Les négociations sont toujours en cours au sein du Nouveau Front populaire pour désigner un candidat au poste de Premier ministre. La France insoumise insiste pour que cette personne soit issue du groupe majoritaire au sein de la coalition, ce que réfute le Parti socialiste.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00— Nous sommes au travail depuis lundi désormais. Nous avons évidemment eu du travail à l'Assemblée nationale.
00:06Il a fallu nous installer hier. Nous avons réélu notre président de groupe socialiste Boris Vallaud,
00:10alors que notre groupe a plus que doublé. Il y a environ 70 députés socialistes. Et en parallèle de ça, évidemment,
00:15on discute à la fois sur les axes programmatiques qui ont déjà été définis, mais qu'il faut repréciser
00:20à l'aune de la composition de l'Assemblée nationale, et puis aussi sur les équilibres pour que nous puissions,
00:26dès que nous aurons un nom de Premier ministre, être en capacité aussi d'annoncer des équilibres gouvernementaux.
00:30Parce que nous ne ferons pas comme l'a fait Emmanuel Macron par le passé. Nous ne mettrons pas 3 mois
00:34à former un nouveau gouvernement. Je vous rappelle que ça a été le cas lorsqu'il a fallu nommer Gabriel Attal.
00:39On a attendu des semaines durant le nom des ministres. Eh bien écoutez, nous, nous serons prêts vendredi.
00:43Et c'est bien assez tôt, puisque de toute façon, avant le 18 juillet, c'est-à-dire avant l'installation
00:48de l'Assemblée nationale officielle, nous ne pouvons pas être en mesure de toute façon d'entendre un nouveau Premier ministre.
00:53Donc vous voyez que les calendriers concordent, et nous sommes, nous, au travail.
00:57– Arthur Delaporte, vous me dites, on sera prêt vendredi, c'est-à-dire demain.
01:00C'est-à-dire que demain, vous pourrez, NFP, fournir le nom d'un Premier ministre et d'une potentielle équipe ?
01:06– Alors, je ne suis pas Madame Irma, évidemment, mais en tout cas, nous faisons tout ce qui est en notre possible
01:10pour être en mesure de fournir demain un nom. C'est un engagement que nous avons pris en début de semaine.
01:15C'est un engagement que j'espère nous serons en capacité de tenir, même si, vous le savez très bien,
01:20nous sommes aussi en discussion et différentes composantes, et il faut tenir compte des avis de chacune et de chacun
01:26dans le respect mutuel.
01:27– Alors, avec la France insoumise ou sans, parce qu'en tout cas, ça semble être un épouvantail
01:31pour les autres parties de l'Assemblée ?
01:33– Ben écoutez, moi, ce que je sais, c'est que les autres parties de l'Assemblée, comme vous les appelez,
01:38ils ont été réélus grâce au désistement républicain.
01:41La logique de fonds républicains, elle est allée de la France insoumise jusqu'à LR.
01:45Donc, celles et ceux, aujourd'hui, qui critiquent la France insoumise,
01:49et je peux comprendre qu'il y a un certain nombre de récriminations qui soient faites,
01:52mais je leur dis juste, n'oubliez pas d'où vous venez, n'oubliez pas par qui vous avez été élu.
01:56Je pense, par exemple, dans mon département, à Elisabeth Borne, qui a été réélu grâce au désistement d'un insoumis
02:01face au Rassemblement national.
02:02On ne peut pas dire que les insoumis étaient particulièrement tendres avec Elisabeth Borne
02:05pendant la réforme des retraites.
02:06Eh bien, vous voyez, cet exemple-là, il est partout sur le territoire,
02:10et donc la plupart des députés macronistes doivent leur survie, entre guillemets,
02:13et leur présence à environ 150 à l'Assemblée nationale, à tous ces désistements de Front républicain.
02:18Et donc, nous, aujourd'hui, nous disons une chose très simple,
02:21le Front populaire au gouvernement, c'est la force politique qui est arrivée en tête de ces élections,
02:25le Front républicain à l'Assemblée nationale.