Joseph Thouvenel : «Ce qui me frappe le plus, c’est l’abandon»

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Le directeur de la rédaction de Capital social, Joseph Thouvenel, revient sur l’agression d’un couple à Nice : «Ce qui me frappe le plus, c’est l’abandon».

Transcript

00:00 Ce qui me frappe le plus, c'est l'abandon.

00:03 C'est-à-dire, voilà des gens qui voient une situation, la dénoncent.

00:08 Cette situation, elle est évidente, elle est constatée,

00:11 avec un point de deal, avec tout ce qui va autour.

00:15 Ce monsieur le dit très bien, d'ailleurs, avec des jeunes,

00:18 et ça fait mal de voir des jeunes qui sont en train de perdre leur vie,

00:21 parce que ça deviendra de jeunes adultes délinquants si on laisse faire.

00:25 Et il y a un abandon total.

00:27 Les autorités ne bougent pas, que ce soit du côté de la préfecture,

00:31 du côté de la commune, alors que si par malheur, vous restez

00:35 dans le même quartier en mettant votre voiture sans payer le parcmètre

00:39 pendant quelques minutes, alors là, ça va tomber.

00:42 Il y a un sentiment, enfin non, ce n'est pas un sentiment justement,

00:45 il y a une réalité d'abandon qui fait monter la colère,

00:48 et faire monter la colère, ce n'est jamais bon,

00:50 mais je comprends qu'on soit en colère dans ces situations-là.

00:52 Et ça, il n'y a pas beaucoup de médias qui parlent de ce genre d'histoire.

00:55 Absolument, je pense aussi à cette élue de Saint-Chamond par exemple,

00:59 qui pendant des semaines a crié au secours, parce qu'elle était menacée,

01:04 menacée d'être décapitée. Il a fallu que ça sorte dans les médias réellement,

01:08 pour que du côté de la préfecture et du côté du ministère de l'Intérieur,

01:11 on réagisse enfin.

01:12 [Musique]

01:15 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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