• il y a 5 mois
Emmanuel Macron va se rendre "dès ce soir" en Nouvelle-Calédonie, secouée par une flambée de violences, pour y installer "une mission", a annoncé mardi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.

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Transcription
00:00 Écoutez, c'est jamais une mauvaise nouvelle qu'un président de la République se rende en Nouvelle-Calédonie.
00:07 Donc on est satisfait de l'annonce. Après, il faut voir si sa venue sera utile. En tout cas, il faudra qu'elle le soit le plus possible.
00:18 — Qu'est-ce qu'il faudrait alors pour que cette visite soit utile ?
00:23 — Que les indépendantistes acceptent de discuter. Voilà.
00:27 — Est-ce que vous pensez que toutes les parties vont accepter la discussion ?
00:32 — C'est, je pense, un des plus grands défis pour le président de la République, oui. Je peux pas répondre à cette place-là.
00:39 Nous, les non-indépendantistes, on a toujours participé à toutes les discussions depuis la fin des 3 référendums.
00:44 Donc pour nous, c'est pas un sujet. On sera encore une fois à la table des négociations.
00:50 — Est-ce que vous pensez que la venue du président de la République pourrait être perçue par les indépendantistes comme un signal ?
01:00 — De toute manière, par définition, c'est un signal. La question pour eux, c'est est-ce que ça va calmer la base la plus radicale
01:09 ou est-ce que ça va l'énerver encore plus ? On va bien voir quels seront les messages des principaux responsables politiques du FLNKS
01:18 dans la journée pour nous s'ils s'expriment. Nous, on espère tout simplement – parce qu'on l'a toujours dit – que le dialogue puisse reprendre
01:27 et que les négociations puissent reprendre également, parce qu'on préfère bien évidemment un accord que le dégel simple.
01:35 Néanmoins, il faut pour cela que les indépendantistes acceptent de venir à la table des négociations.
01:41 — Est-ce que cette visite d'Emmanuel Macron n'arrive pas trop tôt alors que vous êtes encore en train de gérer l'urgence ?
01:48 — C'est une question qu'on peut se poser. Après, dans un contexte pareil, une venue d'un président de la République,
01:58 est-ce que c'est trop tôt, trop tard, pas le bon moment ? Je pense qu'on le saura à la fin. On le saura à la fin de sa visite.
02:05 C'est difficile aujourd'hui de dire et de prévoir les choses.

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