• il y a 5 mois
Emmanuel Macron va s'envoler pour la Nouvelle-Calédonie ce mardi soir pour "y installer une mission", d'après la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Selon son entourage, le chef de l'État se rend sur place pour "écouter, échanger, discuter avec les élus calédoniens", mais aussi pour "soutenir les Calédoniens et les forces de sécurité intérieure qui sont mobilisées pour rétablir l'ordre républicain"

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Transcription
00:00 L'arrivée du président de la République en Nouvelle-Calédonie, ça représente quoi pour vous ?
00:05 Déjà ça représente un message très fort. On l'a appris hier soir, juste au moment d'aller se coucher,
00:12 parce que c'est la première nuit que j'ai pu passer à dormir déjà et dans mon lit, donc c'est quand même pas mal, c'est plaisir.
00:19 Mais oui, l'arrivée du président, c'est vraiment le signe que la Calédonie compte pour lui, compte pour la France.
00:28 Donc ça, c'est le message le plus fort qu'il pouvait nous envoyer. C'est le message aussi qu'il prend le dossier au sérieux.
00:36 Et ce qui est très important, c'est qu'il va se rendre compte de ce qu'il se passe, parce qu'on voit bien, quand on parle avec nos proches,
00:44 même nos jeunes qui sont partis aux études, qui connaissent la Calédonie, ils sont choqués, mais on voit bien qu'ils ne mesurent pas complètement
00:51 le chaos dans lequel est la Calédonie aujourd'hui. Je pense qu'il faut vraiment le voir pour le croire.
00:58 Et là, le président va vraiment pouvoir voir la situation de ses propres yeux. Et je pense que ça va certainement changer la donne dans les jours qui viennent.
01:08 Au-delà du symbole très fort, au-delà du constat qui pourrait être le sien de la situation actuelle en Nouvelle-Calédonie, qu'attendez-vous ?
01:18 Ce qu'on attend, c'est qu'il remette tout le monde autour de la table, qu'il rappelle chacun à ses responsabilités, parce qu'on entend une grande partie
01:31 de nos dirigeants politiques qui sont prêts à discuter, mais toute une autre partie de l'échiquier, on ne les entend pas.
01:40 Alors on entend des appels au calme, ça c'est très bien. Par contre, il y a des leaders politiques côté indépendantistes qu'on n'entend pas du tout.
01:49 On ne sait pas où ils sont. Et quand on veut pouvoir dialoguer, quand on veut pouvoir se mettre autour de la table, il faut que toutes les parties soient autour de la table.
01:59 Et on espère qu'avec l'arrivée du président de la République, on arrivera à mettre tout le monde autour de la table, et sérieusement, et aussi pour discuter des sujets
02:09 dans le fond, avec un cadre fixé.
02:12 Quel est le sujet principal pour vous, le sujet d'avenir pour la Nouvelle-Calédonie en l'état actuel des choses ?
02:19 Alors, il n'y a pas un sujet plus qu'un autre. En fait, ce qu'il faut, c'est vraiment partir du départ, c'est-à-dire la fin des trois référendums.
02:32 La situation, elle est claire, c'est les Calédoniens ont fait le choix de rester dans la France. Maintenant, c'est comment on s'organise ?
02:40 C'est-à-dire que ce n'est pas l'indépendance. C'est ça qui a beaucoup bloqué sur les discussions entre loyalistes et indépendantistes.
02:48 C'est que certains disaient "voilà la situation maintenant, comment on fait ?" et d'autres arrivaient en disant "on veut l'indépendance, comment on l'organise ?"
02:57 Forcément, on ne parle pas de la même chose. Donc l'idée, c'est vraiment de repartir de "comment on s'organise maintenant avec la France ?"
03:05 Et de là découlera forcément le Diégène, la reconstruction, etc.

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