• il y a 5 mois
Alors que l'Assemblée nationale a adopté à son tour après le Sénat la révision constitutionnelle réformant le corps électoral du scrutin provincial de Nouvelle-Calédonie, une nouvelle nuit d'émeutes a éclaté sur le territoire. Anne-Laure, habitante des quartiers sud de Nouméa, mais actuellement à Marseille, témoigne sur BFMTV.

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Transcription
00:00 Alors avant de partir déjà, j'avais plusieurs échos sur un renforcement de revendications.
00:12 Mais oui, ça se sentait déjà. Mais je ne pensais pas que ça arriverait jusque-là.
00:19 – Alors c'est une réforme du corps électoral.
00:22 Est-ce que vous-même, vous votez sur place ?
00:24 Vous êtes en Nouvelle-Calédonie depuis combien de temps ?
00:27 – Alors moi, c'est ce que j'ai envie de dire ce soir à tout le monde en fait.
00:33 Moi, mon père est Ariégeois, ma mère, elle est née du côté de Canala.
00:39 On a de la famille à Canala, on a de la famille à Marais, on est métis.
00:45 La plus grande majorité de la Calédonie est métissée.
00:49 Et on est pour le vivre ensemble, dans les meilleures conditions
00:57 et certainement pas en se faisant mal les uns aux autres.
01:03 – Et qui sont ces émeutiers à votre avis ?
01:04 Pourquoi ça a dégénéré ?
01:06 Qui les arme, qui les pousse de ce que vous pouvez savoir ou comprendre ?
01:11 – Malheureusement, je ne peux pas comprendre beaucoup à tout ça.
01:15 Je n'aurais pas… non, je ne pourrais…
01:18 – Vous vous sentez en tout cas très émue par ce qui se passe chez vous ?
01:22 – C'est normal, je suis loin, donc vous savez, plus on est loin, plus on s'inquiète.
01:27 Je pense que je serai là-bas, je serai peut-être moins émue et je serai peut-être plus active.
01:32 – Et peut-être moins en sécurité aussi.
01:35 – Peu importe, c'est chez moi.

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