle le take-off, c'est-à-dire le départ.
14:40Il est très dangereux parce que la vague creuse très vite.
14:43Et donc tu peux être projeté tout de suite et ne pas réussir à faire ton take-off.
14:47Donc c'est un spot qui est très technique.
14:50Là c'était dans des conditions humaines.
14:52Ça a commencé la compétition.
14:53Conditions humaines à un mètre cinquante, deux mètres.
14:55Dès que ça passe les deux mètres cinquante, ça devient compliqué.
14:58Et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y a une houle qui est annoncée qui va grossir.
15:01Et la compétition va être arrêtée pour des raisons de sécurité.
15:06Mais voilà, on n'a qu'à Olivier Vaste, Wahine et Fierro qui connaissent parfaitement bien le spot.
15:11Puisqu'ils sont polynésiens, ils connaissent cette vague.
15:14Ça c'est un avantage de connaître le terrain, contestablement.
15:17En plus cette vague elle est vraiment très spécifique.
15:19Tu peux avoir surfé partout dans le monde.
15:21Et sur cette vague être très très mal à l'aise parce que tu n'as pas d'expérience.
15:24Un mot aussi de Léon Marchand.
15:26Le petit Léon qui a quand même une énorme chance de médaille ce soir.
15:30A la natation au relais 400 mètres 4 nages.
15:35Et pas que.
15:37Parce que je crois qu'il ambitionne d'avoir 4 ou 5 médailles, j'ai entendu.
15:41Mais c'est un phénomène.
15:44Déjà s'il commence bien ce soir parce qu'il y a un déclic à un moment donné.
15:49Il y a quelque chose qui te donne la confiance.
15:50Si déjà ce soir il a cette médaille d'or et partir sur ce défi qui est complètement fou.
15:54Oui c'est un génie de la natation.
15:56Je ne suis pas spécialiste de natation, je ne peux pas l'expliquer.
15:58Cet après-midi je voyais une vidéo sur Phelps sur sa technique de nage.
16:03Les trucs dont il a battu le record.
16:06Et ce qu'il a développé pour améliorer sa technique de nage.
16:09Je nage en général avec une planche sous le ventre.
16:13Mais c'est impressionnant la vitesse de nage de ces gars-là et de Léon Marchand.
16:18C'est l'exception, c'est le phénomène, le talent.
16:21Merci beaucoup Bichente Elizarazu.
16:23A très vite.
16:24Evidemment la porte est ouverte, vous le savez.
16:26C'est toujours intéressant d'avoir vos commentaires.
16:28Bonne soirée.