• il y a 5 mois
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Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête! aux élections européennes, répond aux questions de Laurence Ferrari au sujet de la grève de la SNCF qui réclame des primes pour les Jeux olympiques, de la situation en Nouvelle-Calédonie, de son programme pour les Européennes, des éventuelles alliances possibles, de la sécurité et de la Cour Pénale Internationale qui demande un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et les dirigeants du Hamas.

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News
Transcription
00:00 Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1. Bonjour Marion Maréchal.
00:03 Bonjour.
00:03 Tête de liste reconquête pour les européennes.
00:05 Avant de parler de la Nouvelle-Calédonie, un mot sur les grèves dans les transports franciliens,
00:09 très perturbés en raison d'un mouvement dans le RER autour des primes pour les Jeux Olympiques.
00:15 C'est normal que chaque corporation fasse valoir ses revendications à quelques encablures, des J.O.?
00:19 Non, je vous le dis, c'est insupportable.
00:20 On est là face à une caste de syndicalistes professionnels qui maintenant régulièrement
00:24 prennent les otages en français pour obtenir des avantages complètement démesurés et indécents.
00:28 Souvenez-vous également de l'accord avec la SNCF qui annule complètement la réforme des retraites
00:32 et qui sera in fine payée par les Français, puisqu'évidemment la dette de la SNCF est de près de 24 milliards d'euros.
00:37 Donc moi, je ne comprends pas qu'on ait un gouvernement qui chaque fois, finalement, cède à ce chantage
00:41 au lieu de poser le grand sujet qui est celui de la réforme syndicale dans notre pays.
00:45 Nous ne devons plus avoir une caste de syndicalistes professionnels.
00:47 Nous ne devons plus avoir des syndicalistes qui aujourd'hui ont des heures de délégation
00:49 qui dépassent la moitié de leur temps de travail.
00:51 Qu'est-ce que vous proposez alors?
00:52 Typiquement une réforme, c'est-à-dire qu'il faut dorénavant...
00:54 Syndicalisme de masse?
00:55 Plus de subventions publiques, c'est-à-dire que dorénavant, les syndicats doivent vivre de leur adhésion.
00:59 Il ne doit plus y avoir de renouvellement possible de mandats au-delà de deux fois.
01:02 Il ne doit plus y avoir de délégués syndicaux qui consacrent plus de 50 % de leur temps de travail
01:07 à, justement, de la représentation syndicale.
01:09 Il ne doit plus y avoir de monopole syndical, comme c'est le cas aujourd'hui, au premier tour.
01:13 Bref, nous devons faire en sorte d'avoir des syndicats qui soient véritablement représentatifs
01:17 des salariés, en particulier dans la fonction publique.
01:19 Et surtout, et surtout, nous devons durcir aujourd'hui les conditions du droit de grève
01:24 qui, je le rappelle, au départ, n'existait pas dans le statut de la fonction publique,
01:27 puisque c'était la contrepartie à l'emploi à vie.
01:29 Il n'est pas normal qu'il y ait cette prise en otage,
01:31 en particulier au moment où il y a les vacances scolaires.
01:34 Donc on supprime le droit de grève, dans les environnements régionaux?
01:36 Et donc, à minima, il faut interdire le droit de grève au moment des vacances scolaires
01:39 et des jours fériés dans la fonction publique,
01:41 ce qui paraît être le minimum, en contrepartie, une fois de plus,
01:43 de l'emploi à vie et de la sécurité de l'emploi à vie.
01:45 Ce serait constitutionnel, vous croyez?
01:47 Ah ben, moi, je pense que c'est tout à fait possible.
01:49 Il faut encore s'en donner les moyens, puisqu'une fois de plus,
01:51 dans le statut de la fonction publique tel qu'il a existé,
01:53 au départ, ce droit de grève n'existait pas.
01:55 Il a fini par être acquis.
01:57 Aujourd'hui, finalement, dans le statut de la fonction publique,
01:59 on a gardé tous les avantages en ayant finalement annulé
02:02 tous les devoirs qui incombaient en parallèle de ces avantages.
02:04 Donc je pense qu'il faut rééquilibrer ce statut
02:06 et, en particulier, une fois de plus,
02:08 arrêter de mettre ça dans les mains de syndicats professionnels,
02:11 disons-le, de gauche, voire d'extrême gauche,
02:13 qui cherchent à chaque fois à faire la poche des Français
02:15 et donc nous font vivre un enfer.
02:16 La Nouvelle-Calédonie, toujours aucune issue à la crise,
02:19 sécuritaire et politique pour l'instant dans l'archipel.
02:21 Est-ce qu'il existe aujourd'hui, pour vous, une autre solution
02:23 que le report de la réforme électorale
02:25 pour que les violences s'arrêtent ?
02:27 Moi, je suis contre le report de la réforme électorale.
02:29 Je considère que faire cela, c'est capituler
02:32 devant les casseurs, devant les émeutiers,
02:34 devant les violents.
02:35 Je le rappelle, il y a eu trois référendums,
02:37 trois référendums qui ont été organisés
02:39 alors même que 40 000 Français ont été interdits de voter
02:42 pendant plus de 30 ans, justement,
02:44 pour ne pas défavoriser le vote indépendantiste des Canacs.
02:48 Malgré ça, par trois fois, les Calédoniens ont fait savoir
02:50 leur volonté d'être Français.
02:51 Il est temps que le cirque s'arrête.
02:53 Maintenant, c'est le retour de l'autorité de l'État,
02:55 de la loi de la République.
02:57 Il ne doit pas y avoir de perspectives de nouveaux référendums
02:59 puisqu'une fois de plus, c'est laisser la policibilité
03:01 aux indépendantistes de maintenir la pression,
03:03 le chantage, la violence.
03:04 Ça, c'est pour le Rassemblement national,
03:05 on en parlera dans un instant.
03:06 Mais vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron qui dit
03:08 il faut d'abord rétablir l'ordre et ensuite...
03:10 Oui, le problème d'Emmanuel Macron, si vous voulez,
03:12 c'est qu'il a fait deux erreurs.
03:13 La première erreur, c'est qu'il y a eu un terrible manque d'anticipation
03:16 parce que les tensions telles qu'elles s'expriment aujourd'hui
03:18 à leur paroxysme, en réalité, existent depuis maintenant
03:20 des mois et des mois avec des menaces particulièrement explicites
03:23 de ces organisations indépendantistes qui, d'ailleurs,
03:26 rappelons-le quand même, sont aussi soutenues
03:28 par des ingérences étrangères.
03:29 On parle notamment de l'Azerbaïdjan, on parle de la Chine
03:32 qui manifestement veulent utiliser ces organisations
03:35 comme levier de déstabilisation de la France.
03:37 Ce n'était pas le bon moment pour faire un territoire,
03:39 pour un maréchal ?
03:39 Il n'y a pas eu d'anticipation.
03:40 Ce n'était pas le bon moment.
03:41 Et deuxièmement, il y a un problème d'effectifs.
03:43 Non, ce n'est pas une question de moment.
03:44 Une fois de plus, les trois référendums ont eu lieu,
03:45 donc ce DGEL, il devait pouvoir advenir quel que soit le moment.
03:49 Maintenant, il y a un problème d'effectifs.
03:50 Ça veut dire que là, on a envoyé un peu plus de 1 000 agents supplémentaires
03:53 sur un territoire qui est déjà en grande difficulté
03:55 avec des forces de l'ordre sur place qui sont complètement épuisées.
03:58 Donc on voit bien que la réponse, si vous voulez,
04:00 en termes d'effectifs, n'est pas à la hauteur.
04:01 Moi, je vous le dis très sincèrement,
04:03 si on constate qu'aujourd'hui, il y a une difficulté
04:06 à ramener l'ordre et la sécurité pour les Français,
04:08 parce qu'il faut savoir de quoi on parle.
04:09 On parle de familles avec des enfants qui sont barricadés chez eux,
04:11 qui n'ont plus accès aux médecins, aux soins, à l'alimentation,
04:15 qui sont terrorisés parce qu'il y a aujourd'hui
04:17 des bandes ultra-violentes qui détruisent tout sur leur passage,
04:20 qui se baladent avec des armes
04:21 et qui menacent l'intégrité physique des Français pacifiques,
04:24 quelle que soit d'ailleurs l'origine, quand même, disons-le.
04:26 Si l'État n'est pas en capacité, avec les effectifs qu'il envoie aujourd'hui,
04:30 d'apporter une réponse, il faut se poser la question
04:33 de l'activation de l'état de siège en Nouvelle-Calédonie.
04:35 - État de siège ? - Oui, c'est-à-dire l'article 36
04:37 de la Constitution qui prévoit, en cas d'insurrection armée,
04:41 ce qui est le cas en Nouvelle-Calédonie,
04:43 nous sommes au bord de la guerre civile,
04:44 quand on regarde aujourd'hui ces témoignages,
04:45 qui sont d'ailleurs une guerre civile, sur fond, disons-le,
04:48 non seulement de haine anti-française,
04:50 mais de racisme anti-blanc décomplexé,
04:53 il faut être capable de se donner les moyens
04:55 de passer d'une sécurité civile à une sécurité militaire,
04:59 et donc donner les moyens à notre armée
05:01 de pouvoir ramener l'ordre et le calme
05:03 durablement sur ce territoire.
05:04 - Ça changerait quoi l'état de siège ?
05:06 Les militaires sont déjà déployés sur place,
05:08 ils protègent les bâtiments publics
05:09 parce que les policiers et gendarmes sont épuisés.
05:11 - Oui, mais ça leur donne les compétences du maintien de l'ordre.
05:13 Donc ça soulage une fois de plus nos forces de sécurité civile,
05:16 ça permet également des dispositifs dérogatoires
05:19 sur le plan judiciaire, ça facilite à la fois
05:21 les interpellations et les garde-à-vue
05:23 des profils les plus dangereux.
05:25 Bref, c'est des moyens supplémentaires,
05:26 si vous voulez, donnés sur le plan militaire,
05:28 pour pouvoir apporter une réponse rapide,
05:30 parce que là, la réponse se fait attendre.
05:31 On a des militaires qui protègent les infrastructures,
05:33 mais beaucoup de nos compatriotes là-bas
05:35 se sentent délaissés.
05:36 Ça veut dire que les familles, les foyers,
05:38 eux, ne sont pas protégés.
05:39 D'où le fait qu'ils s'organisent
05:41 de manière un peu chaotique en groupe,
05:43 pas d'ailleurs toujours armés,
05:45 contrairement à ce qu'on dit,
05:46 non pas en milice aussi, comme je l'ai entendu,
05:47 soi-disant pour effrayer les canards,
05:49 mais simplement pour protéger leur vie et leur famille,
05:51 parce qu'ils voient bien que l'État, aujourd'hui,
05:52 n'est pas en capacité de les protéger.
05:54 Objectivement, c'est une situation inadmissible.
05:56 Inadmissible.
05:57 Marion Maréchal, vous demandez l'état de siège,
05:59 aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie.
06:00 Je demande de se poser la question,
06:01 si la situation ne vous plaît.
06:02 Est-ce que ce n'est pas une escalade ?
06:03 Est-ce que ça ne nous amènerait pas
06:04 à un point de non-retour,
06:05 qui fait que les populations ne pourraient plus vivre
06:07 ensemble sur place ?
06:08 Ah non, je crois justement que ce serait
06:10 le retour du calme.
06:11 Le retour du calme et de la paix,
06:12 parce que, rappelons-le,
06:13 il y a aujourd'hui une majorité des Calédoniens
06:15 qui sont des Calédoniens pacifiques,
06:17 y compris, d'ailleurs,
06:18 quelles que soient leurs origines européennes
06:20 ou canaques et qui souhaitent ce retour au calme
06:23 et qui sont victimes de cette situation.
06:24 Donc, une fois de plus, moi, je crois que,
06:26 aujourd'hui, l'heure n'est plus au compromis,
06:27 l'heure n'est plus à la négociation.
06:28 Nous avons eu 30 ans de négociation.
06:30 L'heure, maintenant, est au retour de l'ordre républicain.
06:32 Et je le dirais aussi pour éviter la contagion.
06:35 Parce que ce que je vois, là,
06:37 c'est qu'il y a le président, notamment,
06:39 de la Martinique, de la Guadeloupe,
06:43 de la Réunion,
06:44 et de la Guyane également,
06:46 qui appelle, une fois de plus,
06:47 pour éviter ce report de ce dégel électoral.
06:50 Moi, ce que je crains, si vous voulez,
06:52 c'est que, si on laisse s'enquister
06:54 à la fois cette anarchie sur fond de haine antifrançaise
06:57 et de racisme anti-blanc,
06:59 je crains la contagion
07:01 dans d'autres territoires d'outre-mer.
07:03 Et donc, il ne faut pas que l'État puisse laisser entrevoir
07:06 une forme de faiblesse.
07:07 Voilà.
07:08 Et donc, une fois de plus,
07:09 il ne doit pas y avoir de report de ce dégel.
07:12 Et il doit y avoir le retour de l'ordre républicain
07:14 sur ce territoire,
07:15 comme sur, d'ailleurs, l'ensemble de la métropole.
07:16 Marion Maréchal, on est sur CNEWS et sur Europe 1.
07:18 Le Rassemblement national,
07:19 vous l'avez évoqué, a une position différente.
07:21 Marine Le Pen s'est montrée ouverte
07:22 à un nouveau processus de long terme,
07:24 avec un référendum à l'horizon de 40 ans,
07:26 donc assez longtemps,
07:27 et surtout à la reprise du dialogue.
07:28 Jordane Bardella, qui était notre invitée hier,
07:30 a assumé vouloir rassurer
07:32 et rendre, encore une fois, crédible
07:34 l'hypothèse d'un RN,
07:35 parti de gouvernement,
07:36 à la différence de partis plus radicaux,
07:38 comme le vôtre.
07:39 Oui, moi, je suis en désaccord total
07:40 avec cette proposition.
07:42 Une fois de plus, j'y vois là
07:43 une forme de capitulation
07:44 vis-à-vis des émeutiers,
07:45 vis-à-vis des violents et des casseurs.
07:47 C'est une forme de chantage qui est faite.
07:49 Disons-le, d'ailleurs,
07:50 moi, je ne vois aucune revendication politique
07:52 dans le fait de piller et brûler.
07:54 Vous savez, c'était le même phénomène
07:55 au moment de l'affaire Nahel,
07:56 où on expliquait que les jeunes dans les banlieues
07:58 allaient, soi-disant,
07:59 voler des baskets et des télés,
08:00 parce que c'était une manière
08:01 de venger la mémoire de Nahel.
08:02 Et quand on les interrogeait, d'ailleurs,
08:03 ils ne savaient même pas qui était Nahel
08:04 et de quoi on parlait.
08:05 Non, moi, je vois là
08:06 des bandes, finalement,
08:08 de délinquants et de criminels
08:09 qui profitent du chaos et de l'anarchie
08:11 pour laisser s'exprimer
08:12 leurs pulsions violentes
08:14 et leur haine de la France
08:16 et des Blancs,
08:17 disons-le clairement.
08:18 Et donc, c'est ça, aujourd'hui,
08:19 une fois de plus, le sujet.
08:20 On a, alors, tendance
08:21 à avoir une lecture extrêmement,
08:22 si je peux dire,
08:24 ethnique de ce conflit.
08:27 Mais là, il ne s'agit pas
08:28 uniquement de la question de l'indépendance.
08:29 En réalité, il y a aujourd'hui
08:30 des canards qui sont opposés à l'indépendance.
08:32 Ils présentent 41 % de la population
08:34 avec ce gel...
08:35 - Canactoral ?
08:36 - Oui, tout à fait.
08:37 Avec ce gel électoral,
08:38 s'il n'y avait que des Européens
08:39 qui étaient pour le maintien
08:40 de la République canadienne
08:41 dans la France,
08:42 vous comprenez bien
08:43 qu'il n'y aurait pas eu de victoire.
08:44 Donc, une fois de plus,
08:45 il ne faut pas avoir
08:46 une lecture uniquement ethnique
08:47 de cela.
08:48 Et je crois qu'au contraire,
08:49 donner la perspective
08:50 d'un "no for referendum",
08:51 c'est donner la possibilité,
08:52 finalement,
08:53 aux indépendantistes
08:54 de pouvoir maintenir ce chantage,
08:56 de pouvoir continuer
08:57 à manipuler ces jeunes générations
08:59 dans la violence.
09:01 Et c'est surtout
09:02 pouvoir continuer
09:03 à laisser l'Azerbaïdjan,
09:04 la Chine
09:05 ou d'autres puissances étrangères
09:06 tenter de déstabiliser
09:07 la France sur ce territoire.
09:08 Parce qu'une fois de plus,
09:09 disons-le,
09:10 si par malheur,
09:11 et je souhaite que ça n'arrive pas,
09:13 un jour la Nouvelle-Calédonie
09:14 devenait indépendante
09:15 et n'était plus française,
09:16 elle ne deviendrait jamais
09:17 qu'une colonie chinoise.
09:18 Parce que c'est ça, aujourd'hui,
09:19 la perspective, malheureusement,
09:20 de ce territoire
09:21 s'il ne restait pas français.
09:23 - Marion Maréchal,
09:24 hier, Jordan Bardella
09:25 a appelé vos électeurs,
09:26 les électeurs de Reconcat,
09:27 "vote utile".
09:28 Il a dit "le vote utile,
09:29 c'est le Rassemblement national".
09:31 Marion Maréchal a fait le choix
09:32 de quitter le Rassemblement national.
09:33 Elle est politiquement dans une impasse.
09:35 Pourquoi neutraliser 5%
09:36 des voix patriotes
09:37 alors que le RN est un vote utile ?
09:39 Que lui répondez-vous, ce matin ?
09:40 - Oui, Jordan Bardella
09:41 fait comme tous les candidats.
09:42 Il appelle les électeurs
09:43 du camp d'en face
09:44 à le rejoindre.
09:45 Jamais, en revanche,
09:46 il n'a tenté de faire vivre
09:47 l'Union des Droites,
09:48 moi, à la que j'appelle de mes voeux.
09:49 Il l'a refusé au moment
09:50 des élections législatives.
09:51 Il l'a refusé au début
09:52 des élections européennes.
09:53 Il l'a refusé lorsqu'on a voulu
09:54 proposer un référendum
09:56 d'initiative populaire
09:57 sur l'immigration.
09:58 Bon, c'est son choix, très bien,
09:59 mais il faut, à un moment donné,
10:00 entendre qu'il y a aujourd'hui,
10:01 c'est le dernier sondage,
10:02 au moins 8% des Français
10:04 qui ne souhaitent pas voter
10:05 Rassemblement national.
10:06 - Dans les attentions de vote.
10:07 - Exactement, qui font le choix
10:08 de reconquête parce qu'ils
10:09 considèrent aujourd'hui
10:10 que reconquête répond davantage
10:12 à leurs aspirations,
10:13 notamment sur les questions économiques,
10:15 sur les sujets dits de société
10:16 comme par exemple la GPA,
10:18 dans la lutte contre la propagande
10:19 wokiste, contre l'activisme LGBT,
10:22 dans la lutte face à l'assistanat.
10:24 Qui considère aujourd'hui,
10:25 ce que ne considère pas
10:26 le Rassemblement national,
10:27 qu'il y a un choc de civilisation
10:28 avec la civilisation islamique
10:29 sur le sol français.
10:30 Bref, que reconquête a des singularités
10:32 qui justifient aujourd'hui son existence
10:34 et la nécessité qu'il soit représenté
10:35 au Parlement européen.
10:36 Et enfin...
10:37 - Mais le vote utile,
10:38 c'est un peu ça le danger pour vous.
10:39 - Mais si vous voulez...
10:40 - C'est que au dernier moment,
10:41 les électeurs se disent
10:42 "Qui pourra vraiment peser ?
10:43 C'est l'ORN".
10:44 - Mais de quoi parle-t-on
10:45 dans le vote utile ?
10:46 Justement, parlons de peser.
10:47 Vous savez, le Rassemblement national
10:48 est arrivé premier en 2014
10:49 et premier en 2019.
10:50 Cela n'a pas changé une virgule
10:51 de la politique européenne
10:52 pour une raison simple,
10:53 c'est qu'ils sont de fait,
10:54 aujourd'hui,
10:55 dans un groupe marginalisé
10:56 au Parlement européen.
10:57 Isolé.
10:58 À l'inverse,
10:59 les LR font partie
11:00 de la majorité du Rousseau-Lavender Lion
11:01 avec les socialistes
11:02 et avec les macronistes.
11:03 Donc aujourd'hui, finalement,
11:04 le seul parti de droite en France
11:05 qui a la fois la volonté d'agir
11:06 mais aussi la capacité d'agir,
11:07 s'est reconquête.
11:08 - Avec les pensants
11:09 des intentions de vote.
11:10 - Oui, tout à fait.
11:11 Parce que nous faisons partie
11:12 au niveau européen,
11:13 parce que c'est ça l'enjeu,
11:19 nous faisons partie du seul groupe
11:20 qui peut non seulement
11:21 battre le groupe d'Emmanuel Macron
11:22 au Parlement européen
11:23 avec nos alliés conservateurs
11:24 mais aussi renverser la majorité
11:25 pour la faire basculer à droite
11:26 et sortir Ursula von der Leyen.
11:27 Et donc, une fois de plus,
11:28 si les Français veulent pouvoir
11:29 participer à cette grande
11:30 recomposition politique
11:31 au Parlement européen
11:32 qui peut advenir pour la première fois
11:33 aux élections européennes,
11:34 eh bien, ils ont plutôt intérêt
11:35 à donner de la force à reconquête.
11:36 - Vous comprenez pourquoi
11:37 Marine Le Pen s'est rendue
11:38 à Madrid ce week-end
11:39 pour soutenir le parti Vox,
11:40 un parti qui a été
11:41 votre allié à Bruxelles.
11:43 On n'y comprend plus grand-chose
11:44 dans ces alliances.
11:46 - Je ne suis pas surprise
11:47 parce que vous savez,
11:48 dans les différents partis,
11:49 chaque parti a aussi
11:50 des relations interpersonnelles
11:51 avec parfois des partis
11:52 d'autres groupes.
11:53 C'est le cas en l'occurrence
11:54 des Espagnols que je connais
11:55 particulièrement bien également.
11:57 Maintenant, pour être simple,
11:59 moi, mon objectif demain,
12:00 c'est de défendre les intérêts
12:01 de la France et des Français
12:02 au Parlement européen.
12:03 Pour ce faire, il est évident
12:04 qu'au-delà de nos alliés
12:05 conservateurs et de notre groupe,
12:06 l'objectif, c'est de pouvoir
12:07 travailler avec des alliés
12:08 conservateurs,
12:09 et l'objectif, c'est de pouvoir
12:10 travailler avec d'autres groupes,
12:12 dont celui, d'ailleurs,
12:13 du Rassemblement national
12:14 pour pouvoir construire
12:15 des minorités de blocage
12:16 ou des majorités de projet.
12:17 Je ne le vois plus.
12:18 Je vous ai dit tout à l'heure
12:19 que je défendais l'Union des droites.
12:20 C'est évidemment aussi
12:21 pour la faire vivre
12:22 au niveau du Parlement européen.
12:23 - Vous avez souligné vos différences.
12:24 Il y a beaucoup de points communs
12:25 entre votre programme
12:26 et celui du Rassemblement national,
12:27 notamment sur l'immigration,
12:28 instaurer une double frontière
12:29 française-européenne,
12:30 restreindre la libre circulation
12:31 dans l'espace Schengen,
12:32 supprimer les subventions publiques
12:33 aux ONG,
12:34 faire pression sur les pays d'origine.
12:35 On a l'impression
12:36 que c'est le même discours.
12:37 Exactement le même discours,
12:38 la virgule près.
12:39 - Oui, à ceci près,
12:40 je ne vous le cache pas,
12:41 que je découvre,
12:42 y compris dans la bouche
12:43 de Jordan Bardella,
12:44 des mesures qu'il ne défendait pas
12:45 il y a encore quelques semaines
12:46 après qu'on ait laissé
12:47 paraître notre programme.
12:48 Par exemple,
12:49 la conditionnalité des aides
12:50 aux pays d'origine
12:52 pour l'aide au développement
12:54 sous couvert qu'ils reprennent
12:56 leurs clandestins
12:57 que nous ne souhaitons pas garder ici.
12:58 Bon, qu'importe,
12:59 à la limite, tant mieux
13:00 si nous sommes une source d'inspiration.
13:01 J'en suis très heureuse.
13:02 Maintenant, évidemment
13:03 qu'il y a des points communs,
13:04 c'est tout à fait logique.
13:05 Il y a aussi des divergences
13:06 et des différences,
13:07 notamment au niveau européen.
13:08 Par exemple,
13:09 nous nous sommes très souciés
13:10 de la question de la démographie
13:11 qui, pour nous,
13:12 est un défi continental
13:13 puisque aujourd'hui,
13:14 vous le savez,
13:15 depuis 2022,
13:16 il y a plus de migrants
13:17 qui rentrent sur le sol européen
13:18 que d'enfants qui naissent
13:19 sur le sol européen.
13:20 Et donc,
13:21 si nous voulons éviter
13:22 l'immigration de remplacement,
13:23 nous devons faire des enfants.
13:24 Et c'est là où nous considérons
13:25 que, par exemple,
13:26 l'Union européenne
13:27 pourrait déduire une grande partie
13:28 de l'Etat,
13:29 de l'Union européenne,
13:30 de l'Union européenne,
13:31 de l'Union européenne,
13:32 de l'Union européenne,
13:33 de l'Union européenne,
13:34 de l'Union européenne,
13:35 de l'Union européenne,
13:36 de l'Union européenne,
13:37 de l'Union européenne,
13:38 de l'Union européenne,
13:39 de l'Union européenne,
13:40 de l'Union européenne,
13:41 de l'Union européenne,
13:42 de l'Union européenne,
13:43 de l'Union européenne,
13:44 de l'Union européenne,
13:45 de l'Union européenne,
13:46 de l'Union européenne,
13:47 de l'Union européenne,
13:48 de l'Union européenne,
13:49 de l'Union européenne,
13:50 de l'Union européenne,
13:58 de l'Union européenne,
13:59 de l'Union européenne,
14:00 de l'Union européenne,
14:01 de l'Union européenne,
14:02 de l'Union européenne,
14:03 de l'Union européenne,
14:04 de l'Union européenne,
14:05 de l'Union européenne,
14:06 de l'Union européenne,
14:07 de l'Union européenne,
14:08 de l'Union européenne,
14:09 de l'Union européenne,
14:10 de l'Union européenne,
14:11 de l'Union européenne,
14:12 de l'Union européenne,
14:13 de l'Union européenne,
14:14 de l'Union européenne,
14:15 de l'Union européenne,
14:16 de l'Union européenne,
14:17 de l'Union européenne,
14:18 de l'Union européenne,
14:19 de l'Union européenne,
14:20 de l'Union européenne,
14:21 de l'Union européenne,
14:22 de l'Union européenne,
14:23 de l'Union européenne,
14:24 de l'Union européenne,
14:25 de l'Union européenne,
14:26 de l'Union européenne,
14:27 de l'Union européenne,
14:28 de l'Union européenne,
14:29 de l'Union européenne,
14:30 de l'Union européenne,
14:31 de l'Union européenne,
14:32 de l'Union européenne,
14:33 de l'Union européenne,
14:34 de l'Union européenne,
14:35 de l'Union européenne,
14:36 de l'Union européenne,
14:37 de l'Union européenne,
14:38 de l'Union européenne,
14:39 de l'Union européenne,
14:40 de l'Union européenne,
14:41 de l'Union européenne,
14:43 Disons quand même une chose scandaleuse,
14:44 Disons quand même une chose scandaleuse,
14:45 lorsque les magistrats de Marseille
14:46 ont témoigné en expliquant
14:47 qu'il y avait une situation extrêmement grave
14:48 qu'il y avait une situation extrêmement grave
14:50 sur le narcotrafic.
14:51 La bataille était quasiment perdue.
14:52 Exactement.
14:53 Eh bien qu'a fait le ministre de la Justice ?
14:54 Au lieu d'en tirer les conclusions
14:55 Au lieu d'en tirer les conclusions
14:56 et de mettre en place,
14:57 par exemple comme nous le défendons,
14:58 le modèle des lois antimafia à l'italienne,
14:59 le modèle des lois antimafia à l'italienne,
15:00 eh bien il est allé à Marseille,
15:01 il a réprimandé ses magistrats
15:02 et il leur a demandé de se taire.
15:03 et il leur a demandé de se taire.
15:04 Voilà aujourd'hui quelle a été la réponse de l'État.
15:05 Voilà aujourd'hui quelle a été la réponse de l'État.
15:06 Donc répondons sur ces trois faillites
15:07 et nous aurons peut-être, je l'espère,
15:08 et nous aurons peut-être, je l'espère,
15:09 une chance de pouvoir changer les choses.
15:10 Un propos de Mohamed Amra,
15:11 vous dites "il faut le retrouver mort ou vif
15:12 Marion Maréchal".
15:13 Marion Maréchal.
15:14 Donc on se soucie pas de l'État de droit en réalité ?
15:15 Non, non, c'est très simple.
15:16 Qu'est-ce que j'ai voulu dire par là ?
15:17 C'est très simple,
15:18 c'est comme sur l'affaire Kouachi,
15:19 c'est-à-dire que si nos forces de l'ordre, je le souhaite,
15:45 nous sommes en mesure de faire un travail de protection.
15:52 Et on a besoin de l'aide de l'État.
15:56 C'est-à-dire qu'on a besoin de l'aide de l'État.
15:57 On a besoin de l'aide de l'État.
15:58 On a besoin de l'aide de l'État.
15:59 On a besoin de l'aide de l'État.
16:00 On a besoin de l'aide de l'État.
16:01 On a besoin de l'aide de l'État.
16:02 On a besoin de l'aide de l'État.
16:03 On a besoin de l'aide de l'État.
16:04 On a besoin de l'aide de l'État.
16:05 On a besoin de l'aide de l'État.
16:06 On a besoin de l'aide de l'État.
16:07 On a besoin de l'aide de l'État.
16:08 On a besoin de l'aide de l'État.
16:14 On a besoin de l'aide de l'État.
16:20 On a besoin de l'aide de l'État.
16:21 On a besoin de l'aide de l'État.
16:22 On a besoin de l'aide de l'État.
16:23 On a besoin de l'aide de l'État.
16:24 On a besoin de l'aide de l'État.
16:25 On a besoin de l'aide de l'État.
16:26 On a besoin de l'aide de l'État.
16:27 On a besoin de l'aide de l'État.
16:28 On a besoin de l'aide de l'État.
16:29 On a besoin de l'aide de l'État.
16:30 On a besoin de l'aide de l'État.
16:31 On a besoin de l'aide de l'État.
16:32 On a besoin de l'aide de l'État.
16:33 On a besoin de l'aide de l'État.
16:54 On a besoin de l'aide de l'État.

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