Philippe Ballard : «Les macronistes ont appelé à se désister pour des gens qu’ils ne peuvent pas supporter»

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Philippe Ballard, député réélu de l’Oise et porte-parole du RN, sur un programme de désespérance sociale du NFP : «Les macronistes ont appelé à se désister pour des gens qu’ils ne peuvent pas supporter».

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00:00Tout à l'heure. Elles sont minoritaires dans l'opinion publique.

00:02On parlait du port de la Bahia à l'époque, à l'école, la libération de détenus.

00:06Vous faites un sondage, vous aurez une majorité de gens pour dire

00:10non, mais ils doivent rester en prison.

00:11Le désarmement de la police, c'est la même chose.

00:14Et puis, le sujet économique, là, Nicolas Bouzou vient d'en parler.

00:17Vous vous souvenez de ce qu'a dit, par exemple, Mme Rousseau, qui a dit...

00:21Sur l'épargne, vous avez touché à l'épargne des Français.

00:23Il y a 3 100 milliards d'euros de dettes, ce qui est vrai d'ailleurs.

00:27J'ai une idée, il y a 6 000 milliards d'épargne en France, ce qui est vrai aussi.

00:31Ça va être facile, 6 000 milliards d'un côté, 3 100 de l'autre.

00:34On va prendre 3 000 milliards.

00:35On va se polier les Français pour rembourser notre dette.

00:38Voilà, c'est ça le programme de la Nupes version 2, de ce nouveau front populaire.

00:42Et si on en arrive là, et j'en terminerai par là,

00:45c'est parce qu'il y a eu ce front républicain.

00:47S'il peut, j'y crois pas une seconde,

00:49mais y avoir un gouvernement nouveau front populaire,

00:53c'est parce que les macronistes ont une énorme part de responsabilité.

00:56Ils ont appelé à ce front républicain à se désister.

00:59On s'est désistés pour des gens qu'on ne peut pas supporter.

01:01Et maintenant, ils sont là à dire pique-pande sur le nouveau front populaire,

01:05et vice versa d'ailleurs.

01:06Et vous avez vu, Philippe Ballard, que vous serez sous surveillance.

01:09C'est-à-dire ?

01:10Sophie Binet va vous mettre sous surveillance.

01:12Elle fait chier, elle, déjà, Philippe Ballard.

01:14À partir du 18 juillet, Sophie Binet, la patronne de la CGT,

01:18a dit qu'il fallait mettre l'Assemblée nationale sous surveillance.

01:21Dès réception de la lettre, la CGT cheminot a décidé d'appeler à des rassemblements

01:24le 18 juillet, devant les préfectures et l'Assemblée,

01:26pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance

01:28et appeler au respect du vote populaire.

01:31Vous êtes sous surveillance, Philippe Ballard.

01:33La CGT, et puis il y a M. Katnas aussi, qui avait appelé à une marche vers Matignon.

01:37Voilà, on en est là, mais tant mieux.

01:38Et son successeur, qui a dit, Aurélien Lecoq,

01:41le successeur d'Adrien Katnas dans sa circonscription,

01:43qu'Emmanuel Macron était un forcené.

01:44Donc un forcené, à priori, vous allez le déloger.

01:46Tant mieux, mais à la limite, tant mieux.

01:49Les masques tombent, enfin voilà, les Français voient quand même,

01:51ils ont devant les yeux ce que représentent, alors,

01:53ces politiques.

01:54Et puis, enfin, la CGT, alors, on connaissait les liens ancestraux

01:58entre le Parti communiste et la CGT.

02:00On avait cru, peut-être, à un moment, espérer qu'ils avaient coupé les liens.

02:03Ben, on voit absolument que ce n'est pas le cas.

02:05On va juste rappeler à Mme Binet que 60% des ouvriers

02:08et 50% des employés votent pour le Rassemblement national.

02:11Ça va peut-être la calmer un peu.

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