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Thomas Cazenave, député sortant Renaissance de la Gironde
ici Gironde
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04/07/2024
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7h44, il est arrivé en tête au premier tour des législatives dans la première circonscription,
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celle de Bordeaux-Nord.
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Le député sortant Renaissance Thomas Cazenave, également ministre des Comptes Publics,
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est avec nous ce matin.
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Bonjour.
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Bonjour.
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Quatre points seulement vous séparent de Céline Papin, du Nouveau Front Populaire,
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arrivé deuxième.
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Est-ce que vous vous attendiez à un résultat aussi serré en tant que député sortant,
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connu, installé ?
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C'est dans un contexte très difficile sur le plan national, quand même, un bon résultat
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d'arriver en tête, de faire le même score qu'en 2022, quand les habitants de Bordeaux,
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du Bousquet et de Bruges m'ont fait confiance.
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Donc, je souhaite remercier toutes celles et ceux qui se sont mobilisés au premier tour
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en me portant en tête et leur demande de se remobiliser dimanche dans les urnes pour
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l'emporter.
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Avec trois choix, puisque Bruno Palluto, le candidat RN, se maintient, qu'est-ce que
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ça change dans l'équation dans la campagne ?
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Disons que les habitants de la circonscription ont effectivement trois choix très nets,
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entre le rassemblement national, la gauche qui a pactisé avec l'extrême gauche, avec
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la France insoumise, avec le Nouveau Parti Anticapitaliste de Philippe Poutou, et puis
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un espace central, une voix modérée que je porte, claire sur les valeurs, claire sur
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les valeurs de la République, refusant ces extrêmes.
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Et je crois que ça correspond bien aussi à l'état d'esprit de notre circonscription.
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Philippe Poutou qui est dans le Nouveau Front Populaire, et le Nouveau Front Populaire c'est
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comme la NUPES, avec la France insoumise, plus le Nouveau Parti Anticapitaliste.
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Donc je dis bien, même si ça leur déplaît d'une certaine manière, et je comprends
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que ça déplaît à une partie de la gauche, que la gauche a pactisé avec l'extrême
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gauche dans cette campagne législative.
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Est-ce qu'on n'est pas un peu, dans cette histoire, dans les pré-municipales déjà
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face à Céline Papin, adjointe au maire de Bordeaux, Pierre Eurimic ?
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Non, alors je pense qu'effectivement, mon adversaire, qui est un peu l'envoyé de Pierre
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Eurimic dans cette campagne, passe beaucoup de temps à batailler contre moi, oubliant
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l'enjeu même de sa bataille contre le Rassemblement National.
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Je le regrette, je l'ai dit, moi je fais campagne pour les législatives, pourquoi ? Parce qu'il
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en va de l'avenir de notre pays.
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Il faut savoir, est-ce qu'il y a deux France qui vont se regarder demain, entre le Rassemblement
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National et la gauche qui s'est alliée avec la France Insoumise, ou bien est-ce qu'il
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y aura un espace central dans ce pays, la voix des modérés, qui doit être entendue
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à l'Assemblée Nationale, pour défendre, lutter contre les hausses d'impôts, pour
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continuer notre combat pour le plein emploi, pour continuer notre combat en faveur de la
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transition écologique, pour aller plus loin sur la sécurité.
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Donc moi je ne me résous pas au fait qu'il y aurait au fond un choix binaire entre ces
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deux extrêmes, et je suis très heureux d'être arrivé en tête, et maintenant les habitants
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de la circonscription, ils ont un choix, ils ne sont pas face à ce choix funeste, ils
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en avaient très peur, entre d'un côté la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, ou
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Jordan Bardella.
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Il y a trois choix.
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Si vous redevenez député, ça veut dire que vous ne serez pas candidat, vous à la
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mairie de Bordeaux en 2026, Thomas Cazenave.
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Mais la question ne se pose pas du tout comme ça.
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Je la pose maintenant.
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Oui, mais je vous permets de vous répondre, vous êtes à deux ans d'une élection, une
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échéance importante pour notre ville.
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Vous savez que je suis un élu local, engagé à Bordeaux, mais je me bats, et je serai
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dans quelques minutes au Bousca, pour les habitants du Bousca, pour les habitants de
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Bruges, et je crois que si j'ai fait un bon score au premier tour, c'est qu'aussi mes
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électeurs, ils reconnaissent mon ancrage local.
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Ça veut dire oui, ça veut dire non ?
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Le fait que je sois ministre député, je n'ai jamais, jamais quitté le terrain, ma
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ville de Bordeaux.
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Et je ne répondrai pas à cette question, parce que cette question ne se pose pas aujourd'hui
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pour les municipales.
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Je suis concentré à fond sur cet enjeu majeur pour notre pays, qui est d'envoyer le plus
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grand nombre de députés, portant une voix modérée, contre les extrêmes.
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Vous parlez du Bousca là, il n'est pas facile à défendre sur les marchés en ce moment
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le bilan du gouvernement ?
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Vous savez d'abord, moi je suis fier qu'on ait protégé les Français pendant la crise.
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Moi je vois des artisans, des commerçants qui me disent merci.
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Je vois des salariés qui sont bien conscients qu'on a protégé des entreprises, on a protégé
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les associations.
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Il y a des colères aussi.
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J'y viens, j'y viens, qu'on a avancé et il y a aussi des colères.
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Et il y a, il faut le dire, je le vois dans les portes à porte, une forme de rejet du
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président de la République.
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C'est dur à porter ça.
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Et je leur dis toujours, le président de la République qui sera président jusqu'en
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2027, ne vous trompez pas d'élection, vous devez voter pour celles et ceux qui vont vous
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représenter à l'Assemblée Nationale.
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Et avec ma suppléante Alexandra Martin, je crois qu'on a travaillé pendant deux ans
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à leur côté, ce travail il est d'une certaine manière reconnu avec ce bon score du premier
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tour.
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Continuez à envoyer à l'Assemblée des gens qui vous défendent.
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7h49, France Bleu Gironde, avec nous Thomas Gazenave, le député sortant de la première
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circonscription, celle de Bordeaux Nord.
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C'était le dernier conseil des ministres hier matin, vous n'y étiez pas, c'est déjà
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fini ?
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Alors, je n'y étais pas, pourquoi ? Parce que je jette toutes mes forces dans cette bataille
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des élections législatives, je gère ce qu'on appelle les affaires courantes pour le ministère
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du budget, tous les jours avec mes équipes, mais je crois que l'enjeu fondamental, c'est
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cette bataille des législatives, faire triompher nos valeurs, expliquer aux Françaises et
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aux Français qu'ils ont une alternative à Jean-Luc Mélenchon et Jordane Bardella.
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Il y a des regrets de ne pas être allé au bout de votre mission, justement ?
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Il y a d'abord des satisfactions, moi j'ai mené un plan de lutte contre toutes les fraudes
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très importantes, mieux lutter contre la fraude fiscale, la fraude des multinationales,
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les youtubeurs qui bénéficient du RSA en étant à Dubaï ou à Miami, maintenant on
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a créé des sanctions très fortes, sécuriser nos ports.
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J'ai un regret, j'avais préparé un projet de loi pour mieux lutter contre la fraude
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aux aides publiques.
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Moi je crois que les Françaises et les Français, ils attendent qu'on soit très strict en matière
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de lutte contre la fraude.
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Ce texte est prêt, il devait être présenté en Conseil ministre à l'Assemblée, j'ai
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un peu un regret de ne pas pour le moment aller jusqu'au bout et j'espère que ce sujet-là
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arrivera dans la prochaine Assemblée.
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Il y a une vraie possibilité que vous passiez demain du gouvernement à une place de député
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d'opposition face à un gouvernement majorité RN, et là c'est plus le même travail ?
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Ah ben c'est sûr que si vous avez une majorité RN, il faut absolument qu'on ait des députés
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qui défendent les Françaises et les Français au sein de l'Assemblée.
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Mais ce qui semble se dessiner, après les désistements d'une part, et les résultats
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du premier tour, c'est que manifestement nous aurons une Assemblée assez éclatée,
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sans majorité absolue.
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Et dans ce cadre-là, je le dis à vos auditeurs, il faut absolument que la voix des modérés
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soit là, mieux représentée possible pour lutter contre les hausses d'impôts, défendre
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la sécurité, indexer les pensions de retraite sur l'inflation, faire valoir nos valeurs,
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et donc c'est dans ce cadre-là, avec cette combativité-là, que l'ensemble des députés,
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ensemble pour la République, se battent jusqu'à la dernière minute.
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Un nouveau ministre LFI, ou un premier ministre LFI, ou un premier ministre RN demain ?
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Et moi, je vous dis, je ne veux ni l'un ni l'autre, et je l'ai dit.
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Mais ça peut arriver, on n'a pas toujours ce qu'on veut.
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Ce n'est pas moi qui nomme, vous l'avez bien compris, les ministres, je ne suis pas dans
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cette situation-là, je ne suis pas ambigu, je considère que la France Insoumise est
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un adversaire, jamais, jamais, moi je ne serai membre d'un gouvernement avec un membre LFI,
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jamais je ne pactiserai avec LFI, tout comme jamais je n'ai pactisé ou je ne pactiserai
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avec le Rassemblement National, que les choses soient bien claires.
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Ça veut dire que dans un gouvernement de cohabitation, on va dire, avec le RN, vous
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ne pourriez pas travailler, vous, vous ne pourriez pas revenir au gouvernement ?
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Ah non, absolument pas.
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Et j'ai toujours été très clair là-dessus, je fais une campagne, je n'ai pas varié depuis
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le premier jour de la campagne, j'ai dit, je ne veux pas donner une voix aux extrêmes,
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il faut donner de la force à la modération, et il y a dans ce pays une attente pour que
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la voix des modérés soit entendue, et je souhaite la porter sur la première circonscription.
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Merci Thomas Cazeneuve, député sortant Renaissance, arrivé au premier tour de la législative,
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donc dans la première circonscription, celle de Bordeaux Nord, et vous filez au Bousquet
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maintenant, comme quoi la campagne, ça va vite, ça se termine demain soir.
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Merci beaucoup.
07:36
Bonne journée à vous.
07:37
Merci.
07:38
L'interview a retrouvé également sur francebleu.fr
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