Vives tensions entre un journaliste et un candidat RN sur France 3 Alpes

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00:00100 milliards d'euros récupérés. Et puis surtout, privatiser le service public, notamment, bien sûr.

00:04Privatiser le service public, c'est-à-dire ?

00:05Je suis désolé pour vous, mais j'espère que vous pourrez retrouver de bonnes conditions de travail,

00:08et j'en suis sûr, ne vous inquiétez pas, on prendra soin de vous.

00:10Alors, je suis désolé Alexis Joly, mais vous allez me forcir à sortir de ma réserve,

00:15et après je vous redonnerai la parole.

00:16J'ai pas fini.

00:16Privatiser le service public, je suis désolé, alors je vais sortir un petit peu du rôle du journaliste,

00:20mais j'ai un peu l'impression, sans vouloir vous offenser, que vous crachez dans la soupe que vous êtes en train de boire.

00:24En fait, le service public de l'audiovisuel, c'est exactement lui qui vous donne la parole aujourd'hui,

00:28qui permet de faire vivre cette campagne électorale comme aucun autre média.

00:32C'est le service public de l'audiovisuel qui vous permet de vous adresser à vos électeurs,

00:36et peut-être de vous faire réélire, donc ça donne un petit peu une impression assez étrange

00:39d'entendre des responsables politiques, quels qu'ils soient, dire qu'ils vont privatiser le service public.

00:44Un excellent journaliste.

00:46C'est pas la question, c'est pas la question.

00:48J'ai plein d'autres collègues qui font très bien leur travail aussi,

00:50qui ne sont pas à l'antenne, et qui s'inquiètent aujourd'hui, effectivement, de tout ça.

00:53Parce que le service public de l'audiovisuel, Monsieur Joly,

00:55et le service public en général, s'il vous plaît, et après je vous rends la parole,

00:59le service public en général, vous qui dites vouloir défendre les gens qui n'ont pas ou qui ont peu de patrimoine,

01:05il faut quand même savoir que le service public en général, c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas.